SNUipp-FSU Guyane
http://973.snuipp.fr/spip.php?article474
Pouquoi le SNUipp-Guyane n’a-t-il pas relayé l’appel national du 26 mai ?
jeudi, 21 mai 2009
/ SNUipp-FSU 973 /

co-secrétaire départemental du SNUipp Guyane

Suite à la réussite du 1er Mai qui a été une journée historique tant en raison de l’unité syndicale, qu’en raison de l’ampleur de la mobilisation, les huit organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA) ont appelé « les salariés à faire du 26 mai 2009 une journée de mobilisations décentralisées dans des modalités diverses en fonction des réalités locales et visant à la participation du plus grand nombre. »

Il faut savoir ce que l’on veut et dire clairement les choses : si l’on appelle à la grève, point n’est besoin d’utiliser ce verbiage alambiqué et ambigu.

Ce ne sont pourtant pas les raisons qui manquent à un mouvement de grande ampleur et s’installant dans la durée.
La colère, l’exaspération, l’écœurement, le découragement, animent tour à tour les enseignants des écoles.

Mais cette succession de grèves de 24 heures qui voit s’amenuiser peu à peu la motivation des participants nous a conduits à ne pas relayer ce pseudo appel national. De surcroit, aucune démarche n’a été faite de la part des syndicats locaux pour organiser une action unitaire. Enfin, aucune demande (à une exception près) ne nous est parvenue des écoles pour nous inciter à nous engager dans la construction d’un mouvement le 26 mai.

Nous pensons que face à la détermination du gouvernement à poursuivre ses réformes destructrices pour le service public, il faudrait envisager une mobilisation générale et longue jusqu’à l’obtention d’avancées significatives. Peut-être devrions-nous nous inspirer du mouvement des étudiants et des enseignants du supérieur.