SNUipp-FSU Guyane
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Conseil national – 14 et 15 juin 2006
Conseil national / Texte action
dimanche, 10 février 2008
/ SNUipp-FSU 973 /

co-secrétaire départemental du SNUipp Guyane

Après une période marquée par des reculs imposés (retraite, droits et temps de travail, apprentissage junior…), des mesures qui dégradent les conditions d’existence notamment des plus faibles, précaires, d’accroissement des inégalités, de poursuite de la mise en cause des services publics, la mobilisation et la victoire sur le CPE constituent un appui et un encouragement important pour développer des mobilisations contre cette politique libérale.

En matière d’éducation ces derniers mois se sont succédées toute une série de mesures, d’injonctions, d’attaques qui tournent le dos à la à la réussite de tous et remettent en cause les missions du service public : loi Fillon, apprentissage junior, lecture, ZEP, EVS, formation etc.... Il s’agit bien d’un renoncement à faire réussir tous les élèves et d’une volonté d’organiser une scolarité à plusieurs vitesses, un tri social et une éviction précoce d’une partie de la jeunesse.

Les récentes annonces dans le cadre de la préparation budgétaire prévoient une nouvelle saignée : 15 000 suppressions dont 8 500 dans l’Éducation Nationale. Trois fois plus que l’année précédente. Les conséquences en seront dramatiques tant sur les personnels que sur les missions de l’école. C’est une nouvelle dégradation des conditions de scolarisation qui se prépare. Par ailleurs, le SNUipp dénonce l’accentuation du dualisme scolaire par un financement accru des écoles privées.

A cela s’ajoute, la loi sur l’immigration (CESEDA) qui restreint de façon encore plus drastique les conditions d’entrée en France des étrangers et remet en cause le droit de vivre en famille, de se marier, d’avoir des enfants, d’étudier. Et avant la fin même du moratoire, les expulsions de jeunes élèves sans-papiers se poursuivent.

Fort du succès de la mobilisation contre le CPE, le SNUipp continue à construire dans l’unité la plus large, les mobilisations nécessaires. Il n’est pas acceptable de laisser ces politiques régressives redéfinir les orientations de l’école. Dès la rentrée, le SNUipp appelle les enseignants à débattre et à exprimer leur refus de cette politique de renoncement, à refuser de se soumettre aux injonctions et d’appliquer un certain nombre de mesures et à porter d’autres propositions pour l’école. Le SNUipp réaffirme l’urgence à transformer l’école. De nouveaux fonctionnements doivent pouvoir être mis en place dans les écoles afin de permettre une prise en charge de la diversité des élèves au sein de l’école et dans la classe (travail en équipe, temps de concertation, plus de maîtres que de classes...).

L’avenir de l’école et de nos élèves concerne l’ensemble de la société, c’est donc un mouvement d’ensemble pour l’école qu’il faut construire. Tous pour l’école, l’école pour tous.

Il s’agit de construire un mouvement avec les parents d’élèves, les mouvements pédagogiques et de nombreux acteurs sociaux autour de l’école et de préparer une mobilisation avec un rendez-vous national dès le premier trimestre.

Le SNUipp considère qu’une grève unitaire de la fonction publique et des personnels de l’Éducation Nationale est indispensable rapidement pour s’opposer aux choix budgétaires annoncés comme étape importante dans les actions à mener pour l’éducation.

Agir pour l’éducation...

La rentrée 2006 verra l’entrée en scène du socle commun de connaissances. Issu de la loi Fillon que nous avons dénoncée, il ne permettra pas aux enseignants des écoles de lutter contre l’échec scolaire, pire il est de nature à renforcer les inégalités scolaires.

