SNUipp-FSU Guyane
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Texte action
vendredi, 16 janvier 2009
/ SNUipp-FSU 973 / co-secrétaire départemental du SNUipp Guyane |
A l’offensive sans précédent contre l’école publique à cette rentrée, concrétisée par la mise en place de multiples réformes à marche forcée s’est ajoutée la confirmation en novembre des annonces budgétaires concernant l’Education Nationale : 6000 postes rien que pour le premier degré, dont 3000 suppressions de postes de RASED. Nous subissons comme tous les secteurs de la fonction publique d’état l’application de la RGPP.
La réaction massive de la profession et de l’ensemble de la communauté éducative a été à la hauteur de ces remises en cause.
La réussite imposante de la manifestation nationale unitaire du 19 octobre a constitué la première étape marquante d’une dynamique de mobilisation impliquant les collègues et les parents d’élèves. Dans de nombreux départements, les actions d’information auprès des parents et de l’opinion ont continué à se développer.
Avec 70 % de grévistes, le 20 novembre a été la journée de grève la plus suivie dans les écoles depuis de très nombreuses années, journée d’expression de la colère de toute une profession face au mépris et au déni de professionnalité dont elle fait l’objet, et de l’inquiétude pour l’avenir de l’école publique.
Cette journée a d’ailleurs été l’occasion d’une démonstration éclatante de l’impasse et de l’aberration de la loi sur le service d’accueil à l’école.
Elle a été suivie par des journées de grève et manifestation départementales, une journée nationale d’action unitaire qui a rassemblé parents enseignants, partenaires de l’école autour de multiples initiatives.
La période a également été marquée par l’ampleur de la réaction face au danger de disparition des RASED : signature massive de la pétition (plus de 220 000 signatures à ce jour), journées nationales du 4 novembre et du 3 décembre, actions et rassemblements locaux.
L’ancrage en profondeur de la mobilisation des parents et des enseignants est passé, dans la période, par la multiplication d’initiatives locales dans des cadres collectifs, ou parfois individuelles : réunions parents/enseignants, poses de banderoles, opérations gilets jaunes, veillées des écoles, descentes au flambeau, résistance individuelle et collective...
Ces actions impliquant parfois un engagement individuel fort, montrent l’appréciation par la profession de la hauteur des enjeux et du niveau de mobilisation nécessaire pour obtenir des bougés.
A ce contexte très mobilisé dans le premier degré, s’est ajoutée la mobilisation des lycéens contre la réforme des lycées, qui a rapidement pris des proportions à même d’ébranler l’inflexibilité affichée par le ministère et le gouvernement. Le report de la réforme a constitué un premier recul du gouvernement, auquel se sont ajoutés le changement de ton sur la maternelle, puis le report de l’examen de la proposition de loi sur les EPEP, et l’annonce concernant les 1500 postes de RASED. Ces inflexions sont à mettre à l’actif de la mobilisation forte et durable des enseignants et des parents d’élèves. Elles ne sauraient masquer l’insuffisance de ces « bougés », mais doivent constituer des points d’appui pour poursuivre et amplifier l’action engagée sur l’ensemble des questions éducatives ainsi que celles liées au budget et à la formation.
Le 17 janvier s’inscrit dans ce paysage. Pour le SNUipp, cette nouvelle étape à l’appel des 25 organisations du collectif « L’éducation est notre avenir » se doit d’être à la hauteur de nos exigences pour l’Ecole. Il mettra tout en oeuvre pour la réussir et en faire un tremplin pour construire la journée interprofessionnelle du 29 janvier.
Dans un contexte où les effets de la crise se traduisent par une montée du chômage, de la précarité, le SNUipp se félicite de la riposte unitaire interprofessionnelle et des multiples appels à la grève décidés pour le 29 janvier par l’ensemble des organisations syndicales. Il y prendra toute sa part pour exiger des mesures permettant de :
donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique, et notamment mettre un coup d’arrêt aux politiques de restrictions budgétaires dans les services publics et l’Education ;
d’améliorer le pouvoir d’achat, réduire les inégalités ;
d’orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat ;
de préserver et améliorer les garanties collectives ; et, face à la RGPP, mettre en oeuvre des réformes porteuses de progrès social
de réglementer la sphère financière internationale.
Le SNUipp et la FSU travailleront à la construction des suites de cette action. Cette journée ne saurait rester sans lendemain. Le SNUipp et la FSU s’inscriront dans la construction de nouvelles journées interprofessionnelles pour obtenir l’ouverture de négociations sur l’ensemble des mesures.
