Invité du Grand rendez-vous Europe 1/Le Parisien, Claude Guéant a expliqué que le gouvernement et les syndicats étaient "dans un processus de négociation". Mais il a prévenu que "le fond de la réforme ne (pouvait) pas changer" car "cette réforme est nécessaire".
Le secrétaire général de l’Elysée assure qu’Eric Woerth "est parfaitement en mesure de porter devant le Parlement" la réforme des retraites. "Eric Woerth est celui qui l’a préparée, qui connaît le mieux ce dossier et il est parfaitement en mesure de la porter", a affirmé le secrétaire général de l’Elysée. Il a également fustigé "les rumeurs et les accusations" dont il estime victime le ministre du travail dans le cadre de l’affaire Bettencourt. "Est-ce le mode de fonctionnement de la démocratie française que de démolir quelqu’un", s’est-il interrogé, soulignant que "rien ne tient d’après ce (je) lis dans la presse".
Plus tôt dans la matinée, Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force Ouvrière a pris ses distances avec d’autres syndicats comme la CFDT ou la CGT qui ont demandé le départ du ministre du travail Eric Woerth en charge de la réforme critiquée des retraites et empêtré dans l’affaire Bettencourt. "Moi, je ne choisis pas mes interlocuteurs", a-t-il lancé. "Qu’on se comprenne bien, ce n’est pas la réforme Eric Woerth. C’est aussi une réforme voulue par le Président de la République, soutenue par le premier ministre", a insisté Jean-Claude Mailly. Jean-Claude Mailly, a réclamé une "réforme fiscale" pour assurer le financement des retraites, prônant un relèvement de la CSG sur les revenus financiers. L’ensemble des syndicats ont appelé mardi à une journée de grèves et de manifestations contre le projet de loi sur les retraites, dont l’examen débute ce même jour à l’Assemblée nationale, mais seule FO en réclame le retrait pur et simple.