SNUipp-FSU Guyane
http://973.snuipp.fr/spip.php?article93
Journal n°89
Janvier 2008
jeudi, 7 février 2008
/ SNUipp-FSU 973 /

co-secrétaire départemental du SNUipp Guyane

24 janvier : une grève inutile ?

Avec 90 % de grévistes dans le premier degré, plus de la moitié des écoles fermées, cette grève aura au moins été utile à une chose : montrer le rejet de la politique gouvernementale de la part des fonctionnaires en général et des enseignants en particulier.

Une délégation de l’intersyndicale FSU/Solidaire a été reçue par le secrétaire général de la préfecture qui a écouté nos revendications d’un air condescendant et nous a tenu ensuite un discours dithyrambique dans lequel il faisait l’apologie de l’action du gouvernement. L’usager est au cœur des réformes en cours et de très gros efforts sont faits pour développer la Guyane et accompagner son formidable essor démographique, nous a-t-il assuré.

Nous avons ensuite été reçus par le recteur qui s’est montré plus attentif à nos revendications.

Il a tout d’abord apporté un démenti catégorique aux rumeurs qui courent sur son prochain départ et a ensuite donné quelques informations sur l’avancement du dossier des contractuels : le principe de l’alignement de la grille de salaires des contractuels du premier degré sur celle du second degré est acquis. Des avancées dans le domaine de la formation des non titulaires sont également obtenues.

Voici deux revendications portées par la FSU depuis plusieurs années qui se concrétisent donc.

Ne crions pour autant victoire car beaucoup reste encore à faire.

J-N G.

Sommaire  :

P 2 et 3 : actualité,

P 4 et 5 : 23 propositions pour l’école, samedi matin,

P 6 et 7 : dur dur, le métier d’inspecteur !, NBI dans l’ASH,

P 8 et 9 : mouvement intra, coordonnées de la DPE1,

P 10 et 11 : infos syndicales, audience ASH,

P 12 et 13 : infos secteurs

P 14 : C2I2e à l’IUFM,

P 15 : 2 heures, pour quoi faire ?

P 16 : enquête auprès des jeunes PE.

Pouvoir d’achat dans la fonction publique

PARIS, 17 déc 2007 (AFP)

Le ministre du Budget et de la Fonction publique, Eric Woerth, a présenté lundi à la presse un dispositif "novateur" de "garantie individuelle du pouvoir d’achat", qui permettra de "corriger la situation des agents ayant perdu du pouvoir d’achat sur leur traitement".

Le ministre s’est exprimé à l’issue des négociations sur les salaires des fonctionnaires, au cours desquelles il n’a pas annoncé d’augmentation générale des salaires.

Il a toutefois précisé que des "discussions" s’engageraient avec les organisations syndicales "la deuxième quinzaine de janvier, voire fin janvier" sur l’augmentation du point d’indice (base de calcul des traitements dans la fonction publique).

"J’ai proposé un mécanisme extrêmement novateur de garantie individuelle du pouvoir d’achat" visant à "encadrer l’évolution salariale des fonctionnaires", a expliqué M. Woerth, évaluant à "plusieurs centaines de millions d’euros" ce dispositif pour les trois fonctions publiques (Etat, collectivités, hôpitaux).

"L’idée de base (du nouveau mécanisme) est simple : aucune personne ne peut travailler pour l’Etat et en même temps perdre de l’argent", a ajouté le ministre.

"Plutôt que de raisonner en moyenne, je veux raisonner en cas individuel", a-t-il martelé.

Le ministre a souligné que 17% des agents avaient vu leur traitement indiciaire progresser moins vite que l’inflation malgré leur ancienneté et les revalorisations du point d’indice entre 2001 et 2005.

Avec le nouveau mécanisme, une "bonification indiciaire" ou "prime" permettra de "couvrir l’écart entre l’évolution du traitement et celle de l’inflation", selon M. Woerth.

Le dispositif entrera en vigueur dès 2008 et "pour le quinquennat". M. Woerth s’est dit prêt "à regarder ce qu’on peut faire dans le domaine du rattrapage du pouvoir d’achat entre 2003 et 2007."

De leur côté, les organisations syndicales ont exprimé leur déception.

"Le gouvernement reste sourd aux revendications, on est sur des mesures parcellaires et individualisées et il n’y a aucune mesure chiffrée", a déploré Jean-Marc Canon (CGT), souhaitant une "nouvelle intervention forte des salariés dès le mois de janvier".

"Personne n’est satisfait, on n’a pas engagé de négociations", a résumé pour sa part Gérard Aschieri (FSU), ajoutant : "On nous donne de l’aspirine sans traiter les causes de la maladie".

De son côté, Eric Fritsch (CFDT) s’est dit "déçu par la nature et le niveau des propositions", demandant des "compléments d’information".

Le gouvernement "veut réduire à néant tout le processus de la fonction publique de carrière et arriver à une gestion totalement individualisée", a déclaré Gérard Noguès (FO) tandis qu’Elisabeth David (Unsa) a fait part de sa "grande déception".

Diminution du nombre de places aux concours

Le Ministre vient d’annoncer le nombre de postes mis au concours 2008. Le nombre total des recrutements prévus est de 10.130 contre 11.150 l’an dernier.

La répartition est la suivante :

- Concours externe : 9.359 (10.275 en 2007)

- Concours externe spécial (langues régionales) : 125 (140 en 2007)

- Troisième concours : 396 (485 en 2007)

- Second concours interne : 115 (231 en 2007)

- Second concours interne spécial (langues régionales) : 15 (19 en 2007)

120 postes sont destinés au recrutement par voie contractuelle pour les personnes en situation de handicap.

Nous ne connaissons pas encore, à ce jour, la répartition par académie. Nous vous informerons dès que nous aurons les informations.

Communiqué de presse

Plus d’élèves, moins de recrutements : le compte n’y est pas pour les écoles !

Le ministre vient d’annoncer une baisse de 10% des postes offerts au concours de recrutement des professeurs des écoles 2008.

Cette baisse de 1000 postes, dans un contexte de hausse démographique pour les écoles conduira, comme cette année, des recrutements importants d’enseignants sur la liste complémentaire.

Le ministère ne tire aucune leçon de ce qui se passe aujourd’hui sur le terrain. Depuis cette rentrée, les inspections académiques sont obligées de procéder, à nouveau, à un fort recrutement sur la liste complémentaire  : + de 1500 enseignants ont déjà été recrutés de cette façon dès octobre 07.

Sans formation, ces nouveaux enseignants doivent assurer du jour au lendemain un métier complexe qui engage une forte responsabilité au niveau de la réussite des élèves. Ils font face à des situations difficiles et leur contact avec l’école est obligatoirement assez brutal.

Ce choix ministériel, qui fragilise le Service Public d’Education, n’est pas acceptable tant pour ces jeunes enseignants que pour les écoles.

Pour le SNUipp, il faut augmenter de façon significative le nombre de postes au concours sur la liste principale pour anticiper les prochaines rentrées en fonction de la hausse du nombre d’élèves et des besoins des écoles.

Le SNUipp place la question des recrutements sera donc aussi au cœur de la journée de grève du 24 janvier 2008.

Paris, le 21 décembre

Service minimum

Le ministre X. Darcos vient à nouveau d’annoncer sa volonté d’instaurer un service minimum dans les écoles, notamment organisé par les municipalités. Le ministre cherche à limiter la portée du droit de grève.

Le SNUipp s’opposera à toute remise en cause de ce droit. L’annonce du financement des dispositifs d’accueil municipaux par les retenues de salaire des enseignants grévistes constituerait un véritable détournement de fonds !

Le SNUipp rappelle que le recours à la grève s’effectue toujours pour des raisons d’avenir et d’efficacité du service public d’Education, dans l’intérêt des élèves et des personnels.

Plutôt que d’un service d’accueil minimum les jours de grève, le ministre serait bien inspiré d’assurer un service public d’éducation maximum toute l’année. Cela nécessite une toute autre logique budgétaire que la suppression de milliers de postes dans l’éducation.

Laïcité : réactions au discours de Latran

Vœux de la Ligue des Droits de l’Homme

En ce début d’année 2008, c’est d’abord aux instituteurs de la République que la Ligue des droits de l’Homme tient à adresser ses vœux les plus solidaires. A ces instituteurs que le Président de la République, inconscient des devoirs de sa charge, a insultés dans l’homélie qu’il a prononcée le 20 décembre dernier comme « chanoine du Latran ».

Selon Nicolas Sarkozy, « dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance ».

Le monde est plein de « fous de Dieu » qui, portés par une « espérance » délirante, poussent leur « engagement » jusqu’à « la radicalité du sacrifice de leur vie »… et de centaines d’autres vies innocentes. Le tout au nom de « la différence entre le bien et le mal » et de la purification des âmes.

Qu’en tant qu’individu Monsieur Sarkozy mette ces valeurs au pinacle n’est qu’un signe de plus de son ancrage, derrière l’agitation d’une communication « décomplexée », dans les valeurs les plus traditionalistes de la société française.

Mais qu’en tant que Président de la République française il mette le curé au-dessus de l’instituteur comme responsable de « la transmission des valeurs », qu’il ignore à ce point ce que sont précisément les valeurs de la République qu’il est censé représenter, témoigne de l’ampleur de la crise politique et morale qu’aggrave son exercice de la fonction présidentielle.

L’article 1er de la Constitution définit la République française comme « laïque, démocratique et sociale ».

« Laïque », elle refuse le mélange entre convictions religieuses et exercice des responsabilités politiques.

« Démocratique », elle refuse la concentration des pouvoirs entre les mains d’un « Président-Soleil » entouré de « collaborateurs » et de courtisans.