Le SNUipp appelle les enseignants des écoles à poursuivre et développer avec les parents d’élèves le vaste mouvement d’opinion en faveur de l’école pendant la période de préparation de la carte scolaire. Les besoins d’ouverture, de maintien des postes d’enseignants spécialisés, de remplaçants ... doivent faire l’objet cette année de puissantes mobilisations. Cela passe par l’annulation de la suppression de 3000 postes d’enseignants et de 3000 postes au concours alors que l’école scolarisera 14 000 élèves supplémentaires en septembre 2009. Dans ce but le SNUipp demande un moratoire des 30 000 fermetures de postes et demandera un collectif budgétaire. Le SNUipp propose de mener des actions tournantes pendant la période de carte scolaire (rassemblements, occupations, grèves, nuit des écoles, … ) en fonction des zones de vacances de février et de construire une nouvelle initiative unitaire nationale (manifestation nationale, grève, ...) en mars en matière éducative et de service public.
Les élections professionnelles dans le premier degré sont marquées par une augmentation (+2%) de la participation qui atteint 62,62%. C’est une réponse forte aux propos de Xavier Darcos qui ironisait sur la non-représentativité des syndicats enseignants.
Le SNUipp profite de cette hausse en confortant sa place de premier syndicat de la profession. Avec 47,05% des suffrages, le SNUipp, en hausse de 2%, recueille près de 100 000 voix, gagne un siège supplémentaire, le 6ème, à la CAPN. Le SNUipp devient majoritaire dans 12 nouveaux départements et l’est donc maintenant dans 81 départements.
Ces très bons résultats témoignent de l’adhésion de la profession au syndicalisme incarné par le SNUipp. En le confortant, les enseignants des écoles primaires ont adressé un camouflet au ministre de l’Education Nationale. Le SNUipp se félicite du score des élections dans le corps des PEGC et des non-titulaires.
Si Le SNUipp est favorable à la mise à disposition des équipes d’outils d’évaluation qui visent à faire progresser les élèves et aident à la communication avec les parents, il s’interroge sur ces nouvelles évaluations qui nous sont imposées dont les contenus et la logique sont radicalement différents des dispositifs antérieurs. Il s’oppose totalement à la publication des résultats école par école qui introduirait une mise en concurrence inacceptable au regard des objectifs de l’école publique, un développement des logiques consuméristes renforcées en l’absence de sectorisation. Ces évaluations visent à provoquer un pilotage par les résultats. Dans cet esprit elles seraient de nature à induire une normalisation réductrice des pratiques enseignantes et font craindre pour les conditions futures d’exercice du métier.
Le SNUipp lance une campagne d’affichage contre la mise en concurrence des écoles.
La nature et le niveau des exercices, proposés à une date où l’ensemble du programme n’a pas été traité, font courir le risque d’une évaluation couperet, d’autant plus injuste que le codage binaire ne permet pas de prendre en compte les réussites partielles et risque de mettre artificiellement des élèves en échec. On ne cherche plus à savoir ce qui ne va pas pour y remédier, on opère une classification de la population scolaire à laquelle le SNUipp s’oppose.
Le ministre cherche-t-il ainsi à dévaloriser les résultats des écoles ? Le contexte, le moment de l’année, le dispositif institutionnel peuvent légitimement faire craindre que cette évaluation ne soit qu’un instrument de plus au service de l’argumentation du ministre sur la faiblesse supposée de l’école.
Le SNUipp demande le report des évaluations CM2 et exige l’ouverture immédiate de négociation.
Le SNUipp engage une campagne d’information auprès des parents d’élèves.
Le SNUipp avec le SE et le SGEN appellent :
à ne pas faire passer d’exercices correspondant à des notions non étudiées,
à ne rendre compte que des seuls résultats des évaluations aux élèves et aux parents de la classe concernée,
à ne pas utiliser le logiciel ministériel de transmission, à ne transmettre que les résultats anonymés.
Le SNUipp précise qu’aucune information permettant d’identifier les écoles ne doit parvenir aux inspections. En tout état de cause, le SNUipp engage les équipes à se réunir pour réagir collectivement et à s’adresser aux familles. Le SNUipp fournira des documents à ces fins.
Le SNUipp soutiendra les enseignants qui refuseront de faire passer les évaluations ou d’en transmettre les résultats à leur IEN en intervenant à tous les niveaux et en fédérant les actions de soutien qui se développeront.
Le SNUipp organisera un colloque sur l’évaluation d’ici la fin de l’année.
