L’aide administrative brutalement supprimée depuis cette rentrée va être progressivement rétablie pour les directeurs qui le souhaitent. Une 1ère vague de recrutement est programmée à partir du 1er avril, suivie d’une autre en septembre. Comme le demandait le SNUipp, les affectations devraient prendre prioritairement en compte les écoles qui avaient brutalement perdu leurs moyens à la rentrée. La grosse vague des nouvelles embauches est prévue en septembre.
Une ventilation académique du nombre de recrutements possibles sur ces deux missions vient d’être établie. L’arbitrage du volume entre les deux missions se fera au niveau académique.
Nous avons hérité d’une situation instituant des emplois précaires sur ces missions d’aide administrative et d’accompagnement les élèves en situation de handicap. Les conditions d’emplois de ces personnels, la précarité dans laquelle ils sont maintenus sur des CDD à temps partiel, les salaires de misère qui leur sont proposés, la quasi absence de formation leur permettant de sortir de cette situation, ne nous satisfont pas, loin de là !
Sur ce dossier, le SNUipp a toujours été en première ligne pour défendre à la fois les personnels précaires et revendiquer des emplois stables et pérennes.
Dans ce contexte, le SNUipp-FSU constate que le gouvernement a été contraint de tenir compte de la forte demande des écoles et a débloqué des sommes permettant de recruter 4 800 contrats aidés. L’action menée par le SNUipp depuis la rentrée n’y est pas étrangère.
Le SNUipp FSU rappelle que pour ce qui concerne l’aide administrative à la gestion d’école ainsi que pour l’accompagnement des situations de handicap, l’état se doit de recruter des personnels formés, rémunèrés dans le cadre d’une grille indiciaire, et assurés d’une garantie d’emploi et d’ un déroulement de carrière digne de ce nom.
La situation actuelle ne répond pas véritablement aux besoins des écoles et ne saurait faire l’objet d’aucun satisfecit gouvernemental ...