Evaluer. Pourquoi ? Pour qui ? Comment ? Voilà bien une triple question sur laquelle l’école se doit d’être au clair. Force est de reconnaître que ces dernières années, l’image de l’évaluation s’est brouillée pour les professionnels. Il faut dire que l’institution elle-même ne rend pas lisible les finalités des modes d’évaluations qu’elle tend à imposer.
Les évaluations en fin de maternelle, en CE1, en CM2, la mise en place des livrets de compétences, se présentent comme de nouvelles pièces d’un puzzle qui semble davantage être au service de l’institution que des élèves.
Tout cela tend à donner à l’évaluation un poids de plus en plus pesant dans la classe. A tel point que, parfois, les enseignants se demandent s’ils ne passent pas plus de temps à penser « évaluation » plutôt qu’« apprentissage ».