Les personnels de l’éducation, fédérations de parents d’élèves, de lycéens, d’étudiants, associations, mouvement pédagogiques et chercheurs sont invités à débattre ou a témoigner.
La concertation, qui est une promesse de la campagne présidentielle, doit servir de base à une loi d’orientation et de programmation à l’automne.
"Chacun peut s’accorder sur le défi à relever : assurer la réussite de tous les élèves et mettre fin aux sorties sans qualifications tout en augmentant le niveau de qualification et le taux de diplômés de l’enseignement supérieur", explique le syndicat dans une déclaration destinée au Conseil supérieur de l’éducation (CSE), réuni jeudi matin à la Sorbonne.
"Mais, il serait illusoire d’aller puiser pour l’avenir dans les vieilles recettes du passé ou de croire au grand soir de l’éducation comme si tout était à renier dans l’école actuelle", estime la FSU.
La fédération estime notamment qu’il faut "repenser les contenus d’enseignement afin que tous les élèves y trouvent du sens et pour qu’ils répondent mieux aux exigences de notre temps", "s’appuyer sur les personnels de l’Education" dont il faut "revaloriser" les métiers, "refonder l’éducation prioritaire" et remettre à plat la formation des enseignants.
Concernant les contenus de l’enseignement, la FSU prône un "projet de culture commune" qui témoigne "d’une véritable ambition pour tous", et non d’un "élitisme qui se satisferait de l’exclusion de nombreux élèves".
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