ISSR :

Dès septembre, le SNUipp s’est engagé dans la bataille contre la réduction des jours pris en compte pour le paiement de l’ISSR. En effet, l’administration avait pris la décision, sans en informer les titulaires mobiles et sans consulter les organisations syndicales, de ne payer que les jours remplacés. Notre acharnement à faire qu’elle reconnaisse la particularité de notre département a payé. Le Recteur s’est engagé, au cours de l’audience du mardi 16 janvier 2007, à payer pour cette année scolaire, l’ISSR les samedis et les mercredis à tous les titulaires mobiles. Pour le dimanche, l’administration invoque une impossibilité du fait que la paye soit informatisée mais elle s’engage à chercher les moyens techniques qui permettront le paiement des indemnités comme c’était fait auparavant. Le combat continue.

Par ailleurs, le Recteur s’est déclaré favorable à notre proposition d’engager une réflexion générale sur le remboursement des frais de déplacements de tous les personnels enseignants (RASED, conseillers pédagogiques, animateurs ...) qui dans le cadre de leur mission, sont amenés à se déplacer. 

St Georges :

Le SNUipp a dénoncé le fait que les écoles de St-Georges n’ont pu débuter leurs petites vacances scolaires, comme toutes les autres écoles de Guyane, le mardi après la classe ; elles ont été les seules à travailler les mercredis 25 octobre et 20 décembre. Suite à notre intervention, les collègues et les élèves récupéreront ces deux journées.

Problèmes de remplacement sur tout le département :

L’administration a reconnu le manque de titulaires mobiles. Le recteur a également avoué que les quotas ministériels de remplacement ne sont pas applicables à la Guyane en raison du contexte local « particulier ». Il s’est engagé pour l’année prochaine à en augmenter le nombre !!

L’administration procédera à de nouvelles embauches de contractuels car de nombreux titulaires mobiles se trouvent aujourd’hui immobilisés sur des postes réellement vacants. 

Le maître référent du Maroni :

Depuis de nombreuses années, les enfants du Maroni n’ont pas de maître G, d’assistante sociale, d’infirmière. Un maître référant à été nommé mais l’administration n’a prévu de l’affecter qu’en avril car ce collègue est ZIL et effectue pour l’heure des remplacements. La proposition, pour accélérer sa prise de poste est de recruter un contractuel sur le support ZIL afin qu’il s’attèle au plus tôt à sa nouvelle tâche.