Audience à la mairie de Matoury le 29 avril 2008
Nous sommes reçus par Chantal Smith, déléguée aux affaires scolaires et les responsables des différents services concernés par l’école. Les points abordés ont été nombreux et les réponses apportées en général précises.
- Dotation municipale :
Budget photocopieur : 1829 € par école, quelle que soit la taille de l’école. Raison avancée : les écoles plus petites sont des maternelles et ont besoin de plus de copies.
La Mairie paie au nombre de copies, et fixe une limite à 1829 €. La base de calcul a été l’école d’Abriba, classée Ambition Réussite.
En cas d’urgence, les collègues s’adressent à la Mairie !
Budget matériel (identique ZEP et hors ZEP) :
28,97 € x 30 élèves pour la maternelle.
21,34 € x 30 élèves pour l’élémentaire.
Les Directeurs doivent fournir leurs listes (réclamées depuis février, dernier délai début mai !) ; une facture pro format sera réalisée, puis les écoles feront des rectifications avant la liste définitive. Les délais n’étant pas respectés par les écoles, des retards risquent d’être à déplorer.
Pour les CLIN, CLAD, CLIS, maîtres G, psychologues, ainsi que pour toute nouvelle création, une dotation spécifique est prévue en Mairie (voir Mme Minfir).
Budget particulier alloué pour Noël.
Nous réclamons (question en attente depuis au moins 3 ans) un téléphone portable pour chaque RASED. On nous répond oui. A suivre.
- Travaux d’entretien :
Il nous semble qu’ils ne se font pas, depuis des années.
Réponse : chaque école a maintenant un homme d’entretien, dont la tâche est, entre autres, d’effectuer ce type de travaux. La Mairie ne peut effectuer ces travaux que si les écoles font remonter des listes précises.
Ecole du Bourg : une étude Véritas est en cours, pour une remise aux normes.
- Travaux de construction :
Ecole de Cogneau : projet annulé ; le nouveau projet (école Rhumerie) comptera finalement 13 classes.
En parallèle : les 150 enfants sur liste d’attente seront accueillis dans les 10 (au lieu des 6 annoncées) classes de l’ex école du Bourg (soit Cogneau provisoire). Malgré cela, la mairie annonce 30 nouvelles inscriptions en liste d’attente.
Rythme prévu de construction : 1 établissement par an. Nous faisons remarquer qu’il ne s’agit que d’un projet, car aucune école n’est sortie de terre depuis 2005.
Prochain projet : la Chaumière.
Barbadines II : pas de terrain.
La Rhumerie doit ouvrir en septembre. C’est couvert, plomberie et électricité sont en cours de réalisation, peintures suivront, les travaux avancent sur la maternelle. C’est une école HQE (Haute Qualité Environnementale). Mobilier commandé ? Oui, non, en attente du nombre définitif de classes (6 plus 5 ? 5 plus 8 ?) ? Réponse floue, à préciser si on ne veut pas de surprise à la rentrée.
Visite d’une classe témoin le 6 mai, à laquelle nous sommes invités.
- Stages de remise à niveau :
Cyril Flora dit qu’il n’y a pas besoin de convention, nous sommes dans le respect des textes si le projet est voté en conseil d’école puis signé par le Maire. Pas de soucis de responsabilité. Les questions du transport et du matériel sont à discuter.
- Informatique et Internet :
Ce sera OK à la rentrée. Nous rappelons que nous entendons cela depuis plusieurs années. Chaque école a une salle sécurisée ou une armoire blindée pour entreposer des portables. Stoupan pose des problèmes de connexion. Base élèves sera sans doute mis en place.
- Sécurité :
Pour les salles : les établissements sont sous alarme et télésurveillance. Direction, salles informatique sont dotées de dispositifs anti intrusion.
Balata, Abriba, St Michel, Guimanmin : dispositif plus étoffé car plus de problèmes.
Aux abords : 35 agents contractuels au total plus 1 agent de police devant certaines écoles, dès 7h quelquefois plus 2 agents sur le parking de Cogneau dès 6H30.
Pourquoi des enfants arrivent-ils avant 7H ? Les bus sont obligés de faire 2 voyages et de démarrer tôt à cause des embouteillages.
Enfants oubliés à 11H30 ou 16H ? Maintenant l’école prévient la police qui fait revenir le bus.
- Restauration :
C’est le point noir à notre avis : trop d’enfants, trop de bruit, pas assez de personnel pour encadrer…
Problème d’Abriba : pas de cantine, des enfants mangent devant l’école et attendent. Réponse : c’est une école de proximité ! Cependant on entend le souci, il faut en rediscuter mais on a un problème de foncier, pas de terrain et pas de place, on négocie pour Cotonnière.
Organisation du temps de demi-pension ? Depuis 3 mois la Mairie a désigné un responsable d’activités extra scolaires ; ça se passe très bien dans certaines écoles mais peu de participation des associations de parents.
Formation du personnel municipal ? Pas tous. Toutes les ATSEM ont des CAP Petite Enfance.
Taux d’encadrement : 16 enfant par agent en maternelle, 20 en élémentaire, les normes étant 20 et 25. Le surplus d’enfants est lié à la présence d’enfants qui se restaurent sans avoir payé.
Inscriptions à la demi-pension : enfant qui habite à plus de 3km, dont les parents travaillent, montant en fonction des revenus, il faut donc fournir une fiche de paie. Priorité : enfants qui viennent en bus. Les dossiers de familles ne pouvant pas payer sont étudiés avec l’Assistante Sociale.
- Rythmes scolaires :
Suppression du samedi ; pour le reste, il faut attendre.
- Caisse des Ecoles :
Qu’est-ce que c’est ? But : accompagner les enfants concernant les encadrements dans les établissements scolaires. Autres missions : dons, colonies de vacances, gestion des paies des personnels affectés dans les établissements scolaires, gestion des cuisines. 2 véhicules servent au transport des denrées alimentaires, 2 autres au transport de petit matériel, produits d’entretien…
26 personnes travaillent en cuisines centrales (11 Balata, 15 Lony).
C. Smith, déléguée à la Caisse des Ecoles, travaille à un changement de statut. La Municipalité finance la Caisse des Ecoles, qui est une association, un comité mis en place par la collectivité. Le Maire en est Président d’office. Autres membres : 1 représentant de l’Etat, 1 représentant de la Préfecture, 3 représentants des écoles (maternelle, élémentaire, groupe scolaire), l’IEN, 1 représentant des parents d’élèves. La Mairie ne gère plus la Caisse des Ecoles, qui est autonome.
Ce statut particulier permet de scinder les services dans les communes où les écoles sont nombreuses. De plus, la rémunération CAF/repas servi, les subventions pour distribution de produits laitiers en maternelle ne peuvent pas être perçues par les mairies.
F. Rochat, J-N G.