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QUEL DROIT A LA MOBILITE POUR LES COLLEGUES DE GUYANE ?

lundi 25 mars 2013

La Guyane, département français le plus étendu et le moins peuplé, éloigné de 8000 km de la métropole et de quelques 3000 km des DOM voisins, doit-il vraiment redevenir une prison d’où l’on ne revient pas ?

A l’heure où l’ensemble des départements saluent une amélioration du taux de participation aux permutations, la Guyane voit encore une fois son taux figurer parmi les plus bas (8,09%).

Sur les 428 collègues ayant participé aux permutations, 408 ont confirmé leur demande : 25 avec une situation de handicap, 53 en rapprochement de conjoint, 153 en renouvellement de leur 1er vœu.

Seuls 31 collègues ont eu satisfaction. 15 départements ont pu être obtenus, mais seulement 2 au sud de la ligne Bordeaux-Lyon et aucun DOM. Ne reste-t-il que la démission pour espérer un jour rejoindre nos familles au départ de la Guyane ?

A l’heure où l’ensemble des sections se félicite du taux de satisfaction des demandes au titre du handicap, la section Guyane lance un cri d’alarme : 23 collègues sur les 30 ayant obtenu une bonification de 800 points n’ont pas eu satisfaction, soit un taux de 80%.

Comment feront nos collègues se trouvant dans l’impossibilité d’accéder aux soins dont ils ont besoin ?

Quelle réflexion le SNUipp va-t-il mener pour expliquer un tel taux (7,3%) d’octroi de bonifications au titre du handicap dans notre département ?

Combien de temps encore fermera-t-on les yeux sur ces demandes impossibles à satisfaire ? Qu’attend le SNUipp pour porter avec les délégués de la Guyane une réflexion approfondie sur les raisons de ces demandes ? Quand notre administration prendra-t-elle ses responsabilités ? Ces collègues en souffrance auraient du être prévenus des risques qu’ils couraient en limitant leurs vœux à des départements très sollicités. Le SNUipp Guyane, seul, s’était montré responsable en alertant le Rectorat lors de la CAPA du 17 janvier 2013.

Nous attendons des instances nationales une réflexion d’envergure sur ce droit fondamental à la mobilité dont sont privés les collègues de Guyane. Nous revendiquons le droit à un retour près de notre CIMM tel que cela s’applique chez nos collègues du second degré, sous une forme élargie à définir.

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