« Sociale », elle refuse la juxtaposition d’un « bouclier fiscal » pour les plus riches et de la régression du « bouclier social » pour les plus pauvres.

Ce n’est pas seulement dans les jets privés, les yachts et au « Fouquet’s » que s’étale le mépris des privilégiés pour cette fameuse « France qui se lève tôt ». C’est aussi dans le cynisme avec lequel sont foulées aux pieds, jour après jour, les valeurs républicaines.

La LDH salue donc d’abord, aujourd’hui, ces instituteurs qui, à ses yeux, restent les mieux à même de transmettre le respect des valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité et de solidarité. Et elle souhaite que 2008 donne à tous les Français plus d’occasions qu’en 2007 de retrouver, face au spectacle que donne la représentation politique, confiance en l’avenir de la République.

Paris, le 3 janvier.

Communiqué de presse du SNUipp : Instituteurs et prêtres : non au mélange des genres !

Dans un discours prononcé au Latran, le président de la République a cru bon d’affirmer que « dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur même s’il est important qu’il s’en rapproche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance… » !

Cette affirmation est surprenante et choquante. Elle est source de confusion et risque de remettre en cause, si elle était confirmée, la conception de la laïcité telle qu’elle s’est construite en France depuis l’adoption de la loi de 1905.

Les programmes d’enseignement de l’école publique intègrent l’acquisition des connaissances, la transmission des valeurs et l’apprentissage de la citoyenneté. Depuis l’adoption des lois Ferry sur l’école publique, laïque et obligatoire, les enseignants des écoles, quelles que soient leurs convictions personnelles s’y emploient. C’est une garantie pour le respect de la liberté de conscience des enfants et des familles. Mêler et, de plus hiérarchiser dans l’acte éducatif, comme le fait le président de la République, l’instituteur et le prêtre, le pasteur et l’imam constitue une véritable provocation vis-à-vis de l’école publique et de ses personnels qui transmettent le respect des valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité et de solidarité.

Le SNUipp rappelle son attachement à la laïcité de l’école. Cela doit se traduire par le devoir de scolariser tous les enfants présents sur notre territoire et le soutien aux équipes éducatives qui, au quotidien, construisent l’intégration de tous les jeunes. Quelles que soient la situation de leurs parents, leurs origines, leurs opinions philosophiques ou religieuses.

Paris, le 10 janvier 2008

23 propositions pour l’école

Ci-dessous un résumé des 23 propositions du Ministre de l’éducation nationale, soumises à discussion, pour définir un nouvel horizon pour l’école primaire.

1°) Redéfinir les objectifs de l’école primaire :

1-1 15% des élèves quittent l’enseignement primaire en situation d’échec lourd. La première étape de cette nouvelle ambition sera de diviser par trois, d’ici la fin de cette mandature, le nombre d’élèves en situation d’échec lourd. C’est le premier objectif de ce projet pour l’Ecole primaire.

1-2 Pour cela, nous devons nous attacher à faire diminuer significativement le taux de redoublement à l’école primaire.

La réussite scolaire ne doit plus être la conséquence des inégalités sociales. C’est le rôle de l’Ecole de mettre fin à cette disparité. Pour cela, en investissant sur ceux qui en ont le plus besoin, dans 5 ans, la proportion d’élève ayant redoublé une fois à l’école primaire devra diminuer et être inférieure à 10 %, quelle que soit l’origine socioprofessionnelle des familles lorsque ce n’est pas déjà le cas aujourd’hui.

1-3 Enfin, il faut distinguer plus clairement les deux temps de l’école : le temps de la transmission des savoirs au service de l’acquisition par tous les élèves des apprentissages fondamentaux et le temps de l’accompagnement éducatif.

2°) Donner à l’école des programmes et des horaires recentrés sur des objectifs clarifiés :

Les programmes scolaires doivent pouvoir être lus et compris de tous.

2-1 Les nouveaux programmes devront respecter un cahier des charges précis : ils devront intégrer le socle commun de connaissances et de compétences. Ils fixeront les contenus à enseigner pour chaque année scolaire dans le cadre des cycles. Clairs sur les objectifs à atteindre, compréhensibles par tous, ils ne comporteront pas d’injonction propre à limiter la liberté pédagogique du maître garantie par la loi.

2-2 La répartition des enseignements doit donc se faire à partir de blocs horaires qui donneront une priorité absolue à l’apprentissage de la langue française tout au long de la scolarité primaire.

2-3 Les programmes d’enseignement du primaire seront soumis à l’avis de la commission des Affaires culturelles, familiales et sociales de l’Assemblée nationale et de la commission des Affaires culturelles du Sénat.

3°) Construire des outils fiables pour l’évaluation régulière des acquis des élèves :

3-1 L’évaluation des élèves est assurée tout au long de l’année par le professeur. Elle sera régulière et systématiquement communiquée aux familles, en les informant des réponses prévues pour remédier aux difficultés.

3-2 Les professeurs des écoles auront accès à de nouveaux outils d’évaluation diffusés sur la banque nationale qui sera notablement renforcée.

3-3 Seront créées deux évaluations nationales témoins qui serviront à mesurer les acquis des élèves au CE1 et au CM2. Le résultat de ces évaluations sera communiqué aux familles. Leurs constats seront rendus publics et permettront d’apprécier l’évolution de la réussite du système éducatif.

3-4 Le niveau obtenu lors de ces évaluations mais surtout les progrès accomplis par les élèves et mesurés par ces évaluations constitueront le véritable indice de réussite de la politique scolaire.

4°) Evaluer autrement les professeurs des écoles :

4-1 Il faut changer de logique et, d’abord, faire confiance aux maîtres pour mettre en œuvre les choix pédagogiques qu’ils estiment les meilleurs. Ce qu’on appelle la liberté pédagogique n’est pas un vain mot. Elle est inscrite dans la loi. Cette liberté implique une responsabilité car, en matière pédagogique, tout choix a des conséquences sur l’apprentissage des élèves.

4-2 L’évaluation des professeurs des écoles doit être redéfinie : pour ne plus s’attacher seulement à la méthode pédagogique de l’enseignant mais intégrer les progrès des élèves.

4-3 L’évaluation des enseignants du 1er degré sera plus fréquente et régulière. L’inspecteur de l’Education Nationale sera responsable de la mise en œuvre des objectifs nationaux. L’évaluation et la réussite des personnels enseignants de sa circonscription constitueront ses objectifs prioritaires.

4-4 En cas de difficultés professionnelles avérées ou de besoin de perfectionnement, le professeur des écoles bénéficiera d’une formation professionnelle adaptée.

 5°) Consacrer un temps de travail adapté à chaque élève en difficulté :

5-1 La création de la semaine scolaire de 24 heures permet, pour la première fois, d’instituer une aide personnalisée pour chaque élève en difficulté sur un temps spécifique de deux heures hebdomadaires. Cette aide vise la réussite scolaire. Ce temps sera inclus dans les horaires de service des professeurs des écoles.

5-2 Le traitement de la difficulté scolaire comprendra plusieurs étapes successives. Pour commencer, les difficultés repérées par le professeur sont d’abord traitées dans le cadre de la classe.

Si elles sont plus lourdes, elles donneront lieu à une prise en charge complémentaire grâce aux deux heures dégagées, en accord avec la famille.

5-3 L’accueil se fera par petits groupes, en dehors des horaires de classe collective. La réussite scolaire passe nécessairement par cette attention particulière aux problèmes de chacun.

5-4 L’organisation de ce temps de réussite scolaire doit se concevoir en laissant toute sa place à l’autonomie et à la responsabilité des équipes mais également en évaluant les résultats obtenus et les progrès accomplis par les élèves.

5-5 Dans les cas où ces remédiations n’auront pas suffi, il sera proposé à tous les élèves présentant en fin d’école primaire de grandes difficultés dans la maîtrise du langage, de la lecture ou de l’écriture, un stage de remise à niveau entre la fin du CM1 et le commencement de la scolarité au collège. Ces stages pourront se dérouler pendant les vacances et seront assurés par des enseignants volontaires qui recevront une rémunération complémentaire à cette fin.

5-6 Dans les écoles enfin, où la difficulté scolaire est la plus récurrente, le principe « plus de maîtres que de classes » pourra être retenu et la relation avec les familles renforcée.

6°) Renouveler les missions de l’école maternelle :

6-1 Les missions de l’école maternelle seront redéfinies en fonction des âges d’accueil. Aussi, dans les domaines de l’apprentissage du langage, du développement physique et de l’autonomie, une véritable progressivité sera mise en œuvre de la Petite section à la Grande section, en fonction des besoins de chaque enfant.

6-2 Il faut donner à l’école maternelle un programme qui respecte mieux sa spécificité en matière pédagogique et, comme pour l’école élémentaire, un programme compréhensible par tous. Ce programme s’attachera notamment à mieux définir les objectifs de la Grande section d’école maternelle et ainsi son rôle dans la scolarité.

6-3 Enfin la formation des personnels enseignants en maternelle doit être renforcée. Il faut donc que, dans le cadre de la formation initiale, lors des deux premières années d’exercice, mais aussi en formation continue, de véritables modules de formation consacrés à l’école maternelle soient proposés. Ils permettront aux nouveaux professeurs des écoles de se doter des outils nécessaires à l’exercice de leur métier.

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Commentaires du SNUipp

15 % d’élèves en situation de grande difficulté à l’école élémentaire : ce chiffre est insupportable. Les enseignants des écoles travaillent à faire reculer l’échec scolaire. Le SNUipp considère qu’il est urgent d’engager une transformation de l’école qui vise à la réussite de tous les élèves. Il formule de multiples propositions en ce sens.

