1 - Permettre, favoriser la titularisation des contractuels par la réussite aux concours de recrutement de tous les enseignants contractuels qui exercent en Guyane, notamment par la possibilité de préparer le CRPE dans le cadre de la formation continue sur le temps de travail et par un accompagnement de qualité. Le dispositif actuel doit être amplifié (notamment en élargissant le dispositif GOST aux fleuves) et étendu au second degré. Le coût de la formation CNED doit être pris en charge en totalité par l’Académie.
2 - Améliorer la situation des contractuels :
a) par une revalorisation de leur salaire (aligné sur la grille des contractuels du second degré en fonction des diplômes), et par l’évolution de l’indice en fonction de l’ancienneté élargie aux contractuels en CDD,
b) par l’élaboration d’un contrat de travail en bonne et due forme (indiquant notamment les droits en fin de contrat qu’il s’agisse de non renouvellement volontaire, de non renouvellement imposé ou de licenciement,
c) par la création d’une commission paritaire chargée de gérer le mouvement départemental des contractuels, les évolutions de carrière et toutes les questions d’ordre individuel relative à leur situation professionnelle,
d) par la possibilité pour les contractuels de bénéficier des mêmes indemnités que les titulaires pour des fonctions identiques.
3 – Créer les conditions pour qu’il n’y ait plus nécessité de recruter de nouveaux contractuels :
Le SNUipp a toujours estimé que la titularisation des contractuels actuels ne constitue pas une solution définitive car le département est victime d’un déficit chronique en enseignants titulaires dû à un déséquilibre entre les entrées et les sorties par exeat/ineat et à un nombre de places au différents concours insuffisant pour faire face aux départs en retraite et à l’évolution rapide des effectifs. C’est pourquoi il préconise :
a) de favoriser l’accès au métier d’enseignant par un dispositif de pré-recrutement d’enseignants locaux à l’image de l’ancien recrutement par le biais de l’Ecole Normale.
b) la réouverture d’un concours troisième voie pour les titulaires d’un DEUG ayant une expérience de 3 ans comme contractuel, comme cela a été fait pour les aides éducateurs,
c) l’augmentation du nombre de places aux différents concours,
d) l’augmentation du nombre de places au cycle préparatoire,
e) en dernier ressort, l’appel aux listes complémentaires des autres académies.
Enfin, le SNUipp est opposé à toute tentative de régionalisation ou territorialisation du concours qui serait contraire aux principes fondamentaux de la République et au statut de la fonction publique.