Le SNUipp n’est à la solde de personne, mais il agit et fait des propositions
Depuis quelques temps, et comme par hasard en cette période préélectorale, on entend sur les ondes et on peut lire dans une certaine presse syndicale des allégations selon lesquelles le SNUipp aurait perdu de sa combativité et aurait vendu son âme au diable en faisant allégeance au Recteur.
Qu’on se rassure, il n’en est rien et nous allons tenter, dans ce numéro spécial de « Fenêtres sur classes », de remettre les choses au point.
Tout d’abord en ce qui concerne notre prétendue collusion avec le Recteur, rappelons quelques évidences :
- que nous nous félicitions de l’avancée de certains dossiers qui nous sont chers, il n’y a là aucune raison de s’indigner. Rappelons que la lutte contre la non scolarisation est un des chevaux de bataille du SNUipp, depuis de nombreuses années (elle a fait l’objet du mouvement de grève en 2001) et que la création d’un observatoire sur la non scolarisation est inscrite dans les « 30 propositions pour l’école » de la FSU, publiées en décembre 2003.
- que nous nous réjouissions de la volonté affichée par notre nouveau Recteur de faire progresser l’école en Guyane et de la prise de conscience par certains élus de la nécessité de scolariser plus et mieux, il n’y a, là non plus, rien de scandaleux, nous semble-t-il.
Ce qui en revanche est plus surprenant, c’est de lire ou d’entendre tous ceux qui ont laissé depuis des années la situation se dégrader, sans réagir et sans faire de propositions, se projeter sur le devant de la scène en s’appropriant les idées et les revendications du SNUipp.
Rappelons simplement que l’équité et la transparence sont le souci constant du SNUipp depuis sa création et que nous n’avons pas attendu la campagne électorale pour réclamer les moyens, en postes et en constructions scolaires, dont l’école a tant besoin en Guyane.
Nous pourrions multiplier les exemples, et nous ne manquerons pas de le faire au cours de nos réunions d’information syndicale afin de rendre au SNUipp ce qui appartient au SNUipp et de rétablir la réalité des faits.
Nous ne nous sommes pas contentés de vociférer et de nous agiter au cours de cette rentrée des plus chaotiques et nous détaillons dans les pages qui suivent les toutes premières actions et propositions du SNUipp. Pour nous, le combat est loin d’être terminé !
J-N G.
Pendant que certains s’agitent, le SNUipp agit.
Réunions d’information syndicale : le SNUipp refuse les atteintes à l’exercice du droit syndical.
En 1998, peu après sa création, le SNUipp a introduit en Guyane la pratique des réunions d’information syndicale sur le temps de travail. C’était, bien sûr, bouleverser les habitudes de ce département. Et les innovations ne conviennent pas à tout le monde.
Déjà en 1999, Mme Francius, alors IEN AIS, avait tenté de limiter ce droit fondamental garanti aux fonctionnaires en menaçant quatre enseignants de SEGPA du retrait d’un trentième sur leur salaire. Après une intervention du SNUipp auprès du Ministère, les choses étaient rentrées dans l’ordre.
La vengeance étant un plat qui se mange froid, elle remet le couvert cette année en nous demandant d’organiser nos réunions les samedis vaqués afin de ne priver les élèves d’aucune heure de classe. Cette décision serait motivée par le souhait affiché par le Ministère de lutter contre l’absentéisme (aussi bien des élèves que des enseignants), il en aurait même fait une de ses priorité pour cette année scolaire. Elle a ajouté que la situation de l’éducation et le niveau scolaire sont tels en Guyane que les élèves doivent bénéficier de toutes les heures de cours qui leur sont dues.
Mais voudrait-on nous faire croire que si nous en sommes arrivés là, c’est à cause de ces enseignants irresponsables et un peu « cossards » sur les bords qui ont privé leurs élèves de six heures de cours par an pour se rendre aux réunions d’information syndicales ?
