Un manque d’enseignants qui a pour conséquences une surcharge des classes ( des classes à 37 élèves au lycée Monnerville), des élèves sans professeurs (13 professeurs manquent à Melkior et Garré), des pressions hiérarchiques pour imposer les heures supplémentaires.
Une gestion catastrophique de l’affectation des non titulaires qui représentent plus de 20% des enseignants. - Des vies scolaires déplumées : pour pallier au manque de personnel, un principal a proposé que des élèves de 4ème et 3ème effectuent des tâches de surveillance.
Le manque de locaux : de nombreuses écoles n’ont pas pu ouvrir (400 élèves sans école à la rentrée à Javouhey, Camopi, Taluen...) - ECLAIR, « on nous a promis la lune et on récolte l’orage » : dans ces établissements d’éducation prioritaire, des moyens ont été supprimés (au collège Kapel : pour le même nombre d’élèves, 4 classes en moins, 4 postes supprimés, et 30 élèves dans certaines classes)
une coupe sèche dans les crédits de formation, divisés par deux dans certaines matières.
En mai dernier, le ministère avait diffusé aux recteurs une douzaine de pistes pour supprimer des postes de 2011 à 2013, parmi lesquelles notamment l’augmentation du nombre d’élèves par classe. Si les recteurs réussissent à tenir les objectifs de réduction de postes ils toucheront une prime pouvant aller jusqu’à 22000€. Notre recteur va-t-elle en profiter ?
Nous exigeons un plan d’urgence pour l’école en Guyane :
pour la titularisation des personnels non-titulaires
pour l’embauche de personnel qualifié pour les vies scolaires
pour la programmation des constructions de locaux adaptés et sécurisés
pour une vraie politique de formation initiale et continue des enseignants
Nous nous interrogeons sur le manque d’ambition dont souffre l’école en Guyane. Nous réaffirmons avec force que nous voulons une école de QUALITE pour TOUS.
Voilà autant de raisons de s’organiser entre enseignants avec les parents et les élus :