Certains IEN ont décidé d’appliquer strictement les décisions du CAEN à savoir :
« Les conseils des maîtres se réuniront pour évaluer le volume horaire à rattraper et définir le plan de rattrapage. Ce plan sera présenté en Conseil d’école extraordinaire.
Les IEN seront chargés de coordonner le dispositif dans leur circonscription.
Deux créneaux au moins sont envisageables, selon le volume des heures non assurées :
 l’espace temps consacré à l’aide personnalisée,
 les vacances scolaires. »
Ce qui veut dire que si les conseils des maîtres estiment qu’il n’y a pas nécessité de rattraper, ou s’ils proposent un rattrapage sans modifier le calendrier ni l’organisation de la semaine, ces IEN respecteront leur décision.

D’autres IEN, par excès de zèle, avaient déjà échafaudé des plans avant cette réunion (rattrapage le mercredi ou le samedi ou pendant les vacances…). Nous attendons leur décision finale.

En ce qui concerne la position du SNUipp, elle a toujours été très claire, dès la première annonce du recteur (lire le communiqué du 7 décembre). Nous nous sommes immédiatement opposés à toute modification du calendrier scolaire et avons déclaré que c’était aux équipes pédagogiques de prendre leurs responsabilités et d’évaluer la nécessité ou non de rattraper et sous quelle forme. Le recteur semble d’ailleurs s’être inspiré très largement de notre point de vue.
Nous maintenons donc cette position et si, dans certaines circonscriptions, les IEN imposaient un plan de récupération qui n’irait pas dans le sens des décisions des conseils des maîtres, nous soutiendrons les collègues qui refuseraient cet abus d’autorité en nous appuyant cette fois sur les propositions du recteur, entérinées par le CAEN.