L’ensemble des propositions ministérielles, en l’état, apparaissent comme peu crédibles par rapport à l’objectif affiché de diviser par 3 le nombre d’élèves en grande difficulté à l’issue de l’école élémentaire.

L’annonce de la mise en place du principe « plus de maîtres que de classes », de la volonté de « donner à l’école maternelle un programme qui respecte mieux sa spécificité pédagogique » ou de « la refonte du dispositif d’évaluation des élèves » qui est actuellement marqué par la confusion correspond à certaines de nos revendications.

En revanche la notion de priorité absolue à l’apprentissage de la langue française ne risque-t-elle pas de se traduire par la diminution de l’enseignement des mathématiques, des sciences, de l’éducation artistique, de l’EPS, de l’histoire – géographie ? La définition de temps d’accompagnement éducatif ne risque-t-elle pas d’exclure du temps scolaire certaines matières et la prise en compte des difficultés scolaires ? L’absence de référence aux RASED, à la formation continue et aux dispositifs de classe passerelle et de scolarisation de moins de trois ans est inquiétante.

Le SNUipp-FSU portera toutes ses propositions en matière de réussite scolaire, de transformation de l’école et de conditions d’exercice du métier.

Il considère que l’annonce de « permettre des investissements de long terme » ou mettre en place le dispositif « plus de maîtres que de classes » exige, pour être crédible, une toute autre politique budgétaire de la part du gouvernement.

J-N G.

Suppression du samedi matin

La réunion du 18 janvier a exclusivement porté sur le point 4 du document ministériel (organisation du temps de service des enseignants), qui n’avait jusqu’à présent fait l’objet d’aucune discussion avec le ministère.

Le SNUipp a réaffirmé et argumenté sur, notamment, la nécessité de trois heures de concertation, de la prise en compte de la charge de travail.

Le ministère a annoncé que le volume de temps de concertation évoluerait avançant le chiffre de 54 heures année devant élèves (ce qui se traduit par une demi-heure de concertation et/ou de la formation et une heure trente d’actions auprès des élève par semaine*). Il a précisé que l’annonce définitive du ministre interviendrait lors de la dernière réunion du vendredi 25 janvier.

La discussion a également porté sur la méthode de régulation du dispositif. Le SNUipp a rappelé qu’il souhaite que le conseil des maîtres prenne les décisions et qu’un cadre national ou à défaut des indications nationales précisent la répartition des 2 heures hebdomadaires dégagées (72 heures annuelles) afin de limiter au maximum les différences d’appréciation des IEN.

Le SE et le SGEN partagent la demande de temps de concertation mais ne sont pas favorables à un cadrage national des volumes horaires et limitent la régulation à la validation des dispositifs par les IEN.

Même si le ministère a évolué, les propositions formulées restent très éloignées de nos demandes notamment en matière de temps de concertation et de prise en compte de l’alourdissement de la charge de travail.

Plusieurs points n’ont pas été abordés : maternelle, rural, remplaçants, ...

Des réunions bilatérales sont prévues en milieu de semaine prochaine avant la réunion conclusive du 25.

* ces volumes s’apprécient de manière annuelle

L’évolution du métier d’inspecteur du premier degré

Je suis content, je pilote !

A la mémoire de Paul DUPAS et de Victor HOST

Il est des mots qui s’imposent progressivement sous l’effet de modes, de techniques de communication, d’objectifs politiques souvent implicites, qui sont issus de domaines très différents de celui qui les absorbe et qui deviennent des évidences indiscutables. Il est devenu ringard de les remettre en cause, de rechercher leur fondement, de s’interroger sur leur sens. Ils s’imposent alors contribuant au règne de l’apparence et au renforcement du formalisme aux dépens du réel. Le mot "pilotage" est de ceux-là. Il permet de se donner l’illusion d’un regain de prestige de la fonction. Associé à l’indispensable tableau de bord et à l’ordinateur portable, il donne l’apparence du sérieux, de la compétence, de l’importance, de la responsabilité. Je pilote, j’ai beaucoup d’indicateurs sur mon tableau de bord - plus j’en ai et mieux c’est- je fais régulièrement ma check list, je corrige les bugs, j’affirme que je sais croiser les items, j’affiche avec power point évidemment, je commente, je justifie tout techniquement, donc je suis responsable. On me dit d’ailleurs, sous le sceau de l’anonymat, que, dans la grande école de cadres de l’Education Nationale, au cœur de la belle région Poitou-Charentes, sous l’influence du Futuroscope, du virtuel et des gadgets, on ne jure que par le pilotage et les tableaux de bords, les camemberts et les histogrammes, les diagnostics et les plans.

Je ne suis plus inspecteur, je suis pilote, économiste, technicien très supérieur, et je suis content. D’ailleurs, on peut me demander toujours plus d’évaluations, je suis toujours d’accord, j’en propose parfois moi-même, car j’ai compris que sans évaluation, sans estimation, sans calculs statistiques savants, je ne peux pas piloter.

Et je finis par croire, cela me fait du bien, que je pilote vraiment. J’en profite pour me rapprocher de Simon, mon petit fils, qui pilote vraiment sur ses multiples simulateurs. L’inspection, c’est ringard. Je travaille désormais sur les résultats des élèves, je prends mon pied en les décortiquant et en imaginant des programmes de remédiation, même si les apprentissages n’ont pas été "médiés", ils seront, je n’en doute pas, "remédiés" puisque je l’aurai déclaré et que j’aurai répondu à toutes les enquêtes. J’enjoliverai un peu pour faire comme tout le monde et parce que ce que l’on me demande, c’est de prouver que c’est bien et que les circulaires ministérielles sont bonnes. Je serais bien incapable de faire moi-même ce que j’exige des autres, mais c’est normal. On ne demande pas au directeur d’usine de savoir fraiser une pièce ou graisser la machine.

Je suis fatigué mais j’ai un beau métier. Je donne aussi les autorisations d’absence. Occasionnellement, j’annonce que Madame Jules sera inspectée entre le 15 à 8h et le 30 à 17h (hors les dimanches), ce que je ne supporterais pas pour moi-même mais ce qui justement me permet de m’affirmer comme chef. J’ai de très nombreuses réunions, plus j’en ai, plus je suis important, même si je râle parce que la réunionnite dévore mon temps et que je rate tous les concerts et tous les films, toutes les réunions de mon syndicat et quelques doux moments de bonheur.

Le métier a terriblement changé en 20 ou 30 ans, mais c’est normal, l’école a tellement changé elle-même, n’est-ce pas ? Et je n’y suis pas pour rien puisque j’ai piloté le changement.

Je travaille. Je travaille soir et matin, dimanche et fêtes. J’ai pris mes dossiers et mon ordinateur pour les vacances…

Je m’endors sur mes lauriers et mes angoisses.

Soudain, une voix m’interpelle, lointaine. Je la reconnais, c’est bien celle de Paul, mon inspecteur "de quand j’étais instit’", qui est au paradis des inspecteurs. Je vois sa tête à la Léo Ferré et je revois ses emportements. Il n’avait rien d’un valet, lui, et il pensait, lui. Manifestement, il n’est pas content. Il a son regard des mauvais jours :

" Et les enfants ? Tu les vois encore ? Tu les observes ? Tu as remarqué que celui-là s’ennuie, que celui-ci ne comprend rien, que l’autre rêve, que l’instit’, pardon, le professeur d’école, professe pour les 5 gamins formatés du premier rang ? As-tu regardé ce qu’ils font vraiment ? S’ils s’expriment ? S’ils dialoguent entre eux ? S’ils pensent et peuvent dire ce qu’ils ont pensé ? Tu as vu que celui-ci est au bord des larmes ? Et l’autre là, le petit malin, avec son regard vif, mauvais élève intelligent qui se fout du monde et qui se demande ce que tu fais là et à quoi tu sers ?

Et le prof ? Tu le regardes ? Tu notes ce qu’il dit ? Absorbé par la lecture des livrets d’évaluation et des statistiques, tu ne vois pas qu’il fait cours, qu’il explique, qu’il ne comprend pas que les élèves ne comprennent pas ? Il s’use pour rien, je te le dis. Si tu crois qu’il va changer quand tu lui auras mis tes camemberts sous le nez, que tu lui auras défini ses objectifs comme le fait le directeur de la banque pour ses démarcheurs, tu te trompes…

Et pourquoi tu ne prends pas un peu la classe pour réorienter l’activité, pour mettre en évidence que les capacités de réflexion des enfants, notamment de ceux qui sont en difficulté, sont sous-estimées, pour donner de la matière à l’entretien que tu auras ensuite, pour faciliter la réflexion sur les représentations et sur les choix pédagogiques, pour montrer que tu es vraiment un expert et que, même expert, tu peux te planter ? Ah, oui, tu ne sais pas. Tu causes et tu pilotes…

Il y a pourtant bien longtemps que je t’ai dit qu’il fallait absolument observer l’acte pédagogique, sa réalité, comprendre les raisons des choix des praticiens pour espérer les faire évoluer, comprendre le réel pour tenter d’aller vers l’idéal ?"