Voudrait-on nous faire oublier que la déliquescence du système éducatif que l’on observe aujourd’hui n’est que le résultat d’années d’incompétence et de gabegie, de manque d’ambition pour l’école de la part des plus hauts responsables qui se sont succédés à la tête de cette jeune académie ?
Voudrait occulter, par ce faux argument, que si l’échec scolaire a atteint un tel niveau c’est parce qu’élèves et enseignants travaillent dans des conditions indignes d’un pays comme la France (classes surchauffées, vétustes et parfois insalubres, sureffectifs, matériel pédagogique parfois inexistant, souvent livré avec des mois de retard, mobilier délabré, fatigue due au transport scolaire inadapté…), que de nombreux enfants n’ont pas accès à l’école maternelle, que de nombreuses classes n’ouvrent que deux ou trois mois après la rentrée, que rien n’est fait (ou très peu) pour prendre à bras le corps les problèmes de non francophonie ou de multilinguisme, que les conditions de vie sur certains sites sont tels que les enseignants titulaires et expérimentés refusent de s’y rendre, etc.
Bien sûr, nous avons refusé catégoriquement de céder à cette tentative de culpabilisation des enseignants et sommes restés fermes sur nos positions en maintenant nos dates, qui étaient déjà prévues et envoyées dans les temps à l’administration, d’autant plus qu’elles ne dérogeaient pas aux textes relatifs à l’exercice du droit syndical.
Suite à une circulaire envoyée aux IEN faisant état une nouvelle fois de menaces de retraits d’un trentième pour les contrevenants, nous sommes intervenus auprès du Recteur qui a chargé le Secrétaire Général d’envoyer une note de service qui précise la possibilité d’organiser les infos syndicales les samedis matin (ou vendredi après-midi dans les communes travaillant en semaine de 4 jours). De surcroît, nous avons obtenu une dérogation pour organiser ces réunions à notre convenance sur les sites isolés.
J-N G.
La mise en place des garderies à Cayenne
L’an dernier, le SNUipp avait initié une pétition qui avait reçu plus de 1200 signatures. L’ensemble des collègues des écoles maternelles de Cayenne ainsi que les parents demandaient la mise en place d’une garderie. En effet, nombre d’entre nous se retrouvaient pris en otage dans nos écoles car dans l’obligation de remettre en main propre les enfants aux parents ou à ceux désignés par eux. Suite à de nombreuses réunions avec la municipalité et fort de cette pétition, le SNUipp avait obtenu la mise en délibération, au sein du conseil d’administra-tion de la caisse des éco-les, d’un proto-cole permettant aux équipes de remettre à la garderie les enfants qui ne seraient pas récupérés en temps et en heure par certains parents. Cette possibilité nous est donc offerte mais il faut être prudent. Tout d’abord, il faudra inscrire les procédures de remise des élèves à la garderie au sein du règlement intérieur, ensuite, il faudra sûrement faire signer aux parents la décharge stipulant qu’ils acceptent ces modalités. Surtout, il faudra lire à la loupe la circulaire du maire et vérifier que l’on pourra procéder de la sorte au plus tard 10 minutes après les cours et non pas une demie heure après (par exemple), cela n’aurait plus de sens. De surcroît, nous ne connaissons toujours pas le tarif qui sera demandé aux parents selon le laps de temps resté par les enfants. Le SNUipp suit ce dossier et s’efforcera de le faire aboutir le plus rapidement possible.
Ces difficultés de remise d’élèves sont récurrentes partout et nous initions, à l’occasion de cette rentrée, notamment à Kourou et à St-Laurent des actions (pétitions, rendez-vous avec les municipalités, A.G.) afin de trouver, là aussi, des solutions aux problèmes de tous nos collègues.
Eddy Ségur
SNUipp-Guyane
à
M. Jean-claude Lafontaine
Maire de Cayenne
Objet : Scolarisation des enfants de Cayenne
Monsieur le Maire,
La volonté de scolariser l’ensemble des enfants de ce département s’accompagne d’un sureffectif inacceptable dans certaines écoles de Cayenne.