L’année a aussi été marquée par les mesures sur l’apprentissage de la lecture qui se poursuivent avec l’envoi d’une plaquette (« apprendre à lire ») à toutes les écoles. Grammaire et calcul sont aussi pointés du doigt par le Ministre qui revendique un retour à l’apprentissage « des règles ». Il balaie ainsi des décennies de recherche qui ont permis de mieux comprendre les mécanismes complexes d’acquisition des savoirs. Cela remet en cause les démarches pédagogiques s’appuyant sur les différents domaines d’activité pour permettre à tous les élèves d’accéder à tous les savoirs. Cela porte atteinte à l’image professionnelle des enseignants.

La mise en œuvre du socle aura des incidences sur les programmes, les horaires et les évaluations. Le SNUipp sera vigilant à chacune de ces étapes et en informera la profession. Il affirme d’ores et déjà qu’en aucun cas les évaluations ne doivent changer d’objectif, elles doivent rester un outil au service de l’apprentissage et de l’enseignement. Il n’acceptera pas la mise en place d’une évaluation en fin de CM2 qui s’apparenterait à un examen de passage et qui risquerait d’amplifier la rupture entre l’école primaire et le collège.

La définition du socle risque de favoriser une différenciation du parcours des élèves, non seulement individuel mais aussi social et sexué. Le socle tend à différencier encore plus les élèves entre ceux pour qui l’ambition ne sera que la maîtrise du socle et ceux pour qui le socle permettra d’aller au-delà. Rien n’est dit sur les moyens qu’il serait nécessaire de mettre en œuvre pour mener une réelle lutte contre l’échec scolaire. Les PPRE vont être généralisés à cette rentrée. Le risque est réel de voir isoler un élève dans un parcours de remédiation ciblant le seul socle commun et de voir les difficultés scolaires traitées à l’extérieur de l’école. Le SNUipp invite les conseils de maîtres qui préparent la rentrée à débattre de l’opportunité et des problèmes de la mise en œuvre des PPRE.

Laisser croire à l’opinion que la réussite de tous les élèves dépend de la définition d’un socle commun est une imposture. Et tout laisse à penser que devant la difficulté scolaire, on choisit d’abaisser les exigences pour tous les élèves. Or, préparer les élèves aux défis des décennies à venir nécessite une élévation générale des connaissances et des qualifications et de savoir quelle culture commune doit partager une génération.

La circulaire de rentrée consacre l’orientation ministérielle. L’école maternelle n’est mentionnée que pour parler de la coordination avec l’école élémentaire en lecture et écriture. La maternelle est également ignorée dans la relance manquée des ZEP avec la création des « réseaux ambition réussite ». Rien donc sur le développement de la scolarisation des 2/3 ans et sur le nécessaire abaissement du nombre d’élèves par classe. Sans compter l’insuffisance des moyens qui accompagne les choix éducatifs.

Poursuivant dans sa logique du passage en force, le Ministre vient d’envoyer à toutes les écoles un guide « apprendre à lire », qui reprend l’essentiel de son argumentation partiale sur les méthodes d’apprentissage de la lecture.

Alors que, sous la pression de la profession, des chercheurs, la modification des programmes n’écarte finalement aucune approche et rappelle l’importance du lien entre l’identification des mots et leur signification, cette initiative ne peut être vue que comme une injonction supplémentaire. Le SNUipp n’accepte pas cette remise en cause du travail et des choix pédagogiques des enseignants, il s’opposera à toutes les pressions qui pourraient être exercées sur les enseignants.

Dès la rentrée, le SNUipp donnera tous les outils et les informations nécessaires aux enseignants pour mener avec les parents d’élèves, le débat sur la réalité des textes et la diversité des pratiques, dans le cadre de l’appel « apprentissage de la lecture, assez de polémiques, des réponses sérieuses » dont il est signataire.

Des moyens pour la scolarisation des élèves en situation de handicap

Les enseignants ont accueilli un nombre supplémentaire important d’élèves en situation de handicap (plus de 10 000 rien que pour 2005-2006). Au travers des très nombreuses réunions qu’il a organisées dans les départements, le SNUipp a pu informer la profession, mais aussi recueillir les interrogations et inquiétudes des collègues sur ce sujet, ainsi que sur la situation d’élèves qui, sans être en situation de handicap, sont en grande difficulté ou encore avec des troubles du comportement.

