SNUipp-FSU Guyane
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http://973.snuipp.fr/spip.php?article326
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Audience SNUipp/Recteur du jeudi 4 septembre
samedi, 6 septembre 2008
/ SNUipp-FSU 973 / co-secrétaire départemental du SNUipp Guyane |
Réunion prévue à 11h30, mais nous avons dû attendre plus d’une demi-heure car le Recteur recevait l’UNSA avant nous, qui avait refusé de participer à ce point d’information sur la rentrée en même temps que nous ! Nous avons exprimé notre surprise face à un tel choix qui laisse supposer qu’il y a des choses à cacher, et notre indignation face à un Recteur qui, répondant aux injonctions d’un syndicat minoritaire, écarte de la réunion sur les contractuels du 28 août à la maison des associations deux organisations syndicales qui représentent plus de la moitié des enseignants de l’académie. "L’intersyndicale actuelle refuse de redéfinir ses contours pour toute décision concernant les contractuels" ! Avec quelle légitimité ?
Quelques soucis dans le 1er degré ; classes non ouvertes à temps, enseignants absents, enseignants demandant une révision d’affectation (il remet ça !), demandes tardives d’exeat, décision des certains maires de différer la rentrée et, il le reconnaît à contrecœur, une certaine imprécision du rectorat (ah, qu’en termes dosés ces choses là sont dites !).
"La rentrée a été globalement satisfaisante" mais avec des disparités en fonction des secteurs : des ajustements seront faits pour rééquilibrer et les 20 postes gardés en réserve permettront de parer aux besoins spécifiques qui apparaîtront. De plus quelques moyens supplémentaires sont accordés par le ministère mais il ne nous a donné aucune précision.
Les IEN ont pour consigne de faire un comptage des élèves école par école, classe par classe. Ce n’est qu’en fonction de ces données que des postes seront ouverts ou fermés. Tant pis pour les familles qui arriveront tardivement.
Nous aurons, dans les 3 jours, toutes les données nécessaires à la préparation du CTP et de la CAPA : ensemble des postes par circonscription, tableau récapitulatif de l’ensemble des postes du 1er degré par type de poste, le détail des postes vacants… Plus aucun poste ne pourra échapper à notre vigilance !!!
Elle a été votée et elle sera appliquée en Guyane comme ailleurs. Cependant, les nouveaux rythmes scolaires seront un peu plus difficiles à mettre en place ici et une dérogation a été accordée à la commune de St-Laurent qui continue à travailler les samedis (mais avec la mise en place des heures de soutien). Pour les autres communes, les horaires de classe sont partout définis, reste à déterminer la répartition des heures de soutien.
A ce sujet, nous avons insisté sur le fait que les propositions doivent venir des conseils des maîtres et nous nous sommes étonnés que, dans certaines communes cette répartition soit imposée par l’IEN ou par le maire (comme à Cayenne ou St-Georges). Le recteur nous a répondu que rien n’est fixé définitivement et que les concertations sont toujours en cours. On nous a confirmé (avec un petit sourire narquois) que les écoles qui ne sont pas satisfaites par les propositions « appuyées » de tel(le) maire ou tel(le) IEN, pouvaient toujours faire des contre propositions et discuter avec leur IEN.
Un point noir persiste concernant la mise en place des heures de soutien, c’est le transport scolaire. Il est encore plus grave sur les fleuves et le président du Conseil Général risque chaque jour la prison pour autoriser le transport d’enfants sur des fleuves non navigables.
Perte d’un poste d’IA Adjoint, remplacé par un IEN adjoint. Il y a trois candidats pour ce poste, c’est le ministère qui choisit, mais « des sources bien informées » nous ont confié que Mme Assard était la favorite. Cet(te) IEN adjoint(e) aura en charge le 1er degré plus particulièrement plus une circonscription d’inspection : les écoles privées de Cayenne et Rémire et les BDFC.
3 nouveaux IEN : Mme Dominique Battle pour Cayenne-sud, M. Jean-Marc Gauthier pour le Maroni et Mme Andrée Stephenson pour St-Laurent-sud.
En Guyane les maires ne sont pas prêts à mettre en place cet accueil, mais le recteur insiste sur le respect de la procédure d’alerte : tout préavis de grève entraîne une discussion immédiate (nous nous en réjouissons) ; les grévistes doivent se déclarer au moins 48 heures à l’avance et les écoles doivent transmettre le nombre de grévistes.
Les collègues lésés pourront récupérer les jours perdus plus tard (notamment à l’occasion des stages des PE2).
Ils seront étudiés en CAPA le 12 septembre, mêmes ceux déposés après la rentrée.
Après une explication gênée et embrouillée, il ressort que sur la quarantaine de postes recensés, une dizaine seulement sera restituée à l’enseignement devant élèves (exit les déclarations de bonnes intentions : priorité aux élèves, les enseignants sont faits pour enseigner…).
On l’aura pour la CAPA (heureusement, il serait temps !).
Autre point sur lequel le recteur s’empêtre en explications tortueuses et emberlificotées pour nous faire comprendre en gros que cette structure est mort-née. Pour lui il ne s’agit que d’une entité abstraite qui peut se révéler, tel le Saint Esprit, dans les réunions de bilan du projet académique en cours et de l’élaboration du nouveau, dans le plan pour l’éducation en Guyane et dans toutes les discussions réunissant les différents acteurs concernés.
Il préconise d’élargir le domaine de compétence de l’observatoire de la non scolarisation pour lui faire jouer le rôle de cette conférence permanente, a condition cependant que tous les acteurs (collectivités principalement) acceptent de jouer le jeu. Autrement dit, c’est là l’annonce d’une mort prématurée.