Certains de votre volonté d’accueillir la totalité des enfants, tout en leur offrant les meilleures conditions de scolarité, nous souhaitons nous entretenir avec vous, dans les plus brefs délais, de la possibilité de mettre en place, de façon provisoire, des structures qui permettraient de décongestionner les classes et dans le même temps de réduire les listes d’attente.
Dans certaines écoles comme par exemple Colibri ou La Roseraie, la place existe pour installer des bungalows. Nous pourrions ainsi rechercher des solutions ponctuelles afin d’améliorer les conditions de travail des enfants et des enseignants et, par là même, augmenter les résultats des élèves de Cayenne.
En revanche, dans d’autres écoles, comme Mortin par exemple, où l’on connaît également des effectifs très lourds sans possibilité d’accueillir des mobil homes, nous ne manquerons pas de solliciter le Recteur pour qu’il les dote de plus de maîtres que de classes afin qu’il y ait une prise en charge en petits groupes des élèves en difficulté et qu’ainsi, les maîtres référents puissent avoir un groupe classe moins lourd dans la journée.
Le SNUipp-Guyane a toujours lutté pour la scolarisation de tous mais il est clair que nous ne pouvons faire l’impasse ni sur la qualité de l’enseignement donné aux enfants de Guyane ni sur les conditions de travail des enseignants.
Dans l’attente d’une audience, veuillez agréer, monsieur le Maire, l’expression de nos salutations distinguées.
Pour le secrétariat du SNUipp-Guyane
Eddy Ségur
Alors que d’autres s’opposent, le SNUipp propose.
scolariser tous les enfants.
Pour pallier ces déficiences, le SNUipp préconise, depuis longtemps déjà, que l’état prenne à sa charge la construction des écoles lorsque les communes sont dans l’incapacité de le faire (il ne s’agit en fait que d’appliquer la loi : cette possibilité est inscrite dans le code de l’éducation). Il faut donc engager rapidement un plan de rattrapage des constructions scolaires. Il semblerait que nous ayons été un peu entendu car le Recteur vient d’annoncer le déblocage de fonds dans le cadre d’un plan Guyane dont nous attendons cependant des précisions avant de nous réjouir prématurément.
Mais pour qu’une réelle amélioration se dessine, il est indispensable que les municipalités anticipent sur l’évolution démographique et ne suivent pas l’exemple de celle de St-Laurent qui, depuis plusieurs années, ne s’aperçoit qu’au mois d’août que les effectifs augmentent et se voit contrainte de construire dans l’urgence des structures « provisoires » qui accueillent avec plus d’un mois de retard, les élèves supplémentaires.
Ce problème de construction d’écoles et de logements pour les enseignants restera au cœur de nos préoccupations pour les années qui viennent.
J-N G.
SNUipp-Guyane
à
M. Jean-Michel Blanquer
Recteur de la Guyane
Chancellier de l’Université
Objet : Problème de sureffectif lié à la scolarisation de tous les enfants.
Monsieur le Recteur,
La volonté de scolariser l’ensemble des enfants de ce département s’accompagne dans certaines écoles de Guyane d’un sureffectif inacceptable, notamment à Cayenne.
Certains de votre volonté d’accueillir la totalité des enfants, tout en leur offrant les meilleures conditions de scolarité, vous nous aviez assuré, lors d’un entretien, de la possibilité d’accompagner la mise en place de structures provisoires en créant chaque fois qu’il le faudrait des postes d’enseignants qui permettraient de décongestionner les classes et dans le même temps de réduire les listes d’attente.
Dans certaines écoles comme par exemple les écoles de Colibri et La Roseraie à Cayenne, la place existe pour installer des bungalows. Nous vous demandons, de bien vouloir contacter, dans les plus brefs délais, les maires concernés par des listes d’attentes et dont les écoles atteignent des effectifs dépassant les objectifs d’accueil que vous aviez préconisé (25 en ZEP et 27 hors ZEP) afin de rechercher des solutions ponctuelles pour améliorer les conditions de travail des enfants et des enseignants et par là-même augmenter les résultats des élèves de Cayenne et des autres communes concernées.
