La réalité des annonces sur les retraites, leur injustice, avec des salariés qui encore une fois trinquent cinq fois plus que les hauts revenus et la finance, pèse dans le choix de l’action.
Quelques éléments de la réforme des retraites :
 report de l’âge légal de départ à 62, puis 63, 64, 65... ans,
 report de l’âge où s’annule la décote à 67 ou 68 ans,
 augmentation de durées de cotisation pour avoir un taux plein à 41, puis 42, 43... ans,
 augmentation du taux de cotisation qui passerait de 7,85 à 10,55% ce qui se traduirait par l’amputation d’une journée de salaire par mois,
 remise en cause de la règle de calcul sur le 6 derniers mois. Cette mesure se mettrait en place progressivement jusqu’en 2020 pour atteindre les 10, 15, 20 ? dernières années.

Les dernières révélations sur la gabegie de nos gouvernants, leur cynisme, le mépris et l’arrogance des plus riches à l’égard de l’immense majorité de la population deviennent proprement insupportables.
Les collègues nous font remonter aussi leur exaspération et leur colère face aux préconisations du ministère aux recteurs pour supprimer des postes qui sont vécues comme une véritable provocation.
 Quelques unes de ces préconisations :
 augmenter la taille des classes,
 réduire les postes de titulaires remplaçants et utilser des étudiants, des retraités ou des vacataires pour effectuer les remplacements,
 réduire encore la scolarisation des 2 ans, puis des 3 ans, 4 ans... (c’est déjà le cas en Guyane !),
 mort programmée des RASED : suppression des maîtres G par non-remplacement des départs en retraite, suppression des départs en stage G et E, mise en extinction des psychologues scolaires...
 suppression d’un millier (pour commencer) de postes d’intervenants en langues vivantes.

OUI, nous avons cent raisons de nous mettre en grève jeudi. Cent raisons de dire "Il y en a ras le bol !". Cent raisons de nous insurger contre une répartition des richesses de plus en plus inacceptable, qui obère les possibilités de financer les services publics et les dispositifs sociaux de solidarité, et nos retraites avec, qui saigne les pays du sud, entraîne des politiques d’austérité injustifiés et injustes...

Allez, il est encore temps de rejoindre le mouvement d’ensemble qui doit se construire pour dire STOP et imposer d’autres choix. Il est encore temps de prendre une décision, individuelle ou collective.

Allez, on y va tous jeudi... et on participe massivement aux manifestations à 9h00 devant la préfecture à Cayenne et à 8h30 devant la sous-préfecture à St-Laurent.

Les déclarations d’intention sont à déposer au plus tard mardi matin 8h00 ou 7h30.