Bon, voilà qu’il me ressort du Jaurès, Condorcet va arriver… Et Freinet, et l’OCCE, et le GFEN, et Don Bosco, et Montessori, et le polonais Korczak, et Fernand Deligny… Et lui, dont il ne parlera pas mais qui savait si bien mettre en évidence toute l’intelligence potentielle des enfants pauvres, étouffée aujourd’hui par l’évaluationnite aigue. Je me souviens bien, mon cher Paul. Comme un autre de mes maîtres, Victor HOST, directeur de recherche à l’INRP, tu me disais simplement : "Il y a trois types d’activités nécessaires à l’école :

1° des activités de construction des savoirs et des compétences par les élèves eux-mêmes placés dans des situations de recherche, de tâtonnement, d’expression/communication, de comparaison des procédures, de réflexion, de raisonnement, de justification des suppositions… de fabrication d’outils mentaux…

2° des activités d’exercice, d’entraînement, de fixation, de réinvestissement…

3° des activités d’évaluation… Aujourd’hui, 90% du temps scolaire sont occupés par les activités de type 2 et 3. Toutes les activités de remédiation et toutes les activités d’aide aux devoirs sont de type 2, c’est-à-dire qu’elles ne sont que plâtre sur des jambes de bois… Pour améliorer la réussite scolaire, il faudrait au moins 50% du temps pour des activités de type 1 et donc une sérieuse réduction du temps d’enseignement collectif frontal. Et la remédiation n’a de sens que si elle est de type 1…"

Paul, tu avais déjà raison. Comment peut-on améliorer les performances des enfants si l’on n’est pas capable d’analyser les pratiques des maîtres et de les faire évoluer ? D’ailleurs, quand j’interroge mes collègues : Comment on fait pour piloter ?, les réponses sont souvent floues et fuyantes. J’ai vu des tonnes de power point sur les performances des élèves, avec des graphes magnifiques et de jolies couleurs, et même avec des araignées qui descendent des plafonds, à en avoir la nausée. Je n’en ai jamais vu sur les pratiques pédagogiques des enseignants. Mais puisqu’il faut piloter, pilotons.

Piloter par les résultats des élèves sans savoir piloter les pratiques des enseignants… cela relève du gag. Or, comme le disait fort justement un expert, Claude THELOT, malgré la compétence des inspecteurs et des pilotes, on ne sait pas ce qui se passe réellement dans les classes…

Le vrai problème, derrière l’écran de fumée commode et snob du pilotage, n’est-il pas d’accompagner les enseignants à voir clair dans leurs représentations et leurs pratiques professionnelles et à mettre leurs actes en accord avec leurs valeurs ?

Merci Paul de m’avoir réveillé une fois encore ! Je vais me ranger du pilotage et de statistiques qui n’ont pas de sens et tenter de rester proche des enseignants pour les comprendre et les accompagner, les aider à faire mieux l’école. Ne t’inquiète pas. Je ne veux pas être pilote, je résiste et je m’indigne, tu sais que je n’ai jamais été un valet, même avec toi. Je veux être inspecteur, autant que possible intelligent, autant que possible sensible et humain… Mais je te le dis : ce n’est pas facile aujourd’hui face à l’adversité déguisée, à la complaisance colorisée et à la gloire du pilotage !

Pierre FRACKOWIAK, IEN

NBI pour les enseignants non spécialisés en CLIS

Une collègue non spécialisée de l’Allier exerçant en CLIS a obtenu satisfaction au tribunal administratif de Clermont-Ferrand le 4 octobre 2007 en ce qui concerne le versement de la NBI de 27 points que perçoivent les collègues spécialisés exerçant en CLIS. Le gain pour cette collègue est très important puisque, bien que l’administration ait opposé la déchéance quadriennale, la collègue a gagné le paiement de 4 années de NBI.

L’interprétation du ministère en la matière est en effet que cette NBI ne peut être versée qu’aux enseignants spécialisés de CLIS.

Deux jugements en Conseil d’état ont servi de base à l’argumentaire développé pour faire valoir cette NBI aux non spécialisés :

- l’arrêt n° 258702 du Conseil d’état en date du 15 décembre 2004, demandant l’abrogation du décret 91-1229 du 6/12/1991 instituant la NBI, au motif que cette NBI ne concerne que les fonctionnaires titulaires ; le conseil d’état annulant le rejet implicite du ministère sur cette demande, il en découle que la NBI peut être versée à des fonctionnaires stagiaires, donc non spécialisés ;

- l’arrêt n° 278877 du Conseil d’état en date du 5 avril 2006, à la demande d’une fonctionnaire d’une collectivité territoriale, d’où il découle que la NBI n’est liée qu’aux emplois exercés et non pas limités par des considérations de corps ou cadre d’emploi ou grade, ce qui exclut la condition du diplôme ;

Le tribunal de Clermont-Ferrand précise que ’’si l’administration peut subordonner l’occupation de certaines fonctions à la détention de certains diplômes sanctionnant la détention de qualifications particulières, elle ne peut, lorsqu’elle confie ces fonctions à des agents ne remplissant pas les conditions de diplômes qu’elle a elle-même posées, les priver de la NBI attachée à l’exercice effectif de ces fonctions. "

Le ministère ne semble pas avoir fait appel de cette décision de TA. Sans préjuger des suites qui leur seront données, nous tenons à vous informer de ce jugement et à vous aider dans votre recours.

Les collègues concernés sont tous ceux qui, sans être spécialisés, exercent actuellement ou ont exercé en CLIS (il faut remonter 4 ans en arrière).

La première démarche à faire est un recours gracieux auprès du recteur, à envoyer en recommandé avec AR. Le SNUipp-Guyane est à votre disposition pour vous aider à rédiger votre lettre de recours gracieux.

Pour rappel, la non réponse du recteur dans un délai de deux mois vaut rejet, après quoi les collègues saisiront le TA. Nous fournirons par la suite les modèles de recours au TA.

J-N G

Mouvement départemental : le calendrier

Fin janvier : diffusion de la circulaire,

15 février : date limite de dépôt des actes de candidature pour les postes à profil par voie hiérarchique,

29 février : date limite de dépôt des pièces justificatives pour les rapprochements de conjoints et les situations exceptionnelles,

du 1er au 12 mars : commissions d’entretien pour les postes à profil,

du samedi 1er mars au samedi 15 mars : saisie des vœux par Internet, à partir du site du rectorat www.ac-guyane.fr.

13 mars : CAPA d’attribution des 10 points pour situation exceptionnelle et avis pour les postes à profil,

17 mars : réception de l’accusé de réception dans la boîte aux lettres I-Prof,

2 avril : date limite

- de contestation du barème,

- de demande écrite d’annulation de participation au mouvement,

- d’envoi de la lettre de motivation pour les candidats à un poste ASH qui ne sont pas spécialisés,

26 avril : CAPA d’affectation sur les postes à profil,

15 mai : CAPA 1er mouvement des titulaires,

26 juin : CAPA de révision d’affectations des titulaires,

29 juin : groupe de travail sur les affectation des listes complémentaires et contractuels,

27 août : affectation complémentaire des contractuels.

Important : vous allez recevoir un accusé de réception, le 17 mars, qui récapitulera vos vœux ainsi que les éléments de votre barème. Il faudra bien faire attention de vérifier vos fiches et demander une rectification s’il y a des erreurs avant le mercredi 2 avril 17h00, délai de rigueur. Concernant les demandes de majoration exceptionnelle (dossier médical ou social) prendre contact avec le médecin ou l’assistante sociale du rectorat (tél 0594 27 20 33 ou 0594 27 20 45). N’oubliez pas de nous faire parvenir un double de votre dossier pour que l’on puisse le défendre en CAPA.

Attention : les collègues n’ayant pas encore de poste définitif et qui n’auraient pas satisfaction sur leurs vœux seront nommés d’office à titre définitif sur les postes restés vacants. De plus, s’ils n’ont pas élargi suffisamment leurs vœux, ils n’auront droit à aucun recours. Pensez, pour obtenir une commune, à demander tous postes sur celle-ci.

N’hésitez pas à venir vous renseigner ou téléphoner au SNUipp pour élaborer la meilleure stratégie avant de vous inscrire sur le serveur.

Statistiques pour estimer vos chances

A titre indicatif : les barèmes minimaux (cliquez) qu’il fallait avoir pour intégrer les différentes communes de Guyane ces quatre dernières années. Attention, comme vous pouvez le constater, ces barèmes varient beaucoup d’une année sur l’autre.

 

Mouvement départemental : ce qui a changé

Deux groupes de travail ont précédé l’adoption en CAPA de la circulaire et du barème du mouvement. Nous avons tenté de ne pas multiplier les modifications afin que les collègues puissent s’y retrouver d’une année sur l’autre.

Modifications dans la circulaire :

1 - Les enseignants retenus pour suivre la formation CAPA-SH 2008-2009 devront obligatoirement participer au mouvement avec le vœu « stage formation CAPA-SH » afin qu’un barème leur soit attribué. Ils peuvent bénéficier des mêmes majorations que les autres.

2 - Dans le but de limiter le nombre d’appels et d’éviter de bloquer trop longtemps des postes, il a été décidé que les enseignants qui demanderaient une révision d’affectation après le 1er mouvement perdraient leur poste définitif et seraient donc obligés de participer au mouvement l’année prochaine (dans l’espoir que le vieil adage « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras » s’appliquera).

3 - Les postes du CASNAV sont désormais réservés aux titulaires d’un diplôme en FLE ou FLS (ce qui semble la moindre des choses). Comme ces collègues sont également chargés de formation, le SNUipp avait demandé qu’ils soient en plus titulaires du CAFIPEMF. L’administration a estimé que c’était trop demander et a rejeté notre proposition.

4 - Les regroupements de décharges de direction qui apparaîtront dans le cahier des postes seront attribués à titre définitif au premier mouvement.

5 - Les postes de répétiteurs CNED (Régina, Camopi, Antecum-Pata…) sont déprofilés. Dans les faits, ils ont d’ailleurs toujours été attribués sans entretien.

6 - Seuls les PACS établis au plus tard le 30 avril 2007 seront pris en compte pour les points de rapprochement de conjoint et sur présentation d’un avis d’imposition commune de l’année 2007. La simple déclaration sur l’honneur de se soumettre à l’imposition commune n’est plus acceptée.

7 - La majoration pour situation exceptionnelle ne s’appliquera que pour des vœux « commune » (hors Rémire-Montjoly) et sur des postes d’adjoint. Elle ne s’appliquera pas aux mutations à l’intérieur de l’Ile de Cayenne.