Face à ces enjeux, l’Éducation Nationale n’a pas mis en œuvre les moyens nécessaires :

· mise en place anarchique des dispositifs pour les élèves (suivi et orientation ?) et les personnels (mise à disposition des secrétaires de CDES, avenir des secrétaires de CCPE et enseignants référents).

· postes non créés, voire fermeture de postes ou classes spécialisées.

· postes d’enseignants référents non pourvus.

· baisse significative des départs en formation spécialisée.

· insuffisance du nombre d’AVS, suppléés par des EVS.

· absence d’information et de formation de l’ensemble des enseignants

S’ajoute un manque de coordination avec les autres ministères pour les aides, les soins et les accompagnements sur fond de mise en place chaotique des Maisons départementales des personnes handicapées. Alors que les inscriptions dans les écoles sont en cours, la circulaire sur le PPS est toujours en projet.

Après la rentrée 2006, lors d’une initiative nationale durant le premier trimestre, le SNUipp rendra public un état des lieux et portera les revendications des enseignants. Il multipliera ses interventions afin d’exiger les moyens qui garantissent de bonnes conditions de fonctionnement pour les écoles et de l’exercice professionnel pour les enseignants : temps, effectifs, formations.

Direction et fonctionnement de l’école : renforcer le blocage administratif, agir...

Le protocole sur la direction d’école rejeté par la majorité des organisations syndicales entre dès à présent en application notamment avec le recrutement des EVS et les décharges de direction à 4 classes assurées par les PE2 dans le cadre des stages filés. Deux décisions dont le SNUipp dénonce la mise en œuvre unilatérale par le ministère. Deux décisions qui par leur nature et leur mise en place précipitée ont déjà des conséquences sur l’organisation et le fonctionnement des écoles, la formation initiale et continue des stagiaires et des enseignants. Si l’attribution d’une journée de décharge aux 7000 écoles à 4 classes est une mesure qui reconnaît les besoins des écoles, sa portée est cependant limitée du fait de l’absence de créations des postes nécessaires.

C’est pour ces raisons, et parce que les mesures proposées ne répondent pas aux besoins des écoles, que le SNUipp, après consultation, et en accord avec une large majorité d’enseignants n’a pas signé le protocole. C’est bien parce que la question de la direction et du fonctionnement de l’école n’a pas trouvé de réponses acceptables au travers des propositions ministérielles que le SNUipp décide de relancer le mot d’ordre de blocage administratif. La nécessité de temps de décharge adapté pour toutes les écoles reste une priorité.

Le SNUipp appelle dans chaque école, les conseils des maîtres a décider de reconduire à la rentrée le blocage administratif. Le refus de transmettre, notamment l’enquête lourde sera un élément décisif et devra être rendu public. L’utilisation des données de base élève va également se poser. Il appelle les enseignants des écoles à s’inscrire dans les initiatives d’actions qui seront débattues à la rentrée afin d’obtenir les moyens budgétaires indispensables. Le SNUipp s’opposera à toutes pressions de l’administration. Il s’adresse aux autres organisations pour mener ces actions dans l’unité.

 

EVS : agir contre la précarité...

L’emploi précaire se développe dans de nombreux secteurs d’activité. Il est même devenu supérieur dans la fonction publique (18%) que dans le privé (12%). Dans les écoles, après les aides éducateurs et leur contrat de 5 ans, les assistants d’éducation et leur contrat de 3 ans, le ministère engage, dans la précipitation, le recrutement massif d’EVS, sur des contrats de 10 mois.

Le SNUipp réaffirme son opposition au recours à la précarité dans les écoles. De nombreuses écoles ont refusé le dispositif. Nous rappelons que ce sont d’emplois stables et statutaires dont les écoles ont besoin.

