"Nous devons être capables d’avoir un zonage l’été, deux zones, et nous devons être capables d’avoir six semaines, c’est suffisant", a déclaré M. Peillon, sans fixer de calendrier précis de mise en uvre d’une telle réforme susceptible d’avoir une incidence sur les examens dont le baccalauréat.
M. Peillon a réaffirmé que son objectif était d’"aller progressivement" vers 37 à 38 semaines de cours durant l’année, contre 36 semaines, voire 35 avec les ponts à l’heure actuelle, alors qu’il y a 40 semaines de cours en Allemagne.
Il a souligné qu’il fallait "d’abord monter la première marche" de la réforme des rythmes scolaires hebdomadaires à l’école primaire, puis au collège et au lycée. "Nous commençons par l’école, il faudra continuer avec les collèges et lycée et puis il faudra faire l’année scolaire", a-t-il dit. "Ca va nous obliger à revoir les examens, et en particulier le fameux baccalauréat, qui occupe les locaux d’un certain nombre d’établissements très tôt dans le mois de juin", a ajouté le ministre en relevant que certains élèves, notamment des collégiens étaient à l’extérieur des établissements scolaires dès le 10 juin.
Le ministre a réaffirmé que durant l’année il préconisait une alternance de sept semaines de cours et de deux semaines de vacances.