La reconstruction d’une véritable formation professionnelle avec la création des ESPE doit être l’occasion de redonner toute leur place aux PEMF et CPC, formateurs de terrain reconnus par un récent rapport de l’Inspection générale comme « personnels res- sources ».
Il faut du concret maintenant !
Redéfinition des missions, reconnaissance des fonctions avec du temps et une revalorisation indemnitaire, valorisation des qualifications, développement de leur expertise par des forma- tions de formateurs s’appuyant sur un référentiel de compé- tences du métier de formateur d’enseignant...
Il faut aussi penser à l’avenir.
Des formateurs du premier degré doivent pouvoir entrer à l’uni- versité pour s’inscrire, voire conduire des travaux de recherche et alimenter ainsi les formations initiale et continue avec de nou- veaux savoirs professionnels sur le primaire. A ce titre, les 1000 postes programmés pour l’enseignement supérieur, devraient pouvoir aussi bénéficier à des formateurs du premier degré.
Formateurs, bel et bien un enjeu d’avenir pour l’école primaire !
Sur tous ces aspects, le SNUipp-FSU est intervenu et continue d’intervenir pour que l’expertise et la place des formateurs du premier degré soient pleinement reconnues dans la formation des enseignants au sein des futures ESPE. Rien n’est joué. C’est pour cette raison que nous avons décidé de publier ce 4 pages qui balaie les principales exigences que nous défendons avec vous pour la formation et votre métier de formateur.
Vous pouvez compter sur le SNUipp-FSU pour faire avancer ce dossier essentiel. La priorité à l’école primaire, c’est aussi se doter d’une formation permettant d’accéder aux savoirs pro- fessionnels propres à l’école primaire.