Il justifie la suppression de 1 800 postes par la baisse globale (1er et second degré) du nombre d’élèves alors qu’une étude du Ministère prévoit dans le même temps une progression du nombre d’élèves jusqu’en 2012 dans les écoles élémentaires et maternelles. Cette perspective amplifie le décalage entre la progression régulière du nombre d’élèves et l’insuffisance des créations de postes ( ex : 800 en 2006 pour 41 000 élèves supplémentaires) depuis plusieurs années.
Qui peut croire à la volonté ministérielle en matière de scolarisation d’ enfants en situation de handicap, de Zones d’Éducation Prioritaire, de soutien et d’aide aux enfants en difficulté ou encore de direction d’école ? Le gouvernement doit revoir sa copie. L’avenir de l’école et la réussite de tous les enfants appellent un investissement dans les dépenses d’éducation à l’opposé des choix budgétaires envisagés pour la rentrée 2007. Le SNUipp proposera dès la rentrée une action unitaire de haut niveau.
Paris, le 13 juin 2006