ORDRE DU JOUR
Ajustements de rentrée :
BOP 0140 : Premier degré
BOP 0141 : Second degré (documentation)
BOP 0230 : Vie de l’élève (EDU + AED)
Questions diverses
1-AJUSTEMENTS DE RENTREE :
Déclaration liminaire de la FSU (voir ci-dessous) qui rappelle que ce CTA a lieu alors qu‘un mouvement de mobilisation contre l’austérité est en cours.
BOP 0140 : Ajustements premier degré.
Les réajustements sont liés aux remontées des IEN et aux décharges de direction. 15 ouvertures au total sont prononcées.
La FSU dénonce l’incapacité de l’administration à obtenir une prospective fine des effectifs. Les remontées de terrain avaient déjà permis aux organisations syndicales d’anticiper puisque plusieurs des propositions qui avaient déjà été faites lors des précédents CTA ont été entérinées aujourd’hui dans ces réajustements. Tant que ce travail ne sera pas fait la préparation de la rentrée dans le premier degré se révélera une véritable usine à gaz.
M. Roy, secrétaire général adjoint, reconnaît la difficulté à piloter.
M. Lacombe, recteur de Guyane, développe sur cette difficulté à anticiper. Le nombre de naissances est de 6500 enfants par an, or on ne retrouve que 4500 élèves par catégories de classe. Où sont passés les 1500 élèves manquant ? La distorsion est énorme. De même on constate que le pic des effectifs se fait en CE2/ CM1 (Environ 7500 élèves) alors que les effectifs pour les autres niveaux retombent à 4500. Globalement entre 2014 et 2015 la variation des effectifs atteint + 126 élèves alors que l’on tablait sur plus. Le recteur insiste sur le travail à réaliser cette prospective de façon la plus objective possible car cet outil permettra de chiffrer les moyens notamment dans l cadre des discussions dans le pacte d’avenir ou lors du dialogue de gestion.
Le SG adjoint précise que l’objectif est de ne pas dépasser 25 élèves par classe.
Avis de la FSU Guyane : nous regrettons de constater que ces effectif moyens sont largement dépassés dans plusieurs écoles, y compris en REP+.
BOP 0141 : second degré. (Documentalistes)
Mise en place d’une politique de développement de la pratique documentaire. Augmentation des moyens : +4.25 postes.
M. Mendive, DAASEN, explique qu’un des axes de la politique académique est le développement du pôle de l’élève. Il comprend la lutte contre le décrochage, le développement du sport scolaire, l’accompagnement du parcours de l’élève, le traitement de l’absentéisme. Cela se traduit par un doublement des personnels dédiés au pilotage de ce pôle.
Pour le Recteur, cette politique doit s’accompagner d’un partenariat et l’institution Education nationale ne peut porter seule le défi de lutte contre la violence. Il faut évoquer la question du rôle des parents.
La FSU s’interroge sur la place que l’on laisse aux parents et comment on les intègre au système, dans le respect des valeurs auxquelles ils sont attachés, sans porter de jugement sur leurs propres habitudes. Il n’empêche que ce sont les enseignants qui sont en première ligne lors des situations de crise. L’exemple de la noyade d’un enfant lors du week-end est révélateur du manque d’anticipation et de l’absence de cellule de crise : le recteur n’a pas jugé important de se renseigner sur l’école où était scolarisée cette enfant, ce manque d’anticipation a généré une situation de stress et de crise inutile au sein de l’école, alors qu’une intervention aurait du s’organiser sereinement dès le week-end.
Le DAASEN reconnait que cette cellule n’a pas été réactivée mais que c’est prévu. L’objectif étant de mettre en place un protocole de communication et un système d’organisation proche des réels besoins.
La FSU réclame l’ouverture d’une ULIS TFC au collège d’Apatou (au vu des effectifs) et demande un bilan complet en collaboration avec l’IEN ASH et les référents sur le nombre d’élèves en situation de handicap avec notification, leur prise en charge éventuelle en ULIS, le nombre d’élèves handicapés déscolarisés, le nombre d’élèves en attente de notification. La FSU rappelle qu’elle demande depuis mars des postes de coordinateurs d’ ULIS dans tous les collèges qui accueillent des jeunes en situation de handicap, y compris si un partage de locaux doit devenir nécessaire.
Avis de la FSU Guyane : sur le BOP 0230 si la FSU se félicite de la création d’un poste provisoire de CPE supplémentaire elle déplore qu’il ait fallu une grève pour que le rectorat prenne cette mesure. C’était pourtant une demande de la FSU qui l’avait conduit à voter en mai contre la proposition de dotation de ce même BOP. L’augmentation d’un emploi et demi des AED ne doit pas masquer l’insuffisance des dotations.
LE SGA rappelle que l’académie est en dépassement de dotation, il rappelle que le système de calcul de répartition des moyens est défavorable à la Guyane et qu’il faut un travail de négociation intense pour obtenir des moyens supplémentaires.
