Départs en stages par option
|
A |
B |
C |
D |
E |
F |
G |
Total |
2003-04 |
|
|
|
|
|
|
|
Capsais 1667 |
2004-05 |
34 |
19 |
63 |
|
|
|
|
Capa-sh 2094 |
2005-06 |
34 (30) |
11 (17) |
80 (70) |
577 (647) |
532 (674) |
455 (492) |
253 (274) |
1942 (2204) |
2006-07 |
28 |
20 |
60 |
573 |
510 |
329 |
261 |
1781 |
(Nombre d’admis effectifs entre parenthèses)
Ces données correspondent au nombre de candidatures retenues.
Il faut tenir compte des désistements, des ajouts ou annulations par les IA et des échecs ainsi que des candidatures libres.
Exemple : en 2005-06 pour l’option G : en dépit de 11 désistements, 269 départs en stage et 43 candidatures libres donnent 274 admis.
Les résultats de l’examen du Capa-sh affichent un fort pourcentage d’échec de plus de 18% (candidats en formation et libres). De l’avis même du MEN (Desco et CAPN), c’est anormal : 5% serait acceptable mais pas 4 fois plus ! Cela interroge à la fois les conditions et la qualité de la formation mais aussi le niveau d’exigence qui ignore les nouveaux contenus et les nouvelles modalités de la formation par rapport au Capsais et dont les examinateurs n’ont pas toujours tenu compte.
Pour 2006-07, le groupe des options A, B et C (Paris et Lyon) tombe de
L’option D connaît toujours une énorme distorsion entre départs et couvertures des besoins. En même temps, sur les options E et G, difficile d’apprécier ce phénomène car les postes non pourvus par des enseignants spécialisés sont souvent « recyclés ».
La plus grosse baisse est enregistrée par l’option « F » : le transfert des postes dans le 2d degré, lié à la mise en oeuvre progressive du 2 CA-SH (certification complémentaire pour les enseignants du 2d degré) semble expliquer le désinvestissement des IA qui ne tiennent plus à prendre en charge le secteur de l’enseignement adapté du 2e degré.
A côté de cela, les besoins en personnels à former peuvent être évalués approximativement par rapport aux postes non couverts mais ne reflètent pas les disparités départementales importantes :
· option G pour Rased et CMPP : besoins à 3% soit pour 140 postes
· option E rased 17% soit pour 1250 postes
· Clis 40% soit pour 1550 postes
· Segpa 20% soit 1350 postes
· Upi 20% soit 118 postes
· itinérants 12% soit 23 postes
DDEEAS direction
67% des postes bénéficient de personnels formés.
Pour cette année, 276 postes vacants ont été recensés. Les IA avaient fait 197 propositions de départ à
137 candidats sont retenus (contre152 l’an dernier et
DEPS psychologues scolaires
Postes occupés par 3365 titulaires, 77 faisant fonction et 182 inoccupés.
C’est la baisse la plus importante de départs en stage (environ 235 places en formation possibles) :
2003-04 : 216
2004-05 : 239
2005-06 : 220
2006-07 : 175
Le manque de « vivier » au niveau du recrutement PE (PE titulaires d’une licence de psychologie) est l’argument évoqué par l’administration qui dit attendre les nouvelles dispositions réglementaires concernant le recrutement de psychologue de l’EN (recrutement externe)...à suivre...
Pour toutes les formations, il semble que d’autres facteurs doivent être considérés quant au manque de candidatures (indépendamment des choix des IA en matière d’investissement de formation) :
· les conditions de stages elles-mêmes : le non remboursement de frais de stage pour tout ou partie, les délais très longs de remboursement mettent les stagiaires en situation difficile sur le plan financier, ce qui est inacceptable. Les conditions de mise en place de l’alternance sont très difficiles : ainsi en « D » le turn-over des remplacements rend l’exercice en classe très problématique ( classes et groupes d’élèves parfois très perturbés ...). L’éloignement semble aussi être un argument opposé par les collègues.
· la durée et qualité même de la formation : la formation s’est réduite en temps, c’est certain, mais il y a de grandes inégalités quant à la qualité et au contenu des formations (les 400 heures de cours et TD se transforment parfois en séances prolongées d’auto-formation....). De plus le nombre de formateurs pour l’adaptation et de la scolarisation des élèves handicapés est passablement entamé au sein des IUFM.
· le manque d’intérêt croissant pour l’exercice de ce type de fonction probablement lié à leur manque d’attractivité ( avantages indiciaires et indemnitaires, conditions de travail, non paiement des frais de déplacement...), aux incertitudes qui pèsent sur le devenir du dispositif AIS.
Il semble que se développent dans quelques départements des formations particulières ( à distance, candidatures libres « accompagnées »...). En l’absence de cadre national il s’agit pour chaque département concerné de recenser ces situations et de s’assurer de certaines mises en garde : temps libéré, aides, frais de déplacement pour les regroupements, problèmes de la formation hors temps scolaire (mercredi...), pressions éventuelles sur les collègues...