Déclaration préalable de l’UNSA, qui demande l’annulation du vote émis lors du CTA du 13 février 2015 sur la carte scolaire 1° degré, auquel ils n’ont pas assisté.
Le recteur répond que le CTA du 13 février s’est réuni en respect des textes, les délégués de l’UNSA ont fait le choix de ne pas venir mais le quorum était atteint, le vote est valide. Le nouveau projet de carte scolaire est présenté pour information et vérification des modifications effectuées après le travail avec les représentants du personnel présents lors de ce CTA.
La FSU rappelle que les documents de travail n’ont pas été envoyés dans les délais, de plus il sont incomplets. Nos remarques sont les mêmes que l’an dernier : manquent les prévisions d’effectifs, les décisions des CA qui ne se sont pas tous tenus ; nous avons relevé des distorsions entre les chiffres des documents du rectorat et les réalités du terrain...
Proposition de la FSU : report du vote de la carte scolaire du 2nd degré, pour avoir le temps de travailler avec des documents complets.
M.Fonderflick, secrétaire général, répond qu’il est prévu de n’avoir qu’une présentation, pas de vote. Un nouveau CTA est prévu le 20 mars, après les réunions de tous les CA.
Les délégués de l’UNSA estiment que l’administration donne de fausses raisons dans un dialogue de sourds, la carte scolaire du second degré était bien à l’ordre du jour.
Carte scolaire 1er degré :
L’ensemble des demandes des délégués du personnel présents lors du dernier CTA (FSU seulement) ont été examinées. Pas de fermeture à la maternelle Polus (St Laurent). Par contre, confirmation de fermeture des 2 classes de petite section à l’école Castor (Grand Santi). Au vu des effectifs sur base élèves, les fermetures annoncées à Maripasoula dans les écoles Jonas et Vignon sont confirmées.
La fermeture des postes G est entérinée pour cette rentrée. Seuls sont conservés ceux qui existent déjà.
L’UNSA demande pourquoi on ferme les postes G.
Mme Assard, IENA, précise qu’ils sont fermés à la demande des délégués du personnel présents lors du dernier CTA, parce que ces postes ne pourront pas être pourvus ; d’autre part, la formation hybride (E/G) proposée en CAPD a suscité d’importantes réserves de la part des délégués du personnel. Nous avons entendu les demandes de la FSU et nous proposerons au PAF des modules de formation G pour des enseignants déjà titulaires de l’option E.
Avis de la FSU Guyane : C’est une option qui a l’avantage d’être cohérente, les postes G existants ne sont pas tous pourvus, ces 6 fermetures permettent de maintenir des maternelles et des dispositifs innovants.
La FSU continuera de se battre pour que des moyens soient dégagés à la formation de formateurs et de spécialistes pour l’option G, dans le but de redonner un équilibre à tous les RASED du département. Nous serons vigilants à l’ouverture de postes dès que des collègues auront réussi leur CAPA-SH.
La FSU émet à nouveau une importante réserve quant à ce prétendu déplacement de populations qui ne touche que les enfants de 3 ans et aucune autre tranche d’âge, à Grand Santi ! Selon nous c’est totalement incohérent, il s’agit sans doute d’un problème au niveau des inscriptions, que nous demandons à l’administration de vérifier. Par ailleurs, les IEN n’ont pas engagé de dialogue avec la mairie de Mana, qui n’est pas au courant des fermetures à Tchi Tsou, ni avec la mairie de Maripasoula, qui a envoyé un courrier demandant de surseoir aux fermetures prévues et de ne pas ouvrir de classe à Caiode (pas de salle ni de logement).
M.Mendive, DAASEN, reverra ces dossiers.
A la demande de la FSU, les dispositifs « plus de maîtres que de classes » seront maintenus pour une année dans les écoles de Barbadines et du Bourg, à Matoury. Ces dispositifs sont également confirmés à Abriba (Matoury) et Jonas (Maripasoula), suite à l’analyse de la FSU lors du précédent CTA.
La déléguée de l’UNSA, encore une fois, intervient pour parler uniquement de son école : erreurs d’effectifs, maintien de la fermeture d’une classe maternelle pour ouvrir une élémentaire, maintien du dispositif « + de maîtres », évaluation de ce dispositif. Le DAASEN rappelle que ce dispositif, piloté par le directeur d’école en fonction d’un projet d’équipe, est maintenu pour une année suite aux arguments avancés par la FSU. Cependant il ne fonctionne pas correctement dans cette école. Le rectorat fera en sorte que son fonctionnement soit amélioré mais quoi qu’il en soit ces dispositifs sont soumis à évaluation et peuvent être fermés s’ils n’atteignent pas les objectifs fixés.