Le SNUipp appelle les enseignants, notamment les directeurs/directrices, à ne pas accepter cette précarité à ne pas participer au recrutement des EVS dans les écoles. Quand les EVS sont recrutés, le recrutement doit être réalisé par une ou des commissions départementales placées sous la responsabilité de l’Inspecteur d’Académie.

Dans l’intérêt des EVS, les procédures de recrutement doivent garantir égalité, transparence et écarter tout risque d’arbitraire et d’injustice.

Les contrats devront définir de façon précise les missions pour lesquelles les EVS sont recrutés afin d’éviter toute dérive de substitution à des emplois existant correspondant à des missions déjà définies (AVS, AE, missions d’enseignement, remplacements ponctuels...).

Le SNUipp a la responsabilité d’organiser ces personnels qui travaillent dans les écoles, de les aider à se défendre, à gagner de nouveaux droits (temps de travail, rémunération, formation aux missions, formation qualifiante, VAE ...). Pour cela, il décide d’engager dès la rentrée une campagne contre la précarité dans les écoles, pour les droits et l’avenir des personnels précaires (publication spécifique, réunions des personnels...). Il prend les contacts nécessaires avec les syndicats de la FSU concernés. Dès la rentrée, le SNUipp rencontrera les EVS dans tous les départements. Il organisera une rencontre nationale au cours du premier trimestre.

Base élèves et base écoles : s’arrêter, regarder et décider (C.F. Annexe)

Le SNUipp s’oppose à la généralisation de Base élèves en l’état. Il demande un moratoire sur l’expérimentation à compter de la rentrée. Un bilan contradictoire doit être organisé dans le courant du premier trimestre de la prochaine année scolaire. Ce bilan doit porter sur le contenu des fiches individuelles, sur l’accès extérieur aux fiches nominatives individuelles, sur la constitution d’un fichier centralisé d’élèves, notamment. Le SNUipp s’adresse en ce sens au ministère et à la CNIL.

Le SNUIPP informe et sensibilise les écoles sur les problématiques soulevées par la mise en place de Base élèves. Il adressera à l’ensemble des écoles dès la rentrée un document qui présente l’ensemble de la problématique de Base élèves. Il organise dans tous les départements les rencontres utiles.

Le SNUipp propose aux enseignants des écoles de se saisir de cette question et de participer au débat nécessaire. Il soutient les écoles qui décideraient d’abandonner l’expérimentation. Le SNUipp appelle les enseignants à ne pas entrer dans une nouvelle phase de l’expérimentation tant que le bilan n’est pas effectué et que nous n’obtenons pas de réponses précises et satisfaisantes à nos questions.

En tout état de cause, il appelle les collègues à neutraliser certains champs, obligatoires ou non, en attribuant la même caractéristique (nationalité par exemple) à tous les élèves. Il s’oppose à toutes les pressions exercées à l’encontre des collègues qui ne se portent pas volontaires. Le SNUipp s’adresse à l’ensemble des organisations syndicales, aux organisations de parents d’élèves, aux associations pour construire une démarche commune. Le développement de Base écoles relève de la même logique de traitement automatisé de données que Base élèves. Le SNUipp engage les mêmes réflexions et débat, principalement éthiques et pédagogiques pour les deux "bases".

La réforme de la formation : inquiétudes et précipitation...

La loi d’orientation fixe un délai de 3 ans pour l’intégration des IUFM dans les universités, annonce un nouveau cahier des charges, redéfinit la composition des équipes de formateurs (enseignants chercheurs ou formateurs (« en lien avec le terrain »), fait référence à la reconnaissance universitaire de la formation.

La réforme en cours est un véritable puzzle mais comporte néanmoins un certain nombre de cohérences notamment avec la loi Fillon : intégration, cahier des charges de la formation (renforcement de la formation du « fonctionnaire » « s’insérant dans une hiérarchie », conception du métier selon laquelle l’enseignant n’est plus concepteur de ses pratiques, précision du rôle du directeur et de l’équipe, inscription de la formation dans un cadre européen (langue vivante obligatoire au concours), disparition des dominantes...) ; MASTERS ; concours (cadrage national renforcé par l’instauration de programmes nationaux mais nature et contenu du nouveau concours ne sont pas liés à la définition du métier d’enseignant ni aux contenus de formation).

