Grève du 15 mai :

La grève a été une réussite incontestable : très fort taux de grévistes mais les manifestants dans la rue ont été malheureusement encore trop peu nombreux. Lire le compte-rendu et le communiqué de presse du SNUipp-Guyane.

Les suites :

L’ensemble des organisations de l’intersyndicale a convenu de la nécessité de ne pas en rester là, d’autant que nous n’avons pas rencontré le recteur, qu’aucune réponse n’a donc été apportée à nos revendications et que la mobilisation continue dans l’ouest. Nous nous sommes retrouvés le vendredi 16 mai à la maison des associations de Cayenne, à 18h, pour décider des modalités de la suite de l’action.

Une trentaine de collègues étaient présents représentant le STEG-UTG, le SE-UNSA, le SGEN, le SNUipp-FSU, le SNES-FSU, le SNEPS-FSU, le Collectif des Enseignants Non Titulaires, Solidaires et des grévistes non syndiqués.

Au début des discussions, il a été décidé de travailler sur la forme que prendra la mobilisation de la semaine prochaine. Le fond sera abordé dans une prochaine réunion.

Les représentants ont dans une large majorité considéré que l’appel à la grève a été bien suivi, au niveau local comme sur le plan national. Ils regrettent tous les incidents de fin de grève. Ils réaffirment la nécessité de poursuivre la mobilisation la semaine prochaine et l’amplifier par tous les moyens possibles.

• Un certain nombre de contraintes est à prendre en compte au niveau local :

 Créer un véritable front commun pour éviter cette situation ubuesque d’une volonté d’union clairement affichée en contradiction avec une mobilisation en ordre dispersé à laquelle se rajoute une cacophonie mal vécue par les grévistes devant le rectorat et devant les médias.
 Mettre véritablement les enseignants dans la rue ainsi que les parents d’élèves. La grève a été largement suivie dans le primaire, dans le secondaire et dans les lycées mais dans la rue les rangs étaient plutôt clairsemés. On note une quasi absence de parents d’élèves malgré la présence de la FCPE.
 Tenir compte de la proximité de la fin d’année scolaire, du calendrier des examens, avec le risque d’une mobilisation limitée des lycéens et des enseignants impliqués dans les examens.
 Accueillir dès le mardi 20 mai des enseignants grévistes de l’Ouest guyanais qui entendent poursuivre la mobilisation le plus longtemps possible et s’installer sur le parking du rectorat pour créer un véritable rapport de force.
 Porter devant le recteur et les autorités compétentes des revendications locales quantifiables. Même si le mouvement répond à un appel national, la mobilisation sera plus forte si les enseignants se disent qu’ils se battent pour l’amélioration de leur quotidien.

• Pour donner une forme à la mobilisation il a été décidé :

 Samedi 17 mai : réunion à la maison des associations à 15h00 pour définir des revendications communes quantifiables, le contenu des tracts et le discours commun à tenir.
 Contacter la FCPE absente à la réunion.
 Lundi 19 et mardi 20 mai : distribution de tracts dans les établissements (sur les grandes artères de Cayenne ?).
 Matinée du mardi 20 mai : accueil des enseignants de l’Ouest au rectorat de Toubiran, début d’occupation du parking.
 Mardi 20 mai à 18h00 : meeting devant le rectorat, la parole passant d’une organisation syndicale à une autre.
 A partir du mercredi 21 mai : piquet de grève sur le site de Toubiran
 Jeudi 22 mai : rendez-vous à 8h30 sur le stade de Baduel puis parcours jusqu’au rectorat de Toubiran (à pied en défilé ou en voiture en opération escargot s’il pleut) avec une AG regroupant le maximum de grévistes présents.

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PREAVIS DE GREVE

Les organisations syndicales suivantes : SE-UNSA, SGEN-CDTG, STEG-UTG, SUD-Education, SNES SNEP SNUIPP-FSU, SNETAA-EIL

Réunies en intersyndicale le samedi 17 mai 2008, déposent un préavis de grève dans l’académie de Guyane pour le jeudi 22 mai 2008.

Dénoncent :

 la suppression de moyens d’enseignement dans les établissements,
 le recours aux emplois précaires pour assurer des missions de service public,
 la mise en cause du droit de grève dans la fonction publique.
 L’asphyxie des vies scolaires.

Réclament :

• Pour l’enseignement secondaire :

 Le rétablissement des 20 postes qui ont été transformés en heures supplémentaires,
 Le maintien de toutes les structures d’aide et de soutien,
 Le maintien de toutes les options dans les lycées,
 Le maintien de tous les BEP.

• Pour l’enseignement primaire :

 Le maintien de toutes les structures d’aide et de soutien,
 L’accompagnement de la montée démographique par la création d’emplois supplémentaires et des moyens de remplacement.

• Pour les non titulaires

 Un plan national de titularisation dans la fonction publique d’Etat, et les moyens de formations de ces personnels sur le temps de service.

• Pour les vies scolaires :

 Le recrutement d’assistants d’éducation.

L’intersyndicale est disposée à tout entretien et négociations sur ces points avec le Recteur de l’Académie de Guyane à compter de ce jour.

Pour l’intersyndicale

BOUCHY Christophe