8 - Enfin, pour éviter les errements de l’année dernière dans l’affectation des enseignants non spécialisés sur des postes ASH, une annexe précisant clairement les modalités d’application de ce dispositif sera ajoutée à la circulaire.

Modification du barème :

Une seule modification, la majoration pour situation exceptionnelle est portée à 15 points dans l’optique de limiter le nombre d’appels après le premier mouvement. Cette augmentation est compensée par le fait qu’elle ne s’applique qu’aux vœux « commune » sur des postes d’adjoint.

L’ensemble de ces modifications a été discuté en groupe de travail et accepté par les deux organisations syndicales.

En revanche, les aménagements suivants, demandés par le SNUipp se sont heurtés au refus conjoint du SE-UNSA et de l’administration :

• remplacement des postes à profil par des postes à caractère particulier, soumis à conditions de diplômes,

• ne pas soumettre la fidélité au département à la condition d’ininterruption, pour nous toutes les années au service du département doivent compter,

• suppression des majorations pour les années dans les fonctions de directeur (point F), dans l’ASH, maître formateur, conseiller pédagogique (point H). Ces majorations font double emploi avec la fidélité au poste.

J-N G

La DPE1 a déménagé : nouvelles coordonnées

Chef de division

Jean Ramery

0594 27 20 32

Chef de bureau gestion individuelle

Emeline Pidéry

0594 27 20 11

Adjoint 1

Arlette Faubert

0594 27 20 39

Adjoint 2

Ariane Robo

0594 27 20 44

Secrétariat

Muriel Drayton

0594 27 20 64

Gestion collective

Téléphone

Nadine Palmot

0594 27 20 33

Viviane Sinaï

0594 27 20 45

Gestionnaires individuels : gestion administrative et financière des enseignants du 1er degré, salaires, prestations familiales, changement de corps-grade, changement d’échelon, titularisation, congé de formation, congés de maladie…

Prénom, Nom

Téléphone

Dossiers

Alix Madlon

0594 27 20 42

A et B

Vanessa John

0594 27 20 40

C, D et E

Jacqueline Lowinski

0594 27 20 63

de F à J

Claudia Boyce

0594 27 20 35

de K à Mi

Emilienne Edward

0594 27 20 38

de Mo à R

Steeve Dunon

0594 27 20 37

de S à Z + collèges + SEGPA

Charlette Lespérance

0594 27 20 41

Contractuels + IUFM

Conseillers techniques

Téléphone

Médecin

Dr Claudie Limon

0594 27 20 33

Assistante sociale

Eve Coulibaly

0594 27 20 45

Tout courrier doit être adressé à :

Rectorat de la Guyane

BP 6011

97306 Cayenne cedex

Calendrier des infos syndicales

 

 

Apatou

mardi

29 janvier

de 8h00

à 11h00

L. Amayota

Dominique, Jean-Noël

Papaïchton

mardi

29 janvier

de 9h00

à 12h00

Gran Man Tolinga

Karine, Alexandre

Maripasoula

mercredi

30 janvier

de 8h30

à 11h30

R. Vignon

Karine, Alexandre

Grand-Santi

mercredi

30 janvier

de 9h00

à 12h00

Grand-Santi II

Dominique, Jean-Noël

IUFM

jeudi

31 janvier

de 10h00

à 12h00

IUFM

Sabrina, Karine

Cayenne

samedi

16 février

de 8h00

à 11h00

Elé. Bonhomme

Karine, Fabrice, Jean-Noël

Rémire-Montjoly

mercredi

20 février

de 8h00

à 11h00

S. A. Methon

Karine, Jean-Noël

Saint-Georges

jeudi

21 février

de 8h30

à 11h30

P. Joinville

Karine, Jean-Noël, Luc

Régina

vendredi

22 février

de 14h30

à 16h30

M.  Léanville

Karine, Jean-Noël, Luc

Matoury, Roura

samedi

23 février

de 8h00

à 11h00

La Barbadine

Fabienne, Jean-Noël

Saint-Laurent

lundi

25 février

de 9h00

à 12h00

CCL

Dominique, Jean-Noël

Mana

mardi

26 février

de 8h00

à 11h00

C. Robinson

Dominique, Jean-Noël

Iracoubo

vendredi

29 février

de 8h00

à 11h00

M. Lohier

Hélène, Paul, Luc

Sinnamary

vendredi

29 février

de 14h00

à 16h30

M. Lohier

Hélène, Paul, Luc

Kourou

samedi

1er mars

de 8h00

à 11h00

Médiathèque

Hélène, Karine, Paul

Macouria, Montsinéry

samedi

1er mars

de 8h00

à 11h00

E. Courat

Fabienne, Jean-Noël

Camopi

à déterminer en fonction de la météo

Les instituteurs et PE qui souhaitent y participer informent leur IEN (modèle à compléter pour chaque école). Ils font savoir par écrit aux parents de leurs élèves (voir modèles ci-contre) qu’ils ne feront pas classe ce jour-là. Le cas échéant, le directeur établira un tableau de services tenant compte de l’absence des enseignants. Ces réunions font partie du temps de service et donc payées à plein traitement. Les participants sont couverts par la réglementation concernant les accidents de travail ou de trajet au même titre que s’ils faisaient classe.

Nous vous rappelons qu’il n’est pas nécessaire de déposer une demande d’autorisation d’absence, mais vous devez informer votre inspecteur par courrier ainsi que les parents d’élèves. N’oubliez pas que ce moment reste privilégié pour l’expression et la confrontation de vos idées.

Modèle de lettre aux parents

Madame, Monsieur,

Je vous informe que l’enseignant de votre enfant n’assurera pas la classe le XXX de Xh à Xh en raison de sa participation à une réunion d’information syndicale.

Soyez persuadés que nous utiliserons ce temps à analyser au mieux les moyens de construire une école de qualité, assurant à vos enfants les meilleures conditions de la réussite scolaire pour leur avenir.

Informations par mail

Vous ne recevez pas les mails d’information du SNUipp ?

Si vous désirez être tenus au courant en direct de toutes les informations importantes concernant :

votre carrière (avancement, formation continue, permutations, exeat/ineat, mouvement départemental, congé de formation professionnelle…

des dernières circulaires du rectorat et des date limites de dépôt des différentes demandes (travail à temps partiel, disponibilité, détachement dans le second degré, à l’étranger, stages de formation continue, congés bonifiés, inscription sur la liste d’aptitude aux fonctions de directeurs, action sociale de l’académie, validation des services de non titulaire pour la retraite, inscription au CAPA-SH…

de l’actualité concernant l’éducation, le métier, les mouvements sociaux…

Il vous suffit pour cela d’envoyer un mail à snu973@snuipp.fr ou

en indiquant simplement vos nom, prénom, école, commune et le message :

Je désire recevoir la lettre d’information du SNUipp-Guyane.

Sur simple demande de votre part, nos envois cesseront et vous serez supprimé de notre listing.

Compte rendu de l’audience ASH du 21/12/07

Quelques heures avant les vacances de Noël, M. Noël, IEN ASH, et les 2 IA ont fini par nous recevoir pour parler de l’ASH, audience demandée depuis septembre. Nous déplorons toutefois l’absence de M. le Recteur, mais…

De façon générale, échanges nombreux, écoute satisfaisante, réponses par contre insuffisantes.

- A propos de la MDPH et de l’équipe pluridisciplinaire incomplète selon nous depuis janvier 2005, on nous répond que tout est conforme aux textes. Après vérification nous continuons à nier cela. Ceci dit « un retour à la normale » serait prévu pour mars-avril. Après précisions, la MDPH est toujours réduite à un enseignant, une assistante sociale à temps partiel (40%), des vacations effectuées par un médecin et présence d’un psychologue « à la demande » (nous rappelons que le décret 2005-1587 prévoit « des professionnels ayant des compétences…dans le domaine de la psychologie » et « peut faire appel à des consultants »).

Nous déplorons le retour dans les CLIS d’enfants de 12 et 13 ans n’ayant pas trouvé de place en UPI. Réponse : on ouvre un UPI lorsqu’il y a un local et un moyen ! Le texte prévoit pourtant que les ouvertures de classes spécialisées suivent les décisions d’orientation prises par la CDAPH.

- Chapitre fonctionnement de l’ASH : nous dénonçons un certain manque de transparence des affectations après la CAPA du 28 août, et demandons un groupe de travail pour préparer les modalités du mouvement ASH.

Formation et suivi des débutants dans l’ASH ? ??? Elle existe. Quant aux débutants sur des postes isolés… quasi inexistante. L’équipe des fleuves ne pouvant pas tout faire, à quand l’équipe ASH venant aider, conseiller les débutants des fleuves ?

Opacité de la gestion du matériel pédagogique et éducatif : question qui étonne ; pourtant…. Qui passe les commandes ? Qui les suit ? Qui gère ? Il semblerait que tout passe par les enseignants référents et soit centralisé par Mme Smock. Qu’on se le tienne pour dit. Un dépliant clarifiant cette procédure sera édité et diffusé rapidement. Ce sera un guide qui donnera des conseils sur la façon d’accueillir un enfant handicapé dans sa classe. D’autre part, M. Noël ne voit pas de quel dysfonctionnement nous parlons lorsque nous dénonçons des arrivées importantes de matériel dans des CLAD déjà bien pourvues, fort probablement au détriment de celles de secteurs isolés. Dommage.

M. Delecambre, IAA, reconnaît que tous les psychologues faisant fonction ne possèdent pas les diplômes requis pour exercer ces fonctions. Un plus par rapport à la mesquinerie des réponses apportées pendant des années ! Les psychologues travailleraient dans ces cas-là en « collège de psy », seul le titulaire d’un des diplômes requis signerait les bilans.