Le ministre a tenté sans succès de faire croire que l’aide personnalisée pouvait justifier la disparition progressive des RASED. Les nombreuses initiatives de communication en direction des parents ont permis de contrer son discours.
La mise en place dans la précipitation de cette aide s’est souvent opérée avec des pressions de la hiérarchie. Les premiers bilans que tirent les collègues font apparaître que le travail en petits groupes est positif pour remotiver les élèves en difficulté passagère. Cela légitime la revendication de plus de « maîtres que de classes ». Travailler en petits groupes sur le temps de classe, avoir du temps de concertation pour organiser les réponses aux attentes des élèves et à la vie des écoles est nécessaire. Pour le moment les premiers retours de l’enquête montrent que le prix à payer est trop lourd : non respect des rythmes des élèves, réduction à 24 heures d’enseignement, déstabilisation professionnelle s’ajoutant aux interrogations sur la mesure de l’efficacité effective du dispositif, surcharge de travail pour les enseignants au détriment des autres projets de l’école. Nous appelons les collègues à remplir nombreux cette enquête 60 heures mise en ligne sur le site national du SNUipp.
Le SNUipp demande au ministère la mise à plat des mesures prises, incluant le traitement de la difficulté scolaire et la question des rythmes de l’enfant, s’appuyant sur un véritable bilan de l’ensemble du dispositif. Il demande également l’ouverture de négociations pour augmenter le temps de concertation et de relation avec les familles ainsi que la création de postes de maîtres supplémentaires.
Au cours du second trimestre, La mobilisation des parents, les actions de grève et manifestation, le blocage des aides personnalisées dans plusieurs départements et la décision d’ouvrir une nouvelle période d’action nationale de suspension ont pour objectif de créer le rapport de forces qui permettra l’ouverture de négociations.
Le SNUipp s’oppose aux retraits de salaires qui frappent les collègues ayant gelé l’aide personnalisée. Ces collègues sont financièrement sanctionnés pour chaque tranche de 30 ou 40 minutes d’aide personnalisée alors que ce temps a été assuré sous une autre forme ou sera effectué plus tard. Cette action de gel ne correspond donc pas à un service non fait. Le SNUipp s’adresse au ministère pour que des consignes soient données aux inspecteurs d’académie et qu’aucune retenue sur le traitement ne soit engagée.
Après les succès des mobilisations des 19 octobre et 20 novembre dans lesquelles la maternelle était au centre des revendications, le ministre change de ton. Il propose de rééditer le document d’accompagnement sur le langage. Il annonce la publication du guide des parents de l’AGEEM et la réactivation du groupe ministériel à la DGESCO dans lequel il sera question de la formation des enseignants de maternelle. Le SNUipp jouera tout son rôle dans ce cadre et y rappellera ses demandes en la matière.
Dans un courrier adressé au SNUipp, le ministre affirme la spécificité de l’école maternelle et surtout un statu quo sur la scolarisation des deux ans. Le SNUipp ne se satisfait pas de ce statu quo et appelle à agir dans le cadre de la carte scolaire pour améliorer les conditions d’accueil et de scolarisation en maternelle et notamment pour garantir la scolarisation des enfants de moins de trois ans.
Une réforme de la formation initiale des enseignants demande du temps et de la concertation.
Le SNUipp avec la FSU a, à de nombreuses reprises, alerté et dénoncé les dispositions prévues (le contenu des enseignements et des concours, le calendrier) de ce qui est une évolution lourde d’enjeux pour notre système éducatif. Les problèmes soulevés par l’ensemble des acteurs, formateurs de tous les statuts, instances universitaires, n’ont à ce jour trouvé aucune réponse satisfaisante du côté des ministères de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur. De plus, nous demandons des ouvertures de négociations sur les contenus et les conséquences de cette réforme sur la formation continue des titulaires, les décharges de directions, l’avenir des PEMF...
Nous demandons le maintien des concours actuels pour la session 2010, ainsi que le maintien de l’organisation actuelle de l’année de stage pour l’année scolaire 2010/2011 et le rétablissement des 10 000 postes au concours PE au lieu des 7 000 actuellement prévus.
Nous demandons un moratoire de la mise en place de cette réforme et la création d’un dispositif d’allocation d’études et dans les plus brefs délais, une rencontre avec les ministres concernés pour discuter de ce sujet.
