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Compte rendu de la journée du 23 mai

lundi 26 mai 2008

Réunion de la délégation académique avec les deux présidents des collectivités, Chantal Berthelot et Georges Othily.

Jeudi 23 mai : nouvelle journée de mobilisation

Réunion de la délégation académique (nouvelle appellation de l’intersyndicale) avec les deux présidents des collectivités, Chantal Berthelot et Georges Othily.

M. Tien Long rappelle que le recteur lui a demandé de jouer le rôle de médiateur dans le conflit. Il précise que le terme ne convient pas car s’il a accepté, ce n’est pas pour tenter de calmer le jeu et essayer de nous faire rentrer dans nos classes (comme le fait Léon Bertrand), mais pour soutenir notre mouvement et demander au recteur d’envoyer un signe fort au ministère sur la gravité de la situation qui permettrait de faire évoluer les choses favorablement.
Il a été reçu hier par le préfet qui lui a affirmé que la mission interministérielle était prévue bien avant le mouvement et qu’elle ne venait pas pour tenter de régler le conflit. Il semble d’ailleurs prendre ce mouvement à la légère et ne pas bien mesurer les risques d’amplification.

C’est à ce moment que l’on nous annonce que le recteur s’est présenté aux grilles du rectorat et demande à rentrer !!! Chantal Berthelot prend ensuite la parole. Elle a été contactée par le directeur de cabinet du ministre X. Darcos qui a insisté sur trois points :
- c’est le recteur qui est le seul interlocuteur possible dans ce conflit, il est d’ailleurs le seul a pouvoir communiquer directement par téléphone avec le ministre,
- la venue de X. Darcos n’est pas envisageable,
- il n’estime pas indispensable de recevoir dans l’immédiat les élus car une mission d’inspection interministérielle doit venir dans le département afin « d’objectiviser » la situation. M. Tien Long ajoute qu’il souhaite que cette mission ait un cahier des charges défini, non pas par le ministère, mais par les élus guyanais et le collectif.

Rien n’avance ; M. TIEN LONG durcit le ton, insiste sur la réalité d’une crise en Guyane, que le ministère se doit d’entendre, à moins qu’il ne puisse que se retrancher derrière son autisme. M. Tien Long décide de quitter son rôle de médiateur car estime qu’il ne pourra pas nous aider à avoir des réponses concrètes de la part de ce ministère qui ne prend pas la situation au sérieux. Il réaffirme malgré tout, comme les autres élus, son soutien le plus total au mouvement et reste à nos côtés ! Pour Mme Berthelot, le ministère ne semble pas conscient de la gravité de la situation de l’éducation en Guyane.

C’est au tour du recteur de s’exprimer. Il est désolé de cette situation et cet enchaînement de violences (sic). Il avait demandé qu’on débloque le rectorat pour permettre aux personnels de travailler.
Il prévient ensuite qu’il ne peut pas accepter comme préalable aux discutions la création de postes. Il y a une réforme de l’éducation à mettre en place mais pas uniquement basée sur l’augmentation des moyens. La discussion est ouverte sur tous les points, mais pas uniquement les postes.
La mission est composée d’inspecteurs généraux qui connaissent très bien la Guyane. Toutes les organisations syndicales seront consultées.

Une fois les élus et le recteur partis, la délégation académique s’est à nouveau réunie pour mettre au point sa stratégie suite à ces derniers rebondissements.
Elle répond favorablement à la proposition du président du C.G. concernant la visioconférence. Cette conférence devra être organisée avant le samedi 24 mai minuit (heure de Paris). Il y sera fait de la crise de l’éducation en Guyane et y serait réitérée la demande de venue du ministre en Guyane.
Elle propose que les élus se rendent à paris avant le mardi 27 mai pour porter au ministre les revendications de de la délégation académique, sous la forme d’un dossier constitué.
Elle demande aux élus d’occuper la tête du cortège lors de la manifestation du samedi 24 mai.

Calendrier de la suite des actions :
- occupation du site du rectorat jusqu’à satisfaction des revendications,
- manifestation samedi 24 mai, départ 9h00 du lycée Michotte pour un défilé jusqu’au marché de Cayenne, suivi d’une AG,
- meeting organisé par l’UNL, à 19h00, samedi 24 et dimanche 25 mai, place des palmistes,
- lundi 26 mai : journée de mobilisation, information des enseignants, élèves et parents dans tous les établissements de Guyane (débrayages, AG, grève spontanée…),
- mardi 27 mai : appel à la grève, manifestations.

Certains modes d’action ont été envisagés :
- rétention des notes des examens,
- blocages administratifs,
- pétitions organisées dans les établissements pour le refus des heures supplémentaires.

Pour la suite de la journée : des tracts appelant à la grande manifestation de samedi 24 à 9h00 ont été distribués dans toutes les écoles, collèges, lycées de l’île de Cayenne, ainsi que sur les points stratégiques de la circulation de Cayenne, et à Iracoubo, Sinnamary, Kourou.

La mobilisation s’organise sur Kourou (voir article sur le site www.blada.com) ; propositions de co-voiturage pour descendre sur Cayenne...

La mobilisation reste forte et très solidaire dans tout l’ouest, depuis Sinnamary et jusqu’au fleuve !

A demain donc, à 9h00 devant le Lycée Michotte, pour la manifestation en direction du marché.

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