Après la journée du 27 mai le gouvernement fait la sourde oreille. Les mesures étudiées pour nos retraites : report à 62, 63 ans… de l’âge de départ pour différents PE (57, 58…pour les anciens instituteurs) augmentation de la durée de cotisation, calcul sur les 10 dernières années, confirmant la programmation d’une baisse considérable du niveau des pensions.
Pour l’école, le rapport de la Cour des Comptes rappelle que l’effort de la France a reculé en % du PIB. Les documents de préparation de la rentrée 2011 illustrent crûment les conséquences de non remplacement d’un enseignant sur deux.
Le contexte de crise économique nécessite le maintien et le développement de l’investissement éducatif. C’est particulièrement vrai pour l’école, afin d’assurer la réussite de tous les élèves.
Retraites : imposons d’autres choix !
Allongement de la durée de cotisation et report des âges légaux… tels semblent être les contours de la prochaine réforme que le gouvernement s’apprête à présenter en conseil des ministres en juillet.
Si ces mesures étaient adoptées, elles se traduiraient pour l’ensemble des salariés, du privé et du public, par une nouvelle baisse du niveau des pensions.
En refusant de traiter du financement dans sa globalité (sujet tabou car il mettrait sur la table les énormes inégalités qui existent aujourd’hui dans la répartition des richesses), le gouvernement fait le choix d’imposer de nouveaux sacrifices.
Toutefois, ce scénario n’est pas écrit à l’avance. Il existe des alternatives. Une réforme juste et efficace ne doit pas faire abstraction des questions d’emploi et de salaire quand une hausse d’un point de la masse salariale rapporte à elle seule près de 9 Mds€ au régime général.
Voir ci-contre la tract d’appel à la grève et un modèle de déclaration d’intention préalable.