Rythmes scolaires : les enseignants des communes concernées (Cayenne, Matoury, Kourou, Saint Georges, Grand Santi), comme dans d’autres départements, ont exprimé leur mécontentement sur la dégradation des conditions de travail et sur la réforme des rythmes scolaires.
Fatigue des élèves, des enseignants, des personnels, des parents.
Perturbation de la vie de famille.
Accroissement de l’absentéisme des élèves.
Temps de transport scolaire augmenté.
Impossibilité d’optimiser les nouveaux temps scolaires (après midi trop courts).
Désorganisation du périscolaire.
Absence de PEDT (Projets Éducatifs Territoriaux).
Aggravation des inégalités sociales et territoriales.
Aucune prise en compte de l’éducation prioritaire.
Le recours à la grève devient incontournable pour faire avancer cette revendication largement exprimée : ni statu quo, ni bricolage dont élèves et enseignants feraient les frais. Cette réforme des rythmes scolaires n’est pas adaptée aux réalités de la Guyane !
Le retrait du décret s’impose pour obtenir :
la suspension de la réforme des rythmes
l’élaboration d’un nouveau projet s’appuyant sur l’expertise des personnels
la prise en compte des spécificités de la Guyane (transport, conditions climatiques, sous équipements sportifs et culturels, manque de recrutement et de formation de personnels)
Pour interpeller le ministre de l’Education Nationale, faisons entendre notre voix.
Le SNUipp-FSU 973 appelle à une première étape de mobilisation par la grève le 14 novembre, comme dans 42 autres départements.
Nous organisons, à Cayenne et également à Kourou, des réunions débats avec les collègues et parents afin de construire ensemble la suite de ce mouvement.
Si le Ministère n’entend pas les revendications légitimes portées par les personnels et leurs organisations syndicales, l’action se poursuivra y compris, par une nouvelle journée de grève nationale et des actions locales.