Si la première réunion d’hier a eu pour effet de crisper les syndicats enseignants et étudiants [1], la seconde réunion de travail a eu lieu mardi 29 de 8h20 à 10h30 et le premier résultat est mitigé.
Les représentants du personnel se sont appliqués à démontrer que l’enquête SERACA-LOLF 2007 n’est pas du tout adaptée à la Guyane. En effet la Guyane est une des plus petites académies avec Limoges, la Corse, La Guadeloupe et La Martinique. Pour son fonctionnement, elle a besoin d’un seuil minimum de moyens.
Par ailleurs, il a été démontré que certaines tâches, hors du champ de compétences du rectorat, sont imputées aux services administratifs et techniques. Par exemple, les prestations familiales (allocations pour enfants, complément familial,...) sont gérées par les services du rectorat alors que dans toutes les académies hexagonales, elles ont été transférées aux Caisses d’Allocation Familiale.
L’utilisation, jusqu’en septembre 2009, des moyens des RAIP [2] pour palier au déficit en moyens (tant humains que matériels) des établissements, le pilotage, le rapport d’audit de monsieur Briffaud (janvier 2009) et l’organisation des services du Rectorat ont fait l’objet d’échanges fructueux.
Enfin, ont été abordés de façon chiffrée les problèmes des EPLE sans rentrer dans le détails de chaque établissement.
A l’issue des cette première négociation, comme convenu en début de séance, monsieur Pouliquen a demandé du temps pour prendre l’attache du ministère pour faire son compte rendu à la vue de pièces présentées.
L’intersyndicale, réunie mardi soir a décidé d’apporter à nouveau son soutien au personnel gréviste en vue de peser sur les négociations en cours sous la forme d’une
journée école morte jeudi 1er octobre 2009
L’intersyndicale appelle :
les personnels du second degré à faire grève,
les personnels du premier degré à débrayer,
les parents et les étudiants à s’associer à leur mobilisation,
les élus à démontrer leur soutien
et donne RENDEZ-VOUS à tous au Rectorat Troubiran à 9 heures.
Télécharger le tract ci-contre et diffuser SVP.
D’autre part, les organisations signataires de l’appel unitaire à la journée d’action du jeudi 1er octobre demandent à leurs instances nationales de solliciter une audience commune au ministre de l’éducation afin de peser sur les négociations en cours et de débloquer cette situation qui ne pourra pas durer éternellement. Voir le courrier ci-contre.