Avis de la FSU Guyane : le maintien d’une maternelle à l’école du bourg permettrait de conserver un équilibre puisque c’est à l’origine un groupe scolaire ; 25 élèves de grande section pourraient être inscrits au CP à l’école J.Lony, qui est très proche, on pourrait ainsi surseoir à la fermeture prévue dans cette école et ne pas perdre de maternelle à Matoury.
Concernant les dispositifs innovants, un réel cadrage académique est nécessaire, tout en laissant suffisamment de souplesse aux écoles pour des projets spécifiques et le choix des outils pédagogiques. Il faut penser également à la transformation des support adjoints en ZIL pour les maîtres itinérants.
L’UNSA demande des postes d’animateurs TICE et s’il y a un formateur TICE pour l’académie.
Mme Assard précise que l’académie a fait le choix d’avoir un conseiller pédagogique TICE par circonscription, ce qui n’est pas le cas partout. Le formateur académique est M. Gnocchi, conseiller TICE à Matoury 1.
Mme Assard informe que le projet de rénovation des écoles Zéphir et Barthélémy amènera quelques aménagements temporaires, le travail est en cours avec la mairie. Les collègues seront réunis en mars.
L’UNSA demande où sont les moyens pour les REP+.
Le DAASEN répond qu’ils apparaissent dans le document : 51 postes pour les remplacements en REP+ et 6 postes de formateurs. Il y a eu erreur cette année dans la répartition de ces remplaçants REP+, ce qui empêche de libérer du temps aux équipes pour leur formation, on rectifie pour rendre possible l’allègement de service l’année prochaine dans les écoles REP+.
Dans le 2nd degré, du temps est dégagé en collectif pour les équipes, temps de concertation, de formation, rencontres avec les partenaires de l’école dont les parents. Des moyens ont été attribués aux établissements pour dégager ces moyens.
Pour le pilotage du réseau et l’encadrement des élèves : 1 coordonnateur REP+ a été recruté par établissement parmi les professeurs du 1er ou du 2nd degré mais si possible qui ont une expérience 1er degré (pris sur des moyens 2nd degré). Il a été donné également des moyens surnuméraires = professeurs référent réussite pour des missions de formation, coordination... à hauteur de 44h pour chaque établissement. Un accompagnement personnalisé ou continu peut également être mis en place, sur des moyens d’« accompagnement éducatif ».
Certains établissements ont mis en place des dispositifs spécifiques (3° tremplin, 6° socle...) qui ne sont pas spécifiques aux REP+ mais plutôt particularités de l’académie. Il peut également y avoir des projets présentés, qui réclament des HSE après validation pédagogique des corps d’inspection du 2nd degré, cependant les chefs d’établissements peuvent dégager des moyens qui leur sont propres pour mettre en place certains projets.
Avis de la FSU : ces différences de traitement entre 1er et 2nd degré, cette importante inégalité de traitement entre les professeurs des écoles et ceux des collèges, sont inacceptables. La FSU Guyane attend une réponse à une demande d’audience sur des questions REP+.
Carte scolaire 2nd degré :
La FSU n’accepte aucune fermeture dans les établissements REP+ : pas de fermeture en math à Catayée par exemple. Au lycée Vidal la fermeture annoncée en lettres ne correspond pas à la réalité et n’a pas été votée en CA.
L’UNSA ne comprend pas l’ouverture d’un poste de lettres classiques à Dumesnil.
Le DAASEN explique qu’il s’agit d’une volonté de l’académie : réintroduire des postes de lettres classiques pour maintenir l’enseignement du latin. Pour Vidal et Catayée, l’administration se rapprochera des chefs d’établissements.
Le SG nous informe de l’ouverture probable du collège 4 Kourou. Donc un poste de direction + 2 administratifs.
Le DAASEN présente les directives académiques relatives aux REP+
Décharge de 1,1 pour dégager du temps collectif pour concertation et travail en équipe. Le service d’un certifié est ramené à 16h30. Le cal cul de la décharge horaire se fait sur les 18h et pas les HSA.
Pilotage du réseau : Moyen horaire sur le BOP 2nd degré pour recruter coordonnateur de réseau. Un lettre de mission est parue sur le site le 2 mars. Ces postes sont profilés.