En revanche, pour certaines écoles où l’on connaît également des effectifs très lourds sans possibilité d’accueillir des mobil homes (par exemple Mortin à Cayenne), il nous semble indispensable que vous les dotiez de plus de maîtres que de classes afin qu’il y ait une prise en charge en petits groupes des élèves en difficulté et qu’ainsi, les maîtres référents puissent avoir un groupe classe moins lourd dans la journée.
Le SNUipp-Guyane a toujours lutté pour la scolarisation de tous mais il est clair que nous ne pouvons faire l’impasse ni sur la qualité de l’enseignement donné aux enfants de Guyane ni sur les conditions de travail des enseignants. Les effort constants qu’ils ont consentis depuis de nombreuses années doivent être pris en compte et ils ne doivent pas assumer à eux seuls la surcharge liée à cette volonté bien légitime d’offrir à tous les enfants de Guyane l’accès à l’école.
Dans l’attente, veuillez agréer, monsieur le Recteur, l’expression de nos salutations distinguées.
Pour le secrétariat du SNUipp-Guyane
Eddy Ségur
Sureffectifs : le SNUipp fait des propositions.
La volonté de scolariser tous les enfants de Guyane s’accompagne d’un sureffectif inacceptable dans certains secteurs. Conscient des difficultés que cela entraîne chez les collègues concernés, le SNUipp n’est pas resté inactif : il a fait des propositions, tant au Maire de Cayenne qu’au Recteur.
Ces propositions, voir courriers ci-joints, ne peuvent être, évidemment, que des solutions provisoires. Tout le monde a maintenant bien conscience que le fond du problème reste le retard chronique que connaissent les communes de ce département dans la construction d’établissements scolaires. Les causes de ce retard sont également connues de tous : faible assiette fiscale des municipalités, problèmes de foncier et, parfois aussi, manque de réelle volonté politique chez certains élus de scolariser tous les enfants.
Pour pallier ces déficiences, le SNUipp préconise, depuis longtemps déjà, que l’état prenne à sa charge la construction des écoles lorsque les communes sont dans l’incapacité de le faire (il ne s’agit en fait que d’appliquer la loi : cette possibilité est inscrite dans le code de l’éducation). Il faut donc engager rapidement un plan de rattrapage des constructions scolaires. Il semblerait que nous ayons été un peu entendu car le Recteur vient d’annoncer le déblocage de fonds dans le cadre d’un plan Guyane dont nous attendons cependant des précisions avant de nous réjouir prématurément.
Le logement, la denrée rare du département.
Au cours des différentes réunions d’information syndicale que nous avons tenues depuis la rentrée, de très nombreux collègues sont venus exprimer leur grande difficulté à se loger dans leur commune d’affectation.
A St-Laurent, la situation est catastrophique. De nombreux collègues sont tenus de résider à l’hôtel, ceux qui se voient proposer des logements sont victimes d’un véritable racket : certaines habitations sont dans un état sanitaire déplorable et les loyers exigés ne correspondent nullement à la qualité de ce qui est proposé. Les collèges sont pris en otages et donc commencent cette année scolaire dans les conditions de travail des plus déplorables. Les tous derniers nommés se voient contraints de dormir dans des chambres de bonnes, avec des toilettes communes, pire il est arrivé que l’on dorme dans sa voiture.
A St-Georges, plus de 10 collègues résident au Brésil dans la plus grande illégalité alors que certains logements de la SIGUY sont encore vides. Lorsque les collègues font la demande auprès de cet organisme, il sont obligés de constater que certaines administrations sont plus efficaces pour loger leurs fonctionnaires.
