Cette indemnité se décline en deux volets : une part fonctionnelle et une part variable. Quelques explications s’imposent.
L’arrêté du 12 Novembre 2010 fixe les modalités de ce décret :
Le montant annuel de référence de la part fonctionnelle de l’indemnité de responsabilité est fixé à 15 200€. Cela signifie qu’un recteur qui appliquera strictement les consignes ministérielles (suppression de postes...) ne percevra que cette somme.
Le montant annuel de référence de la part variable susceptible d’être versée aux recteur d’académie en fonction de leur manière de servir et des objectifs atteints représente 45% du montant annuel de la part fonctionnelle (soit 6840€). Par conséquent, un recteur qui appliquerait une politique éducative dépassant les objectifs ministériels percevrait une indemnité de 22 040€ annuelle.
Nous nous demandons, tout d’abord, quels sont ces objectifs à atteindre car ces derniers ne nous ont pas été communiqué ?
Nous supposons que ces objectifs soient liés aux fameux « leviers d’actions » émanant des fiches ministérielles. Ces mesures visent à augmenter le nombre d’élèves par classe ou à supprimer la formation continue sur temps de travail et ainsi réaliser des économies conséquentes.
Enfin, nous nous interrogeons sur le fait qu’un recteur accepte de renoncer à cette part variable en faisant passer l’intérêt des élèves avant son intérêt financier...