Personnel en surnuméraire : référents réussite avec décharge. Là aussi une fiche de poste sera publiée sur le site académique.
Le DAASEN explique qu’une brigade de 18 formateurs REP+, recrutés parmi professeurs 1er et 2nd degré sur des profils précis, sera mise en place, formée par les inspecteurs.
La FSU demande s’il s’agit de 18 créations, puisque des formateurs sont déjà en cours de formation.
Le DAASEN précise qu’en réalité ce sont 7 créations, 11 formateurs sont en fonction cette année mais ils devront passer l’entretien suite aux appels à candidatures.
Le DAASEN annonce la création du métier de formateur académique du 2nd degré, avec mise en place du CAFA, équivalent du CAFIPEMF. Ces formateurs seront à la fois généralistes (compétences transversales) et avec compétences disciplinaires.
La FSU Guyane pose la question des moyens alloués aux REP.
Le DAASEN répond qu’un coordonnateur sera nommé, les collègues n’auront pas d’allègement de service mais percevront une indemnité et le rectorat aura une attention particulière pour les effectifs par classe.
L’UNSA demande que le collège Dédé soit REP ainsi que les lycées.
Le DAASEN explique que l’objectif pour le collège Dédé est qu’il redevienne un collège de secteur sans sélection des élèves, un travail de meilleure collaboration avec les flux d’élèves des écoles du secteur doit être fait, un coordonnateur réseau sera nommé pour mener ce travail. Les écoles du secteur de ce collège seront classées REP à la rentrée, puisqu’elles correspondent aux critères sociaux. Concernant les lycées, le DAASEN précise que la volonté de l’académie est de concentrer les moyens sur le 1er degré pour que les problèmes d’illettrisme en particulier soient réglés avant le collège et bien avant le lycée.
Le DAASEN explique que des contrats d’objectifs vont être signés avec les établissements sur 3 ans, permettant des actions sur 3 ans, les circonscriptions devraient être associées à ce dialogue.
La FSU Guyane souhaite que les postes à complément de service ne soient pas profilés : la demande (depuis 3 ans) est que ces postes soient indifférenciés mais qu’un signe (ex une étoile) apparaisse sur la liste des postes pour que le collègue en soit informé. Une solution technique doit être trouvée pour que les vœux larges puissent donner accès à ces postes.
La FSU demande un calibrage des concours en fonction des possibles admis, pour éviter des départs de collègues alors que les besoins sont là (des BMP sont toujours donnés à la rentrée).
M. Pierre-Louis, DRH, rappelle que ceux qui réussissent des concours devront partir si la formation n’existe pas à l’ESPE de Guyane. Le SG dit que le calibrage est de 11, on envisagera si besoin des solutions au cas par cas mais il est difficile d’anticiper. Le DRH dit que selon les directives ministérielles d’améliorer l’entrée dans le métier, les stagiaires seront affectés avec soin. Dans l’académie, vu la vacance de postes, on peut attendre de les affecter après le mouvement.
Les stagiaires concours Sauvadet sont gardés dans l’académie, exigence ministérielle. Pour les néo titulaires, le mouvement se fait sur poste définitif, le recteur a demandé au ministère la possibilité de garder tous ceux qui ont mis la Guyane en 1er vœu.
L’UNSA demande où en est le projet de redécoupage des circonscriptions dont ils ont entendu parler.
Le DAASEN admet qu’un projet de redécoupage a été remis au recteur, en toute confidentialité, rien n’était censé être communiqué pour le moment, aucune décision n’a été prise.
Avis de la FSU Guyane : la question de la confidentialité des informations transmises au rectorat de Guyane pose réellement problème, cela ne fait pas preuve de professionnalisme ni de respect ! Pour notre part, nous n’étions pas au courant mais continuerons à être très méfiants sur les informations qui circulent.
La FSU Guyane salue l’ouverture de 8 ULIS, cependant dans l’ouest les besoins sont énormes, au moins 10 ULIS sont nécessaires et une seule ouverture est prévue.
Proposition de la FSU : affectation d’enseignants spécialisés dans les établissements où plusieurs élèves en situation de handicap sont dans les classes ordinaires, pour un accompagnement de ces élèves dans leur classe d’accueil en attendant leur inscription dans les structures adéquates.