A Maripasoula, faute de personnel (le responsable de la SIGUY sur le site est malade), on dénombre au moins 4 logements vides. Lorsque l’on sait qu’il manque à ce jour plus de 5 collègues, il est clair que la situation sera très difficile pour eux d’autant plus que l’on sait très bien que ces derniers seront des contractuels avec des moyens financiers limités.
Sur Papaïchton, le problème est tout autre. Si à ce jour, aucun des collègues logés dans les logements SIGUY ne paye un loyer, l’état des logements est déplorable. Les sanitaires sont pour certains logements hors d’usage, le système électrique devrait être refait, les fientes de chauves-souris pourrissent la vie des collègues, pire, il semblerait qu’elles soient à l’origine de la mort d’une de nos collègues.
Mais heureusement, on a pu aussi voir des collègues heureux qui ont été correctement logés par la municipalité de Régina. En effet, la totalité des collègues se trouve dans des logements corrects, rénovés chaque année et à des prix raisonnables. Nul doute que ces collègues passeront une année avec quelques soucis de moins (d’autant plus que la dotation municipale pour le matériel doit être la plus élevée de Guyane, soit 45 euros par enfant). Nous invitons les autres municipalités à suivre cette exemple qui prouve que l’éducation est une priorité pour certains. Bravo à la municipalité de Régina….
Nous demandons à l’autorité rectorale de tout faire pour que les organismes de logement tels que la SIGUY ou la SENOG puissent rénover le parc de logements et qu’il soit affecté aux enseignants sans restriction. Le SNUipp a interpellé ces deux organismes afin de répertorier l’ensemble des appartements pouvant être proposés aux enseignants, ainsi que les travaux à y réaliser. Nous proposons également de déterminer, en concertation, les modalités de mise à disposition de ces logements afin que les collègues aient des conditions de vie normales et que ces soucis ne les empêchent plus de se préoccuper de pédagogie et du succès de leurs élèves.
Affaire à suivre…..
Eddy Ségur
C.S.G. sur l’IPSI et l’indemnité d’éloignement,c’est gagné !
Rappelez-vous, c’était dans le numéro 68 de « Fenêtres sur classes » de juin 2005 :
A ce jour, toutes les indemnités d’éloignement et les primes spécifiques de sujétion et d’installation payées dans notre département se sont vues assujetties à la CSG. Le secrétaire de la section locale du syndicat Force Ouvrière a interpellé les ministres de la Fonction publique et de la réforme de l’état ainsi que celui de l’économie, des finances et de l’industrie en demandant des précisions concernant les modalités de calcul des primes et indemnités. La réponse du chef de cabinet du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie est claire : ni l’indemnité d’éloignement prévue par le décret n°53-1266 du 22 décembre 1953, ni l’indemnité particulière de sujétion et d’installation prévue par le décret n° 2001-1226 du 20 décembre 2001 ne sont assujetties à la CSG. L’administration a donc indûment prélevé la CSG lors des paiements des fractions de ces primes et indemnités. En effet, la circulaire d’application du 3 mars 1998 ainsi que l’article 2 du décret n° 97-215 du 10 mars 1997 modifié rappelle que l’assiette de calcul exclut les indemnités représentatives de frais non assujetties à la cotisation sociale généralisée ( CSG ) dont l’indemnité d’éloignement ainsi que celle de sujétion et d’installation.
Pour tous ceux qui se trouvent spoliés du montant de la CSG lors du paiement de leurs fractions, nous conseillons d’écrire à Monsieur le recteur sous couvert du service de la DAF afin qu’il régularise cette situation au titre de la circulaire et du décret cité un peu plus haut.
Eddy Ségur
Depuis, de nombreux collègues ont suivi notre conseil et ont envoyé un courrier demandant le remboursement des sommes indûment prélevées. Après de nombreuses interventions de notre part, le Rectorat a demandé des consignes au ministère qui a répondu dans notre sens. Une note de service du Secrétaire Général du Rectorat a été transmise à la DAF le 27 septembre pour confirmer la bonne nouvelle et demander de procéder aux remboursements.