Les visites effectuées par l’IEN ASH dans les CLIS et SEGPA étaient réellement « qualitatives » et ont mis en avant une qualité généralement supérieure du travail effectué par les enseignants ayant bénéficié de formation.

- A propos du fonctionnement des RASED, sans téléphone, sans ordinateur, parfois sans salle, nous n’avons comme seule réponse que : « On va chercher une solution ». Quand ? Comment ? On ne sait pas. Les dotations sont insuffisantes, ce point sera à discuter en CTP. Par contre, pas de frais de déplacement prévus dans une même circonscription ; nous objectons que cela existe ailleurs, des compléments d’informations seront demandés par nos IAA.

- Formation ASH : elle dépend de l’IUFM, qui n’a pas les moyens, elle est donc assurée par la circonscription ASH, en attendant une nouvelle organisation. Quand ???? Nous estimons que 3 postes de conseillers pédagogiques ASH c’est insuffisant pour ce département, tout le monde semble d’accord mais aucune proposition concrète. A St-Laurent cette année, la formation CAPA-SH sera de nouveau à Cayenne l’année prochaine. Formation de qualité, puisque tous les candidats ont réussi cette année ! Et nous qui dénoncions l’insuffisance de cette formation !!! M. Noël nie avoir reçu des plaintes par écrit d’un groupe de collègues en formation cette année ; aurions-nous été les seuls destinataires de ce courrier ?

Les 2 collègues rentrant de formation CAPASH pour déficience visuelle viennent enfin de recevoir des affectations conformes à leur spécialité.

- Psychologues scolaires : 5 postes vacants, aucun départ en stage depuis 3 ans, 3 départs prévus cette année, c’est bien mais cela ne suffira pas. Question de moyens, encore, ces formations ont un coût élevé. Peut-être qu’au mouvement inter, des psy entreront en Guyane. On peut toujours espérer…….à moins que ce ne soient des psy qui quittent le département ! Nouveauté : la sélection des candidats respectera les textes cette année, comme nous le réclamons depuis bien des années ; modalités à préciser.

- La répartition précise des types d’enseignants affectés en ASH/circonscription sera transmise. Nous l’attendons.

- Les UPI en nombre insuffisant : 2 unités en lycée vont ouvrir.

- Situation confuse des AVS/EVS : recrutement, missions, formation, suivi…. Les réponses apportées se veulent rassurantes mais demeurent vagues et insatisfaisantes. Les emplois du temps des AVS/EVS sont établis par le maître référent. Le responsable administratif est le principal du collège, le responsable pédagogique l’IEN ASH.

Bref, longue audience, nombreux échanges, quelques contradictions et réponses insuffisantes, des questions à poser à nouveau.

- L’orientation SEGPA : pourquoi cette note de service imposant brusquement et sans concertation aux élèves guyanais d’avoir non pas 1 mais 2 ans de retard ? IEN ASH et IAA tentent de nous expliquer ce que nous avions déjà déduit : le lien entre cette mesure et le code du travail qui impose un âge minimum de 16 ans pour travailler sur un certain nombre de machines. Là encore nous ne sommes pas satisfaits : aucune anticipation, aucune discussion préalable avec les équipes des RASED et les directeurs, aucune prise en compte du travail effectué avec certaines familles depuis l’année dernière, conformément à la circulaire ministérielle, aucune réponse quant aux moyens mis en place dans les collèges pour aider ces élèves. On n’a pas le droit, dit M. Noël, de douter du professionnalisme de nos collègues du 2° degré. Les élèves de 96 iront donc en 6° et seront orientés par la suite, mais rien ne nous empêche de monter les dossiers et de les transmettre aux équipes des collèges ! Ca alors ! Sur ce, M. Sorèze nous invite à garder ces élèves à l’école élémentaire !! Collègues, débrouillez-vous donc, mais l’IEN ASH, président de la CDOEA, confirme qu’aucun dossier d’élève de 96 ou 97 ne sera étudié. L’Académie de Guyane est en avance, disent les IA, puisque cette mesure sera prise sur un plan national. Pourquoi n’attendons-nous pas ? Excès de zèle ?

Fabienne et Karine

Kourou : fournitures et remplacements

C’est à la suite des assemblées générales menées les 17, 20 et 22 novembre et d’une pétition signée par 170 enseignants que le SNUipp et SUD ont été reçus par le maire de Kourou et son équipe le 13 décembre 2007 afin d’évoquer en priorité, parmi les différents dysfonctionnements, la livraison très incomplète des fournitures scolaires. Le maire s’était alors engagé à ce que l’ensemble du solde des fournitures soit livré à la rentrée de janvier. Le 11 janvier, les écoles avaient reçu quelques ramettes de papier, un peu de matériel de bureau et des cahiers. Cela reste insuffisant, les engagements pris ne sont pas tenus. Dans l’attente d’une réponse pour un nouvel entretien, les collègues regroupés en AG le 10 janvier sont partants pour mener une action campagne de presse assortie d’un débrayage.

C’est en début d’année que le fonctionnement d’une classe se met en place et c’est donc dès le début que nous avons besoin du matériel dans sa totalité. Comment tendre vers l’objectif de réduire au maximum la liste de fournitures demandées aux parents ? Est-il supportable que l’argent des coopératives et celui des collègues pallie souvent les urgences ?

Comment établir maintenant les prochaines commandes alors que l’on n’a toujours pas reçu les précédentes ?

D’autres dysfonctionnements ont été abordés comme la gestion des repas et du temps de cantine. Nous constituons un dossier qui laisse apparaître des problèmes de quantité, de qualité, d’hygiène, d’encadrement et de lieux d’accueil pour le repos ou pour des activités.

Concernant la création de classes supplémentaires et d’un nouveau groupe scolaire, le maire souhaite installer un bungalow à la maternelle Saba et un à la maternelle Lucile (depuis nous savons que cela a été impossible) et créer 6 nouvelles salles à partager entre la maternelle et l’élémentaire Saba pour septembre 2008. Il envisage un « embryon » du nouveau groupe des « Roches » (9 classes) pour janvier 2009. Le maire devrait, lors de notre prochain entretien, nous communiquer la liste des élèves en attente de scolarisation (200 selon madame Robinson).

Le dernier point abordé portait sur notre demande d’étudier la possibilité d’étendre le transport scolaire afin de créer une véritable desserte de toutes les écoles de la ville et ainsi supprimer ces longs trajets à pieds auxquels sont confrontés des élèves de la maternelle quatre fois par jour sous le soleil ou sous la pluie.

Depuis cet entretien et l’annonce d’un débrayage pour le 21 janvier, nous avons rencontré le maire le 18 janvier. Il en ressort qu’une partie des fournitures aurait été livrée, parfois avec des erreurs, le reste le serait d’ici fin janvier.

Face à ces derniers éléments et en signe de très grande patience et de volonté réelle de poursuivre cette coopération avec les services de la mairie, nous avons invité les collègues à suspendre le débrayage de lundi 21 janvier et à le reporter dès février si ces nouveaux engagements ne sont pas tenus. L’action déjà très légitime deviendra alors une obligation et la diffusion de l’information par les médias sera poursuivie.

Pour l’année à venir, le maire s’engage à nous fournir une liste de catalogues sur lesquels les fournisseurs garantiraient la livraison. Il s’engage à proposer une diversité suffisante pour satisfaire à la fois les besoins spécifiques de l’élémentaire et de la maternelle.

Le maire doit nous adresser, avant les vacances de carnaval, une note détaillée précisant la démarche et le délai à respecter pour remettre nos commandes (il serait fixé au 29 février). Nous devons nous rencontrer pour faire un nouveau bilan le 2 mars.

A bientôt donc pour la suite du feuilleton !!

Du côté maintenant de notre administration (entretien avec madame Robinson le 11 janvier), la difficulté majeure rencontrée concerne les remplacements des enseignants. Les moyens dont dispose la circonscription sont très insuffisants et ne peuvent répondre aux besoins. Les remplacements des temps partiels qui vont débuter en février seront assurés par des personnels qui sont ou vont être recrutées prochainement. Les premiers remplacements de congés maternité vont bientôt prendre fin, cela libèrera quelques moyens supplémentaires. Mais pour faire court, toute absence de courte ou longue durée ne trouvera que très rarement une solution de remplacement. Il y aura encore de nombreux élèves sans maître et de nombreux collègues en surcharge d’effectif (répartition des élèves) dans notre circonscription chaque jour.

Côté formation : l’animation pédagogique est bien transformée en « concertation/animation autogérée » malgré la volonté de nombreux collègues de la voir être reportée. Madame Robinson n’a pu la maintenir au mois de décembre en raison de la gestion collégiale de la circonscription durant cette période, l’appel à des formateurs extérieurs ayant été impossible faute de budget. Nous réaffirmons notre volonté de recevoir de la formation délivrée par des formateurs qualifiés lors des animations pédagogiques et ce d’autant plus que l’offre en matière de formation continue diminue.

En ce qui concerne les moyens, madame Robinson souligne que la circonscription ne dispose toujours pas de conseiller pédagogique en EPS (cette question sera posée en CAPA.

Au chapitre médecine scolaire : il n’y aurait toujours pas de candidat pour ce département.

Hélène et Paul

Réunion de directeurs à la mairie de Cayenne

Faisant suite au débrayage des écoles primaires et pour faire face au mécontentement toujours présent des enseignants du premier degré, Monsieur le Maire de Cayenne a invité les Directrices et Directeurs d’école à participer à une réunion d’informations et d’explications.

Avalanche de bonnes nouvelles, que dis-je d’excellentes nouvelles !