Le SNUIPP dénonce l’instauration forcée d’un service minimum d’accueil dans les écoles. L’arrêt des poursuites contre les maires qui refusaient de le mettre en œuvre doit se concrétiser par l’abrogation de cette loi qui se révèle inapplicable dans les faits. Cette atteinte délibérée à l’exercice du droit de grève des enseignants caractérisée par la déclaration d’intention préalable de 48 heures et un délai plus long pour le dépôt d’un préavis entrave l’action revendicative des personnels. Le SNUipp appelle les collègues à continuer d’informer les parents d’élèves, et à ne pas valider le dispositif de déclaration individuelle en utilisant le modèle de lettre syndical de déclaration proposé par le SNUipp qui rappelle son opposition au dispositif.
Il continue d’intervenir à tous les niveaux (ministère, académie, département) pour que le droit syndical soit garanti et qu’aucune restriction ne soit opposée aux enseignants, notamment sur l’utilisation du droit syndical et la participation aux réunions d’information syndicale sur la totalité du temps de service.
Depuis 6 ans, les assistants d’éducation occupent les missions d’AVS auprès des élèves en situation de handicap dans les écoles et les établissements. Depuis 3 ans maintenant, les Emplois de Vie Scolaire sont présents dans les écoles pour ces mêmes missions ou d’autres. Aujourd’hui, un nombre important de ces contrats arrive à leur terme. De l’aveu même de nos interlocuteurs institutionnels, la formation et les perspectives d’insertion de ces personnels ont été négligées.
Nous refusons l’installation de la précarité dans les écoles ainsi que le chômage qui se dessine pour une grande majorité d’EVS et d’AVS. En l’absence de garanties de débouchés, le réemploi de ces personnels doit être assuré en attendant que les postes statutaires correspondant aux tâches effectuées soient créés.
Dans ce contexte, le SNUipp condamne le choix des contrats aidés. Il exige que les 100 000 personnels supplémentaires soient recrutés sur des contrats pérennes. Il poursuit son engagement auprès de ces personnels tant au niveau national que départemental par la diffusion d’un bulletin spécial, l’organisation d’une journée nationale spécifique et son implication dans le colloque précarité de la FSU.
Le mouvement sans précédent autour du maintien et du développement des RASED a contraint le ministre à des premiers reculs. Xavier Darcos, en rupture avec ses discours antérieurs, se voit obligé de reconnaître le rôle de ces dispositifs dans la lutte contre l’échec scolaire. 1500 postes sur les 3000 prévus ne seront pas « sédentarisés ».
Cependant, la traduction de ces annonces sur le terrain, l’ambiguïté entre postes et personnels, la question des missions des personnels affectés dans les écoles, le maintien des 1500 suppressions de postes E et G, le cadre budgétaire inchangé, imposent de poursuivre la mobilisation, pour une école qui prenne véritablement en compte, de manière cohérente, la diversité des difficultés des élèves.
Le SNUipp, avec les autres organisations syndicales, associations et fédérations professionnelles, associations de parents d’élèves, appelle une nouvelle journée nationale d’actions dans les départements et à Paris, le 21 janvier, pour la remise des motions de conseils d’école, conseils de maîtres, expressions publiques..., aux Inspecteurs d’Académie et au Ministère.
La bataille dans les départements, autour de la préparation de la carte scolaire sera décisive, pour qu’aucun enseignant de RASED ne soit contraint de reprendre une classe à la rentrée et que les départs en formation soient maintenus, conformément aux engagements du ministre. Il agira pour que cela ne se traduise pas par la fermeture d’autres postes et que les missions de tous les personnels E et G soient préservées, dans le cadre du fonctionnement en réseaux d’aides spécialisées y compris pour ceux affectés dans les écoles.
Les nouvelles mesures sur l’école se traduisent par un alourdissement de la charge de travail des directeurs et directrices d’école. Pourtant, le Ministère oppose encore une fin de non recevoir à la réouverture du dossier de la direction d’école.
Le SNUipp décide d’engager une campagne sur la question des inégalités territoriales entres écoles et la gratuité en s’appuyant sur les initiatives départementales et le récent rapport de la Cour des Comptes.
Dans le cadre de la préparation des opérations du mouvement 2009, des inspecteurs d’académie tentent de profiler des postes de direction. Le SNUipp s’oppose à toute initiative de fléchage.
Le SNUipp accueille positivement le report de la discussion de la proposition de loi sur les EPEP et sa non-mise en œuvre à la rentrée 2009. Le SNUipp reste particulièrement vigilant et approfondira sa réflexion sur ces questions et poursuivra la campagne en direction des élus et des enseignants contre ce projet.