VOTE DES MESURES DE RÉAJUSTEMENT POUR CHAQUE BOP ADOPTÉE A L’UNANIMITE.
2-QUESTIONS DIVERSES
Problèmes des collègues non payés
Le DRH rappelle qu’il existe une procédure de fiabilisation des salaires. La mise en place d’acompte est un processus normal pour pallier les nominations tardives où les prises en charge financières tardives. Le rectorat a voulu généraliser cette procédure pour éviter que les collègues restent sans salaire.
L’acompte représente 80% du brut et le rectorat a répertorié puis communiqué avec les intéressés.
La situation la plus problématique a été le paiement des 200 masters en alternance. Le retard pris par la mise en place du logiciel a obligé l’administration à établir des acomptes manuellement. Les premiers versements des acomptes ont eu lieu le 28 septembre puis les 5-7 octobre et le 16 pour les derniers.
La FSU met en avant les difficultés récurrentes de paiement des collègues à cheval entre le 1° et 2° degré.
Calendrier des instances et transmissions des données concernant les personnels
Le DRH précise que le calendrier est en cours d’élaboration et que les effectifs par établissements et par type de personnel sera transmis aux organisations syndicales.
REP +
Le DAASEN explique qu’une cellule académique de l’éducation prioritaire est chargée de piloter les REP +. Une circulaire académique précisera les modalités d’application du temps de concertation. Le temps de formation est le même pour tous, si sa mise en place a été difficile au début, ces formations sont organisées par les établissements en fonction des besoins remontés par les équipes, c’est la DFP qui a en charge la finalisation (envoi des ordres de mission)
Avis de la FSU Guyane : concernant le premier degré, aucune formation n’a été mise en place, aucune organisation n’a été transmise quant aux allègements (18 demi-journées) pour les collègues, aucune consigne n’a été donnée aux remplaçants REP+ qui pour le moment font fonction de ZIL. Nous demandons maintenant aux équipes de faire remonter leurs besoins et de demander des formations dans leur école, avec un remplacement assuré par des remplaçants REP+ (TDEP).
Situation des AED en charge de l ‘internat de Maripasoula.
Le SGA rappelle l’historique. Les personnels en charge de l’internat avaient des contrats de CDI mais lorsque la gestion de cet internat est passée à l’Education Nationale, la question des contrats des personnels a posé problème. En effet on ne peut proposer à ces personnels que le statut précaire d’AED. Le recteur reconnait qu’aucune mesure spéciale n’a été actée en faveur des 3 AED. Ils sont sur le même régime que tous les autres AED en poste dans les autres établissements scolaires du département.
La possibilité d’’une VAE leur a été proposée
A la demande de la FSU Guyane, le calendrier dérogatoire pour le Haut Maroni et l’Oyapock est accepté.
Projet de convention avec le CHAR pour missions sur le Maroni et l’Oyapock. Le SG adjoint s’engage à relancer le responsable des centres de santé dans les plus brefs délais.
La FSU Guyane déplore qu’une année déjà se soit écoulée alors que cette signature aurait permis à la psychologue de Maripasoula de se rendre dans les écoles du haut Maroni et de Papaïchton, sans aucun frais, pour être au plus près des équipes et des élèves.
La FSU Guyane rappelle au recteur que les élèves du haut Maroni ont eux aussi des droits et des besoins, peuvent eux aussi se trouver en difficulté ou en situation de handicap.
Précisions sur poste réfèrent ASH de Maripasoula : il n’a pas été supprimé.
Avis de la FSU Guyane : la présence d’un référent sur place est nécessaire, pourquoi n’avoir nommé personne et se satisfaire de missions qui seront en deçà des besoins ?
PAF : à la demande de la FSU, la date d’inscription est repoussée jusqu’au 15 octobre. Nécessité de prévoir des formulaires papiers pour les sites isolés avec des descriptifs plus précis. Repousser jusqu’à la fin des vacances si possible.
La FSU rappelle que les ordres de mission doivent être individuels et nominatifs, qu’il s’agisse de réunions ou d’animations pédagogiques. Ils doivent respecter un délai convenable. Les enseignants d’Apatou ne peuvent pas se rendre à St Laurent sans ordre de mission, en étant prévenu la veille par une convocation collective envoyée à l’école.
Aides sociales : la FSU plaide pour une politique plus souple du versement des aides à la première installation. Si l’on admet que cette aide n’est valable qu’une fois pourquoi exiger que ce soit uniquement la première année ? Pourquoi ne pas accepter une demande qui arrive la 2° année ?
Le DRH met en avant la contrainte budgétaire mais donnera la priorité aux collègues des sites isolés.
Situation du poste de technicien de laboratoire du Lycée DAMAS : la situation est cours de résolution, le poste sera pourvu par un collègue spécialisé.