45 000 personnes doivent être embauchées dans les écoles et les établissements du 2nd degré. Contrats d’accompagnement dans l’emploi ou contrats d’avenir, de droit privé, ils sont financés majoritairement par le ministère de l’emploi et de la cohésion sociale (entre 70 et 90 %) et pour le reste par le ministère de l’Education Nationale.
D’une durée minimum de 6 mois, ils ne peuvent dépasser 2 ans, pour une durée hebdomadaire de 20 à ou 26 heures et une rémunération au SMIC horaire.
Pour la rentrée 2006 le protocole proposé par le ministère concernant la direction d’école prévoit le développement de ce dispositif par l’embauche de 50 000 personnes supplémentaires. Malgré le refus du protocole par le SNUipp, il va s’appliquer suite à la seule signature du SE… et la nécessité pour le gouvernement de faire baisser les chiffres du chômage.
Après cette (dernière ?) touche, les dispositifs de contrats aidés se succèdent dans l’Education Nationale, en développant des conditions de travail toujours plus difficiles, une précarité toujours plus grande.
Cette précarité dans l’EN, dans les postes d’encadrement des élèves dans les temps de vie scolaire notamment, n’est pas un problème nouveau.
Comment traitons-nous cette question au niveau syndical ? Quel mandatement nous donnons-nous concernant ce dispositif et l’accompagnement des personnels concernés ?
Le recrutement massif a commencé depuis le mois de décembre et il va se poursuivre pour atteindre quasiment 100 000 personnes (qui se partageront entre le premier et le second degré) à la rentrée 2006.
Après la lutte contre le CPE, mesure emblématique de la précarité dans le monde du travail, lutte que
Dans les Conseils d’Administration des établissements du second degré il faut dénoncer le recours au recrutement d’EVS et voter contre leur embauche.
Dans les écoles il faut refuser la participation au recrutement direct des personnes par les personnels qui travailleront avec elles. Nous devons dénoncer et refuser ce nouveau statut d’agent recruteur qu’on veut leur faire jouer.
Les missions occupées par ces personnels, qu’ils soient EVS, assistants d’éducation ou aides-éducateurs sont indispensables pour l’accompagnement au quotidien des élèves et des équipes enseignantes. Le Ministère reconnaît de réels besoins en termes de postes dans les établissements, dans les écoles, il est de sa responsabilité au sein du service public d’éducation de créer des emplois statutaires. Nous devons mettre en œuvre les mobilisations pour faire aboutir nos revendications en ce sens.
C’est pourquoi il est urgent que
Les équipes EE-snu et EE-snes