Le SNUipp s’est félicité des nouvelles décisions ministérielles supprimant un nombre important de champs et le raccourcissement de la conservation des données à la scolarisation dans le 1er degré suite aux interventions du SNUipp et à la mobilisation des personnels, des parents et des partenaires dans les départements et au plan national avec la pétition « Nos enfants sont fichés ». La mise en œuvre de la Base Nationale d’Identifiants Elèves soulève de nouvelles questions. Dans plusieurs départements, des pressions s’exercent à l’encontre de collègues refusant ou ne pouvant, faute de temps, entrer dans Base Elèves. Le SNUipp exige la levée de toutes les menaces (retrait de fonction, de traitement…).Sur la base de son mandat de congrès d’arrêt de Base élèves, il continue de demander une remise à plat de l’ensemble des fichiers-élèves existants et continuera d’exercer sa vigilance à leur égard, tout en réclamant un large débat public, un bilan contradictoire et la mise en place d’un logiciel de gestion non centralisé. Il poursuivra ses interventions et ses actions avec l’ensemble des partenaires sur ce sujet.
Parallèlement, le SNUipp doit faire un bilan dans les départements de la mise en place et l’efficacité de Base élèves sur le plan de la gestion d’école (charge de travail, problèmes de fonctionnement, double emploi…).
Avec d’autres organisations (SNES, FCPE, Ligue des Droits de l’homme…), le SNUipp s’adressera au ministère pour exiger la mise en place d’un observatoire indépendant des fichiers dans l’éducation nationale et obtenir des garanties réglementaires (décrets et arrêtés) permettant d’assurer l’impossibilité du croisement des fichiers et du recollement du numéro national identifiant avec les données personnelles (résultats des élèves, santé, … )
Après le succès de l’action retraités du 16 octobre sur le pouvoir d’achat, le SNUipp appelle les retraités à poursuivre la mobilisation en participant notamment aux actions interprofessionnelles du 29 janvier.
Le COR vient de rendre public le rapport sur les droits familiaux et conjugaux de retraite. Il confirme l’existence d’inégalités de revenus salariaux puis de retraite entre les hommes et les femmes. L’application de la loi Fillon entraîne le maintien de ces écarts. Dans la FSU, le SNUIPP s’engagera à favoriser la mise en œuvre de mesures garantissant le maintien et l’augmentation des pensions.
Concernant l’assimilation des instituteurs retraités que le SNUipp revendique avec force et détermination, le SNUIPP a demandé une entrevue au secrétaire d’Etat à la Fonction Publique.
L’offensive israélienne se poursuit à Gaza dont la population est très durement et tragiquement touchée. La situation humanitaire y est effroyable. Si toute violence contre des civils, d’où qu’elle vienne, est injustifiable, rien ne peut justifier le blocus infligé depuis des années à Gaza pas plus que, aujourd’hui, l’engagement massif et meurtrier de l’armée israélienne.
Le SNUipp avec la FSU s’associe aux mobilisations unitaires pour exiger une Paix juste et durable en Palestine, le respect du droit international, et demander l’arrêt immédiat des violences. Le droit de chacun des peuples à vivre dignement et en toute sécurité dans des Etats aux frontières justes et reconnues passe notamment par la création d’un État palestinien pleinement souverain sur l’ensemble des territoires occupés.
Face à la mise en scène d’un prétendu choc de civilisation, et devant les manifestations de racisme et d’antisémitisme dans notre pays, le SNUipp s’associe à l’appel lancé par la LDH et la ligue de l’enseignement signé par des associations (Solidarité Laïque, Mouvement de la Paix,...), partis et mouvements syndicaux (FSU, CFDT, CGT, Solidaires) pour refuser en France, toute instrumentalisation communautaire de la situation de Gaza.
Après la présidence française, où les mesures répressives ont été renforcées par l’adoption de la directive de la honte par le Conseil des ministres de l’UE, au moment où le Ministre de l’Immigration fait son bilan, le gouvernement français, dans le cadre de sa politique inhumaine de quotas d’expulsions, et « d’immigration choisie », continue à enfermer au mépris des droits humains des personnes en détresse dans les CRA, poursuit la signature d’accords de gestion concertée des flux migratoires comme dernièrement entre la France et le Mali, visant à leur faire accepter les expulsions de leurs ressortissants. Face à cette situation, le SNUipp rappelle son engagement aux cotés des élèves dont les parents sont sans papiers et de leurs familles et poursuit son action à leurs côtés. Il condamne toute intrusion policière dans les écoles.