Vivement la prochaine rentrée 2008 où les fournitures seront livrées en temps et en heure, où les problèmes d’effectifs n’existeront plus, où toutes les écoles pourront bénéficier d’ordinateurs, où tous les établissements scolaires seront sécurisés, où tous les photocopieurs seront flambant neufs, où tous les personnels communaux auront leurs fiches de poste dûment explicitées par le DRH, où le planning des travaux sera respecté, où l’accueil des enfants handicapés sera possible dans les meilleures conditions, où chaque Directeur et chaque Directrice saura piocher dans le nouvel annuaire municipal avec la plus grande clarté…

Je me sens obligé de tomber dans le domaine de la foi, de la croyance, de la « bonne parole ».

Rien ne nous empêche, en effet, d’être pâmés devant la description de ce pays de miel, osons le mot, devant cet Eden professionnel.

Mais voilà, nous avons croqué la pomme et la réalité nous apparaît tout autre.

Bien sûr nous allons travailler à tout mettre en œuvre pour un enseignement de qualité dans notre commune tout en restant lucides face à toute promesse messianico-électoraliste.

Nous ne sommes pas sur le chemin de Damas mais ancrés quotidiennement à des problématiques et des difficultés bien concrètes qui nécessiteront le travail de tous dans la pleine acceptation des réalités matérielles.

Seuls les faits et les réalisations seront syndicalement analysés afin que le SNUIPP-Guyane continue d’aider tous les collègues à réaliser pleinement leur mission d’instruction et d’éducation.

Fabrice Rozenberg

Y a-t-il un maire à Papaïchton ?

La population de Papaïchton a fermé les trois écoles du village dans la nuit du lundi 7 janvier au 8 Janvier 2008 pour protester contre l’état déplorable des routes qui ne cessent de se dégrader.

En effet la saison des pluies, chaque année détériore plus encore nos chemins : grands trous de boue, pas d’éclairage, ni de systèmes d’évacuation des eaux, ce qui représente un danger sur les parcours des écoles, et dans l’ensemble du village.

Le blocage a déjà duré 4 jours car la population attend l’avancée des travaux par la mairie ainsi qu’une rencontre avec le maire qui n’est toujours pas venu.

Les enseignants espèrent que les pouvoirs publics prendront enfin les mesures nécessaires pour améliorer les conditions de vie au sein du village. Ils ont écrit un courrier à l’intention de leur inspecteur (copie au maire) énumérant les nombreux dysfonctionnements des écoles (ATSEM, hygiène, sécurité) relevant de la compétence de l’équipe municipale.

On est en droit de se demander s’il existe de réels partenariats entre la mairie de Papaïchton et ses écoles.

Emilie

C2I2e : l’IUFM ne surfe pas sur la vague informatique

Depuis plusieurs années les PE2 sont sensés avoir une formation aux technologies usuelles de l’information et de communication (TUIC est le nouveau sigle pour TICE) mais celles-ci ont toujours été négligées dans le cursus... Généralement les étudiants qui arrivent à l’IUFM avec un bagage informatique s’en tirent bien et les autres qui n’ont que rarement utilisé l’outil informatique n’en savent pas plus ou pas assez pour se lancer dans des activités de classe utilisant les TUIC.

Cette année les textes obligent chaque PE2 à valider le certificat informatique et internet deuxième niveau option enseignement (C2I2e). Alors concrètement cela se traduit comment dans la réalité des étudiants de l’IUFM de Cayenne ?

Tout d’abord il y a eu, en début d’année, une

évaluation diagnostique de 30 à 45 min pour connaître le niveau de chacun. Puis durant le premier trimestre 1h30 pour présenter le contenu du module et enfin le 15 janvier 2008 , une heure pour présenter les conditions d’évaluation et de validation de ce module. Donc pour ceux qui auraient du mal à suivre... Quatre mois se sont écoulés et environ 3h30 ont été dispensées sans que les étudiants manipulent ou se forment aux technologies !

 

Mais les formateurs proposent des solutions miracles durant cette réunion du 15 janvier :

Chaque étudiant pourra s’évaluer avec « EvalC2i » qui est une plate-forme en ligne des différents items du module. Mais pour s’évaluer il faudrait peut-être aussi pratiquer avant, non ?

L’un des items incontournable pour valider le C2I2e, donc par extension valider l’année de PE2, est de faire usage des TUIC au cours des stages sur le terrain. Pourquoi avoir attendu le 3e stage et dernier pour certains, pour annoncer la couleur ?

Chaque étudiant doit négocier avec qui de droit, l’utilisation du parc informatique des écoles ou mairie pour faire valider cet item. Certaines communes comme Kourou, certainement par manque de moyens, donnent la priorité aux CM2 pour l’utilisation des ordinateurs. Dommage pour les PE2 ayant un stage sur Kourou en cycle 1 ! Mais s’ils arrivent à faire changer les emplois du temps d’utilisation des divers équipements, il faudrait alors leur valider le module « fin négociateur » !

S’il n’y a pas de matériel informatique dans les écoles, il faudra envisager l’emprunt du matériel de l’IUFM. Sauf erreur de ma part, il ne doit pas y avoir assez d’ordinateurs pour satisfaire les besoins des 180 stagiaires ! Mais peut-être que l’IUFM a signé une convention avec la FCPE pour emprunter durant 3 semaines les centaines de portables enfermés dans les armoires fortes des écoles de Cayenne ? (j’ai pas pu m’en empêcher !)

Les étudiants qui n’ont pas encore investi dans du matériel informatique doivent l’envisager tout en rappelant que les ordinateurs personnels ne sont couverts par aucune assurance d’école !

Enfin, il faut aussi faire preuve de solidarité en prêtant son matériel personnel aux camarades de promo ! Vous avez là la preuve concrète que l’outil informatique est formateur à la citoyenneté et que les TUIC développent des compétences transversales !

Pour finir, la validation de cet item, c’est à dire le constat de l’utilisation de l’outil informatique dans la classe, pourra être faite par un animateur TIC, le directeur d’école ou même un collègue titulaire... Pourquoi pas une dame de service ?

En somme pour résumer, il faudrait que tous les étudiants en PE2 possèdent dès l’obtention du CRPE un niveau de maîtrise de l’outil informatique leur permettant de se passer d’une formation quasi inexistante à l’IUFM et de conduire au cours de leurs stages des activités utilisant ce matériel. Il faudrait également que chaque étudiant entrant à l’IUFM en PE2 prévoit dans son budget l’achat d’un ordinateur portable et une connexion internet. Qu’il soit prêt à mettre à disposition de ses collègues son matériel personnel afin de pouvoir, sur n’importe quel lieu de stage, conduire un enseignement des TICE et ainsi valider son année.

On peut même s’autoriser à penser qu’ainsi l’engagement des nouveaux PE2 devrait permettre à un plus grand nombre d’élèves scolarisés en Guyane d’obtenir le B2I avant leur entrée au collège.

Est-il possible que l’IUFM prétende répondre à sa mission de formation en encourageant l’investissement personnel des étudiants et l’auto-formation ? Est-il possible que l’IUFM se satisfasse d’un tel discours et prétende répondre à ses obligations de résultats vis à vis du ministère, des familles et de la population scolarisée ?

Christophe Rhein

et un stagiaire de l’IUFM

Formation continue : dernière minute

La CAPA d’attribution des stages de formation continue du 17 janvier avait porté à 42 (au lieu de 17) le nombre de places disponibles pour le stage « Eduquer à l’environnement et au développement durable » à la suite de l’annulation du stage « Préparation au CRPE » pour les contractuels du fait du désengagement du formateur.

Nous avions demandé que le stage pour les non titulaires soit maintenu dans toute la mesure du possible car la formation des contractuels en vue de leur titularisation est un des axes majeurs du projet académique.

L’IUFM ayant accepté de prendre en charge ce stage, il a été rétabli lors de la CAPA du 25 janvier. Bien entendu, le nombre de PE2 n’étant pas extensible, le stage « EEDD » retrouve son quota de places tel qu’il était à l’origine. Les 26 collègues qui avaient été retenus en supplément ne le sont donc plus mais il nous a été assuré qu’ils auront priorité l’année prochaine.

Nous avons tenté de contacter les collègues concernés individuellement mais si vous avez un doute, appelez la DAFOR ou le SNUipp. Nous sommes désolés pour ceux qui ont eu une fausse bonne nouvelle.

J-N G

2 heures pour quoi faire ?

Notre ministre nous a annoncé la suppression du samedi matin dès la rentrée de septembre prochain. Si tout le monde se pose des questions sur ce que nous allons faire des deux heures libérées, pourquoi ne pas faire des propositions ? Personnellement j’en aurai bien 3 à faire :

- la formation personnelle,

- concrétiser la liaison avec les familles,

- et enfin ouvrir la porte de sa classe...

1 - La formation continue n’est pas satisfaisante surtout au niveau de ce que j’appelle la culture informatique. Un enseignant ne peut pas aujourd’hui, faire l’impasse sur les apports de l’outil informatique. Mais encore faut-il en maîtriser les bases et être au courant des évolutions majeures pour ensuite réinvestir ses connaissances dans sa classe. Or il serait très simple à mettre en place des ateliers informatiques et documentaires à thème. Chaque collègue pourrait ainsi s’inscrire dans sa circonscription à une formation sur plusieurs semaines à raison de deux heures maximum par séance pour se mettre à niveau dans un domaine : traitement de texte, tableur, création de projet multimédia, recherche documentaire sur internet, petite maintenance informatique... Le CRDP proposait une formation de ce genre par le passé mais elle se déroulait le mercredi après-midi pour un petit nombre de participants et sur la base du volontariat. Pourquoi ne pas institutionnaliser de telles mini-formations avec l’aide des animateurs TIC ?

