SNUipp-FSU Guyane
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http://973.snuipp.fr/spip.php?article599
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Rythmes scolaires : le ministère doit cesser de se défausser
samedi, 6 février 2010
/ SNUipp-FSU 973 / co-secrétaire départemental du SNUipp Guyane |
L’Académie de médecine, vient de publier un rapport mettant en avant l’absence de cohérence entre le rythme de l’enfant et l’organisation de la journée et de la semaine scolaires. Les conclusions de l’Académie de médecine confirment nombre d’observations relevées par les enseignants des écoles et les résultats des recherches sur les rythmes de l’enfant.
La suppression brutale du samedi matin par Xavier Darcos, l’aide personnalisée et l’absence de concertation avec les enseignants et les collectivités locales sur les différentes possibilités ont conduit à adopter un fonctionnement sur quatre jours dans la plupart des écoles.
Le SNUipp rappelle que l’organisation du temps scolaire doit s’effectuer d’abord en pensant à l’intérêt des élèves et que cela nécessite un dialogue approfondi entre l’Education Nationale, les enseignants, les chercheurs, les collectivités territoriales et les parents d’élèves. En effet l’organisation du temps scolaire doit également tenir compte de plusieurs facteurs comme l’évolution des conditions de vie, les transports scolaires ou encore la structuration du temps périscolaire.
Cette organisation ne peut pas s’effectuer école par école et le ministère doit cesser de se défausser. Il lui revient de mener des études sur les différents types d’aménagement du temps et leurs conséquences en matière d’apprentissage, de consulter les enseignants et d’organiser une concertation avec les élus locaux et les associations partenaires de l’école afin de fournir les éléments nécessaires à des prises de décisions.
Les observations de l’Académie de médecine confirment la nécessité d’une remise à plat de l’organisation de la semaine et de la journée scolaires que demande le SNUipp. C’est en ce sens que le Conseil Supérieur de l’Education avait adopté un voeu demandant la création d’un groupe de travail. Le SNUipp regrette que celui-ci ne soit toujours pas mis en place et, pour sa part est disponible pour participer à un observatoire des rythmes de l’enfant.
Paris, le 28 janvier 2010