La mise en place du dispositif des « stages filés »" se fait dans la précipitation, sans concertation et sans réflexion globale sur les besoins en formation liés à l’évolution du métier d’enseignant. C’est pour ces raisons que le SNUipp a demandé un délai de temps dans la mise en place des stages filés. A la rentrée, les PE2 seront affectés sur tous types de postes répertoriés par les IA permettant de libérer une journée par semaine comme les écoles à 4 classes. Les situations départementales sont très variables concernant l’implantation des supports de stage. Des inégalités de traitement se profilent. Des difficultés sur les transferts de PE2 sont à craindre.

Le SNUipp a dénoncé toutes les conséquences néfastes et a demandé le report de ces mesures. Il décide, dès la rentrée, d’une campagne, afin d’assurer le suivi du dispositif, de rencontrer les PE2 et les formateurs, de débattre avec l’ensemble des collègues et en particulier les équipes concernées par l’accueil de PE2.

Refus du financement de l’enseignement privé...

Depuis plusieurs mois, le SNUipp a alerté la profession, les élus locaux, les politiques sur les conséquences de l’article 89 de la loi relative aux libertés et responsabilités locales et de la circulaire du 2 décembre 2005.

Ces textes ont pour effet de contraindre les communes qui n’ont pas d’écoles publiques à financer la scolarité des élèves dans une école privée, en augmentant le montant de cette contribution. Cette nouvelle augmentation du financement public des écoles privées se fait au détriment du développement du service public et laïque d’éducation et de la mixité sociale à l’école : elle ne fait qu’accroître les faveurs que le gouvernement ne cesse d’accorder aux établissements d’enseignement privés, comme le classement d’une dizaine de ces établissements en établissements ambitions réussite ou l’inclusion de nouvelles dépenses de fonctionnement, d’investissement et de personnel dans le forfait d’externat.

 

Le SNUipp, avec la FCPE, la Ligue de l’Enseignement, le SE et le SGEN, réaffirme son exigence du retrait de ces dispositions. Des initiatives auront lieu à la rentrée et une nouvelle rencontre commune est prévue pour cela.

Protéger les sans papiers...

La fin de l’année scolaire approche et, à la faveur des congés d’été, le sursis accordé aux familles en situation irrégulière par la circulaire du 30 octobre va tomber. Les mesures d’expulsion de nos élèves et de leurs parents sans papiers risquent donc de se multiplier. Avant même la fin du moratoire les expulsions ont repris. Les méthodes utilisées dans le cadre de cette politique sont inacceptables. Le SNUipp dénonce l’intervention de la police dans les écoles et s’y oppose. Ces agissements sont pour nous indignes d’un pays démocratique. Partout la solidarité s’organise, notamment au travers du Réseaux Education Sans Frontière. Le SNUipp prend et prendra toute sa place dans l’animation et le développement de ces réseaux.

La pétition nationale « Nous les prenons sous notre protection », soutenue par de nombreuses personnalités a déjà recueilli près de 50 000 signatures. Le SNUipp appelle à signer cette pétition et et à s’engage à assurer de nombreux parrainages d’élèves sans papiers. L’importante médiatisation de plusieurs cas d’élèves a permis une réelle sensibilisation de l’opinion publique. La circulaire de N. Sarkozy quand à la possibilité de régularisation de plusieurs milliers de famille (sur des critères très restrictifs et contestables) est à mettre sans nul doute au crédit de ses mobilisations. Cette mesure reste très insuffisante et ne touchera qu’un nombre limité d’enfants et de parents sans papiers. Il est nécessaire de maintenir la pression en amplifiant la mobilisation.

15/06/2006