2 - Les textes prévoient maintenant 2 rencontres avec les parents durant l’année scolaire...

La première se déroule généralement en début d’année et de manière collective, je vous renvoie pour préparer cette réunion à l’excellente fiche sur le site suivant : http://www.cndp.fr/ecole/pratiques/parents_professeurs/accueil.htm

Mais chaque enseignant a aussi besoin de rencontrer les parents individuellement pour discuter du travail de leur enfant. Généralement cela se passe durant les récréations, le matin avant l’heure de début des cours ou encore en fin de journée après la classe ! Si les horaires sont variés et du choix de chaque collègue, les lieux de ces rendez-vous le sont tout autant : salle de classe, bureau de direction, couloir, hall d’entrée et j’en passe... Par le passé je recevais les parents individuellement avec leur enfant pour faire le bilan au cours de l’année. En consacrant 20 min en moyenne par élève cela fait tout de même 8h de réunions pris sur mon temps libre ! Je comprends tout à fait les collègues qui ne convoquent que les parents des enfants qui posent problème... Mais est-ce que les élèves qui « marchent bien » n’ont pas droit aussi à une réunion avec leur maître ou maîtresse ?

Je n’ai jamais vu, en France, une école avec un horaire et un lieu dédié pour accueillir individuellement les parents et leur enfant. Pourquoi ne pas institutionnaliser une heure de réunion parents/prof. comme cela se fait dans d’autres pays ?

Dans chaque emploi du temps il y aurait une heure ou une ½ heure prévue pour recevoir les parents dans un lieu dédié à ce moment d’échange. Les parents sauraient ainsi qu’une heure précise est prévue chaque semaine pour rencontrer les enseignants et cela éviterait la venue à l’improviste de certains parents alors que l’enseignant est pris par ailleurs.

3 - Enfin la dernière proposition qui me tient plus à cœur pour l’avoir expérimentée, nous demanderait d’ouvrir la porte de notre classe... Face à la complexité d’un groupe classe, il nous faut des outils pour transmettre les savoirs disciplinaires. Qui n’a pas échangé avec ses collègues sur les « trucs » qui marchent dans telle situation d’apprentissage ou même de conflit au sein de la classe ?

Au fil des années d’enseignement chacun se construit, souvent tout seul, des trucs et recettes, parfois autoritaires, pour « survivre » à la classe... Pourquoi ne pas instaurer l’observation de classe comme cela se fait déjà dans des écoles en Californie (peer observation) ? Une séance d’observation de 45 minutes par semaine suivie d’un échange de 15 min suffisent. Il s’agit d’un moment où un enseignant va observer une séance d’un collègue dans sa classe, non pas pour le « fliquer » ou le critiquer mais simplement en tirer un truc, des idées pour son propre travail. Quoi de plus enrichissant pour notre pédagogie, que d’observer et être vu pour ensuite échanger et construire notre pédagogie ? Peut-être aussi que ces séances feront en sorte que les enseignants travailleront un peu en équipe puisque chaque observation est en sorte le miroir de notre fonctionnement.

Voilà trois propositions pour utiliser les deux heures libérées du samedi matin. Peut-être qu’en lisant ces lignes vous avez d’autres idées... Veuillez me les transmettre à rheinandco@gmail.com.

Christophe Rhein

Consultation auprès des jeunes PE

L’institut CSA a réalisé, à la demande du SNUipp, une nouvelle vague de l’ « Observatoire des professeurs des écoles débutants », consultation exclusive menée durant les mois de septembre et octobre 2007 auprès des jeunes professeurs des écoles.

1968 jeunes professeurs des écoles de moins de 5 ans d’ancienneté ont répondu à cette enquête.

Principaux enseignements

La réussite des élèves reste, comme en 2001 et 2004, la chose qui satisfait le plus les professeurs des écoles débutants suivie de près par le fait de transmettre des connaissances. Pour trouver cette satisfaction les jeunes professeurs des écoles, qui ont très fortement le sentiment que leur image est dévalorisée, sont portés à insister sur ces deux points reléguant, sans les marginaliser les dimensions liées à l’épanouissement des enfants ou les relations avec les élèves.

Ils marquent une tendance à souhaiter se concentrer sur les fondamentaux, sur ce qui marche, avec sans doute le souhait de retrouver une image plus positive et plus en phase avec les attentes que semble renvoyer la société dans son ensemble.

Ils restent enfin, et ce depuis la première vague de ce baromètre, certains que la réussite de tous passe par la transformation de l’école.

Une vocation toujours importante malgré une légère baisse

Comme en 2001 et 2004, la vocation arrive en tête des raisons qui ont amené à devenir professeur des écoles, malgré une légère baisse, 67% (contre 71% en 2004). On note la même baisse concernant le désir d’être avec les enfants (62%), baisse qui confirme et amplifie celle de 4 points déjà observée entre 2001 et 2004.

Cette baisse de la vocation est à mettre en relation avec l’élévation du niveau de diplôme obtenu ainsi que dans la part des jeunes professeurs des écoles ayant déjà eu une première expérience professionnelle, 22% en 2007 alors qu’ils n’étaient que 15% lors des vagues précédentes. Parallèlement, si plus d’un tiers d’entre eux se voit toujours enseigner dans quinze ans, ils sont 15% à déclarer souhaiter changer de métier, soit 5 points de plus qu’en 2004.

La réussite des élèves reste la chose qui satisfait le plus (69%), devant le fait de transmettre des connaissances (55%) et la relation avec les élèves (52%). Il faut pourtant signaler une forte baisse de ce dernier item par rapport à 2004 (-10 points).

Une réalité méconnue et des effectifs trop importants dans les classes

La connaissance de la réalité d’une classe reste ce qui leur a le plus manqué en débutant dans le métier (45%, +1 point), largement devant la connaissance de la charge de travail liée à leur métier (27%), ou l’apprentissage de la gestion d’un groupe (23%). Les jeunes professeurs des écoles semblent surpris par l’implication de leur métier dans leur vie privée ainsi que par la charge de travail (56% et 44%), alors que les relations avec les autres enseignants et les parents d’élèves apparaissent comme satisfaisantes. Par ailleurs, ils ont très nettement l’impression d’exercer un métier dévalorisé (82%, +23 points depuis 2001).

Comme en 2001 et 2004, l’échec à l’école primaire prend sa source principalement dans des effectifs trop important par classe (73%). Si elle n’arrive qu’en sixième position des facteurs pouvant expliquer l’échec à l’école, la question des programmes trop chargés (21%) est plus citée qu’en 2004 (+7). Pour inverser le processus d’échec scolaire, près d’un enseignant sur deux (46%) est d’accord avec l’idée de recentrer les programmes scolaires sur les fondamentaux comme la lecture, l’écriture ou le calcul, quitte à délaisser d’autres matières. Ils n’étaient que 39% à être d’accord avec cette affirmation en 2004 (+7 points) et surtout 16% en 2001 (soit +30 points en 6 ans). Cette question est à mettre en relation avec celle de la transformation de l’école. 84% estiment que la réussite de tous les élèves est possible dans une école transformée. Ils sont de plus en plus nombreux à considérer qu’il faut limiter les redoublements, aujourd’hui presqu’un sur deux. Ils sont aussi de plus en plus partagés sur la question des méthodes pédagogiques, 47% préférant les méthodes ayant fait leurs preuves là où ils étaient 36% en 2001 (+11 points).

Priorité dans les années qui viennent, la baisse des effectifs est plébiscitée par les trois quarts des enseignants débutants (75%) et prend 7 points par rapport à 2004. De la même façon, l’idée de doter les écoles de plus de maîtres que de classes séduit 49% des répondants (+22 points). L’échec scolaire est donc à mettre en relation directe avec des classes aux effectifs trop importants et pourrait être résorbé, selon les répondants, par une augmentation du nombre d’enseignants.

Une politisation plus forte et une identité mouvante vers la droite

Les syndicats sont toujours aussi attendus concernant l’amélioration des conditions de travail (68%). Les attentes concernant la défense des salaires ont progressé de façon significative depuis 2004 (+15 points, à 35%),

Ces attentes s’accompagnent d’une politisation plus importante. En effet, 62% d’entre eux déclarent s’intéresser à la politique, soit 8 points de plus qu’en 2004 et 22 points de plus qu’en 2001. Cette évolution de la politisation s’accompagne d’une baisse du marquage à gauche et à l’extrême-gauche de la profession (54%) et d’une affirmation d’auto-positionnement vers le centre (+7 points à 30%) ou la droite (+2 points à 10%).

« Fenêtre sur cours », connu, lu et suscitant l’intérêt

96% de l’échantillon déclare connaître l’hebdomadaire fenêtre sur cours (+2 points), ce pourcentage est pratiquement aussi élevé que l’on soit ou non syndiqué (98% contre 94%).L’hebdomadaire fait l’objet d’une lecture régulière par 26% des jeunes professeurs des écoles (+3 points). Près de 64% des répondants lisent fenêtre sur cours au moins une fois par mois. Les syndiqués sont plus marqués dans cette tendance avec 41% qui le lisent régulièrement et 34% occasionnellement.

73% le trouvent intéressant contre 13% pas intéressant, ce qui correspond sensiblement aux chiffres de 2004 (74% et 11%). Dans le détail des rubriques, les actualités sur des sujets de société relatifs à l’enseignement, ainsi que les dossiers, intéressent plus les lecteurs qu’en 2004 (+2 points pour les deux rubriques).

 


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• J 89 pages 9 à 12.pdf, (PDF - 128.2 ko)
• J 89 pages 13 à 16.pdf, (PDF - 370.4 ko)
• J 89 supplément mouvement - syndicalisation.pdf, (PDF - 523.1 ko)