La FSU Guyane approuve l’ouverture de 4 classes de SEGPA, mais là encore cela reste insuffisant au regard des demandes traitées en CDOEA. A Matoury, 2 ouvertures sont nécessaires pour faire face aux besoins (62 demandes) mais il n’y a pas de locaux. Comment ces élèves seront-ils pris en charge ? Kourou n’est pas en mesure cette année d’accueillir tous les élèves ayant une notification, or aucune ouverture n’est prévue. A St Laurent, Mana, Apatou, les commissions techniques n’ont pas encore été réunies, on n’a donc pas de chiffres précis mais environ 70 dossiers seront présentés. Il faut prévoir une SEGPA de plein exercice dans un collège qui n’en a pas encore. A Paul Jean Louis le copsy est sollicité pour une quarantaine de bilans !! Une classe supplémentaire pourrait être ouverte, ainsi qu’à Tell Eboué. A Macouria, une ouverture à Silvère Félix suffira-t-elle ? A quoi correspondent les 3 ouvertures à Camopi puisque ces classes fonctionnent déjà ? L’administration refera le point sur l’ouest après les réunions des commissions. Pour Camopi il s’agit bien d’une régularisation.
L’UNSA évoque une vingtaine d’élève de SEGPA sans notification à Papaïchton.
Avis de la FSU Guyane : la psychologue scolaire affectée cette année à Maripasoula attend justement de pouvoir faire son travail correctement en se déplaçant aussi souvent que nécessaire à Papaïchton, Loca et en pays indien. N’ayant pas été remboursée de ces précédents déplacements, elle attend la signature d’une convention avec la PMI pour emprunter leur pirogue. Le copsy doit également pouvoir se rendre dans la commune en fonction des besoins. Sans bilan psychologique permettant l’étude des dossiers, il n’y aura pas de notification et pas d’inscription possible en SEGPA.
La FSU Guyane s’interroge sur la fermeture des 2 ERS à Balata : n’y a-t-il pas de besoins ? L’administration dit que cela n’a pas fonctionné l’année dernière. Il faut un lycée avec internat et demi-pension pour accueillir ces élèves. La FSU demande clarification sur ces postes, précision des missions et du profil souhaité.
La FSU Guyane ne comprend pas pourquoi l’UPE2A-NSA ferme à St Georges.
Le DAASEN répond que les élèves actuellement accueillis ne relèvent pas de cette structure puisqu’ils ont déjà été scolarisés.
La FSU Guyane se questionne sur les postes RR : qu’est ce qui commande leur ouverture/ fermeture ? Ils sont à la fois dans des REP et des REP+, on ne comprend pas la logique et la différentiation de ces missions par rapport aux coordonnateurs Réseau.
Le DAASEN admet qu’il y a en effet confusion, tous ces postes seront donc fermés et certains ré-ouverts comme coordonnateurs réseau. Les enseignants seront en mesure de carte scolaire.
Vie de l’élève
Création de 4 emplois en Cpe , l’implantation n’est pas établie mais le choix a été fait de ne résorber qu’un surnombre et d’implanter les autres postes.
Questions Diverses de la FSU Guyane
Récupération élèves en maternelle.
Le nouveau texte engage le directeur à dialoguer avec les familles, or dans certaines écoles on ne les voit jamais. Par contre tous les jours nos collègues accomplissent un nombre d’heures supplémentaires important mais non reconnues. Nous demandons au rectorat de prendre des dispositions pour que ces collègues récupèrent ces heures.
Le SG dit que le recteur interviendra auprès des maires, les IEN seront sollicités pour ce travail. Le problème est celui de la collectivité. Pour les enseignants, il s’agit de responsabilité mais pas de travail, les heures supplémentaires ne seront pas payées. En effet il faut dialoguer avec les familles. Comment contrôler les abus ? Des propositions seront soumises au recteur.
CHSCT : le transfert de décharge d’un syndicat sur un autre, mis en place l’année dernière, constitue un dysfonctionnement que la FSU ne souhaite pas laisser comme tel. Le SG dit que cela sera discuté et voté lors du prochain CHSCT.
La FSU souhaite que le CTA se positionne sur l’attribution des moyens. Le SG pense que les textes permettent ces transferts de décharge.
La FSU n’est pas d’accord, le CTM s’est prononcé sur ce sujet. La FSU suggère d’utiliser un ETP pour faire fonctionner cette instance et décharger la secrétaire à la hauteur des besoins, mais les élus de la FSU ont également besoin de temps et ne peuvent pas se passer de la décharge qui leur est allouée. La FSU propose de transformer les journées de décharge en ETP, pour + de souplesse. La FSU demande que ce point soit à l’ordre du jour du prochain CTA. L’administration va y réfléchir.